Archive pour la catégorie ‘plumes gourmandes’

Mûres mûres…

dimanche 9 août 2015

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Délice des mûres et autres fruits rouges…

Fruits des bois, nostalgie de l’enfance ou nostalgie des vacances ?…

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« … J’ai vu des riches pauvres parce qu’ils désiraient sans fin

Et des pauvres riches car ils ne désiraient pas plus que ce qu’ils pouvaient avoir…

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Je veux retrouver le goût des mûres des chemins de mon enfance

Écraser des fraises dans ma bouche

Avaler le jus des framboises et le sentir descendre chaud dans ma gorge

Respirer la fleur du sureau

Mâcher le brin d’herbe

Mettre le bouton-d’or sous le menton d’une femme en robe d’été

Lui apprendre à faire des poupées avec des coquelicots

Manger des groseilles

S’arracher la peau aux épines des groseilles à maquereau

Cueillir des noisettes

Croquer dans le ventre d’une pomme

Augmenter ma salive avec son jus

Devenir moi-même pomme puis pommier

M’allonger dans l’herbe

Voir le ciel derrière la danse des brins

Cligner des yeux et les fermer à cause de la clarté du soleil

M’endormir le dos épousant la terre de mon destin… »

Extraits de :« Le recours aux forêts » 2009  Michel Onfray.

Illustration : « Rubus articus » Carl Axel Magnus Lindman 1856-1928.

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Hello, hello, mais c’est dimanche,

si nous fêtions ce jour de retrouvailles avec joie et gourmandise ?

Partons ensemble…

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FONDANT AUX FRUITS ROUGES

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Ingrédients : 350 g de fruits rouges, 150 g de farine, 100 g + 3 c.à soupe pour le second mélange de sucre roux, 10cl de lait, 3 œufs, 30 g de beurre + 80 g  de beurre pour le second mélange, 1 sachet de levure chimique, quelques gouttes d’extrait d’amande amère.

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Réalisation :

première préparation…

Fouetter 2 œufs et 100 g de sucre jusqu’à obtention d’un mélange mousseux.

Incorporer farine, levure, lait et 30 g de beurre fondant.

Verser cette pâte dans un moule beurré et chemisé, disposer les fruits rouges en les enfonçant légèrement, enfourner 25 à 30 minutes à 180° (200° sur mon petit four).

deuxième préparation…

Battre un œuf avec 3 c. de sucre en poudre, incorporer l’extrait d’amande amère et 80 g de beurre fondant.

Quand la première cuisson est terminée, verser ce mélange et enfourner à nouveau 20 minutes.

Laisser refroidir le gâteau dans le four, le décorer avec des fruits rouges frais

et écouter son murmure intérieur avec délectation…

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Interprétation personnelle d’une recette du net.

Photos P.J.

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Être riche de choses simples…

BVJ – Plumes d’Anges.

Merveilleux moelleux…

lundi 20 avril 2015

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« … Connais-tu le pays où fleurit l’oranger,

Le pays des fruits d’or et des roses vermeilles,

Où la brise est plus douce et l’oiseau plus léger,

Où dans toute saison butinent les abeilles,

Où rayonne et sourit, comme un bienfait de Dieu,

Un éternel printemps sous un ciel toujours bleu… »


La délicatesse des vers de Goethe est à l’image de celle de ce gâteau…

Pour fêter la saison nouvelle,

son exquise légèreté vous fera chavirer vers un monde enchanteur,

vous ne regretterez pas le voyage…

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MOELLEUX À L’ORANGE

(recette de Martha Stewart)

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Ingrédients : 1 tasse ( 240 ml) de farine tamisée – 1/2 tasse + 2 c.à s. de sucre en poudre – 1/2 c.à c. de levure chimique – 1/2 c.à c. de bicarbonate de soude – 1 pincée de sel – 1/2 tasse de beurre fondu – le zeste et le jus d’une orange bio – 1 yaourt au lait entier – 2 petits œufs.

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Réalisation : mélanger tous ces ingrédients dans l’ordre d’énumération. Verser cette pâte dans un moule beurré et enfourner 30 à 35 minutes à 180° (200° dans mon four). Démouler et saupoudrer largement de sucre glace après refroidissement.

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Tableau : « Orange »  Rafael Romero Barros 1832-1895.

Photos BVJ

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Réveillons en nous les charmes de la gourmandise…

BVJ – Plumes d’Anges.

Lumineux voyage…

jeudi 29 janvier 2015

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« … Lorsque nous étions réunis à table, et que la soupière fumait, maman disait parfois :

« Cessez un instant de boire et de parler ».

Nous obéissions. « Regardez-vous » disait-elle doucement.

Nous nous regardions, sans comprendre, amusés.

« C’est pour vous faire penser au bonheur » ajoutait-elle.

Nous n’avions plus envie de rire. « Une maison chaude, du pain sur la nappe, des coudes qui se touchent, voilà le bonheur » répétait-elle à table, puis le repas reprenait tranquillement.

Nous pensions au bonheur qui sortait des plats fumants, qui nous attendait au soleil, dehors, et nous étions heureux.

Papa tournait la tête, comme nous, pour voir le bonheur jusque dans le fond du corridor, en riant, parce qu’il se sentait visé. Il disait à ma mère : « Pourquoi tu nous y fais penser à ce bonheur ? »

Elle répondait : « Pour qu’il reste avec nous, le plus longtemps possible… »

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Extrait (trouvé sur le net) de : « Les pieds nus dans l’aube » Félix Leclerc 1914-1988.

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Que diriez-vous d’un lumineux voyage au pays des papilles ?

Mes ancêtres du bout de la terre faisait ce gâteau,

et j’avoue que plus j’avance en age, plus je le trouve extraordinaire,

il a le goût du bonheur !!!

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FAR BRETON

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Ingrédients : 250 g de farine, 200 g de sucre roux, 1 litre de lait entier cru, 4 oeufs, une pincée de sel, environ 250 g de pruneaux (trempés 2  heures dans du thé), 2 cuillères à soupe de rhum, un peu de beurre pour le plat.

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Réalisation :

Battre les œufs et le sucre dans une terrine, ajouter petit à petit (pour éviter que ne se forment des grumeaux) la farine et le lait puis le sel et le rhum. Verser dans un plat en porcelaine ou en terre émaillée largement beurré, disperser les pruneaux et enfourner environ 10 minutes à 220 ° et 50 minutes à 200°. Laisser refroidir dans le four, porte fermée. Vous pourrez le servir avec une bolée de cidre, le bonheur n’en sera que plus grand !

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Illustration : « Atlas-Carte de Bretagne et de Normandie »  Gerardus Mercator 1512-1594.

Photos PJ.

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Faire silence pour entendre le souffle du bonheur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Poudre impalpable…

lundi 22 décembre 2014

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Poudre LÉGÈRE comme la neige,

le sucre glace est FÉERIQUE,

le déposer sur les gâteaux ou autres DOUCEURS donne un avant gout de FÊTE…

Quand, grâce à lui, on découvre la recette de DIVINES pâtisseries,

autrefois préparées à Sienne, uniquement  au moment de NOËL, dans les couvents ou les herboristeries,

on a envie de la DÉVOILER…

Le VOYAGE des PAPILLES est fantastique,

je vous suggère de confectionner ces MERVEILLES au plus vite !!!

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RICCIARELLI DE SIENNE

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Ingrédients :

– 2 blancs d’œufs, 250 g de poudre d’amandes BIO, 230 g de sucre en poudre, 60 g d’oranges confites en petits dés, 1 gousse de vanille, 3 à 4 c.à soupe d’eau de fleur d’oranger (véritable), 2 c.à café d’arôme d’orange amère, 1/2 c.à café de levure chimique et 1/2 c.à café de bicarbonate de sodium alimentaire, du sucre glace.

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Réalisation :

La veille : mélanger la poudre d’amandes, les dés d’oranges confites, la pulpe de la gousse de vanille, puis ajouter le sucre, la levure, le bicarbonate, l’arôme d’orange amère et l’eau de fleur d’oranger. Filmer.

Le lendemain : Monter en neige pas très ferme les blancs d’œufs, les incorporer au mélange précédent, bien travailler le tout. Former des losanges un peu arrondis avec cette pâte humide (5 à 6 cm de long), les saupoudrer de sucre glace et les enfourner sur un papier sulfurisé beurré pendant environ 15 minutes ( 20 dans mon four) à 160°. Ces gâteaux ne doivent pas vraiment colorer mais cuire un peu tout de même. Ils se conservent quelques jours dans une boite métallique.

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Aujourd’hui, j’aurais envie de dire,

« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile »

(Anthelme Brillat-Savarin)

parce que je vous parle d’un dessert classé 5 étoiles sur le guide de la gourmandise,

voyez comme le ciel brille de mille feux !

BUON NATALE A TUTTI !

TRÈS BELLES FÊTES DE FIN D’ANNÉE À TOUTES ET À TOUS,

QUE L’AMOUR Y SOIT PARTAGÉ !

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Recette trouvée sur le Web.

Photos BVJ

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Se préparer à commencer l’an nouveau, en douceur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Poirier magique…

dimanche 28 septembre 2014

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« Un villageois avait apporté au marché des poires dont il espérait tirer un bon prix,  elles étaient, en effet, merveilleusement sucrées et d’un parfum délicieux. Un prêtre taoïste aux habits déchirés, au bonnet en lambeaux, s’arrêta devant sa brouette et lui demanda l’aumône. Le paysan lui répondit par des injures, mais le prêtre ne bougea pas,  l’homme l’accabla de plus belle de ses injures, le prêtre insista :

– Je vois sur ta carriole plus de cent poires. Moi, pauvre prêtre mendiant, je te demande de me faire l’aumône d’une seule poire, cela ne fera pas un grand vide dans ton étalage, pourquoi te mettre en colère ? Cherche avec soin mon frère, tu en trouveras bien une véreuse ou gâtée, donne-la moi et je m’en irai.

Le paysan obstiné refusa, mais le bruit de cette discussion fatiguait les voisins et l’un d’eux, pour y mette fin, sortit une piécette, acheta une poire et la donna au prêtre. Celui-ci se confondit en remerciements puis, se tournant vers la foule, dit :

– Je tiens à vous montrer à tous que pour être prêtre je ne suis ni ingrat, ni avare. Moi aussi j’ai de belles poires et je vous demande la permission de vous les faire voir. Mais, me direz-vous, puisque tu as de belles poires, pourquoi ne pas nous en faire manger ? Un peu de patience vous répondrais-je. Voyez-vous ce pépin ? Je vais le semer et cette graine que je tiens en ma main, ce sont des poires dont vous allez tous pouvoir vous rassasier.

Tenant toujours son pépin avec soin, il creusa à l’aide de la bêche qu’il portait sur l’épaule un trou profond de quelques pouces, il y déposa la graine et le reboucha avec de la terre bien tassée, puis il demanda si quelqu’un pouvait lui procurer de l’eau chaude. Un spectateur complaisant courut en emprunter à une boutique voisine et remit la théière au prêtre qui versa le liquide bouillant sur la terre tassée.

Dix mille yeux étaient rivés sur ce point du sol quand ils virent soudain émerger un petit germe crochu qui se redressa, s’allongea et devint un arbre. Les branches s’étendirent couvertes de feuilles, les fleurs apparurent pour se nouer aussitôt et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il y eût là un immense poirier craquant sous le poids des fruits. Le prêtre, grimpant de branche en branche jusqu’à la cime, offrit les poires à tous les assistants. Quand enfin le poirier fut dépouillé, à grands coups de sa bêche il abattit l’arbre et mettant sur l’épaule le tronc encore garni de quelques feuilles, il partit à pas lents et disparut. Notre villageois avait fait comme les autres : oubliant brouette et marchandise, il était resté à contempler les faits et gestes du prêtre. Mais quand ce dernier fut parti, il retourna en hâte à son étalage. Plus de poires et de plus un brancard avait disparu. En regardant de plus près, il vit qu’il avait été tout fraîchement coupé. Plein de colère, il courut à la recherche de son voleur et en tournant la rue il aperçut au pied d’un mur son brancard qui gisait sur le sol. Il comprit alors que c’était le poirier du prêtre, mais où retrouver celui-ci et comment se venger ?  Le pis fut que tout le marché qui avait vu son avarice du début, éclata de rire à ses dépens ! »

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Si quelques jolies petites poires croisaient votre chemin, ayez envie de les partager !

Par exemple en confectionnant cette merveilleuse recette :

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TARTE AUX POIRES ET AUX AMANDES

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Ingrédients :

Pâte brisée : 300 g de farine, 150 g de beurre, un œuf, un peu de sucre et une pincée de sel.

– 3 belles poires (à défaut, une boite de poires au sirop) – 120g de beurre mou – 120 g de sucre en poudre – 2 gros œufs – 120 g d’amandes en poudre – 2 gouttes d’extrait d’amande amère – sucre glace.

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Réalisation :

Préparer la pâte brisée et la faire un peu cuire « à sec ».

Battre le sucre en poudre et les œufs jusqu’à ce que le mélange mousse.

Ajouter délicatement le beurre, les amandes en poudre et l’extrait d’amande amère.

Verser cette crème d’amande sur le fond de tarte, disposer les quartiers de poires à la surface et enfourner environ 40 minutes à 200 degrés (220° dans mon four).

Laisser refroidir et saupoudrer d’un peu de sucre glace…

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SI SIMPLE ET SI BON DE METTRE UN PEU DE MAGIE DANS NOTRE VIE !!!

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« Le poirier magique » extrait de « Contes chinois » 1923  Traduction de J.Halphen.

Illustrations : « Fruits : poires »  Johann Hermann Knoop 1700-1769.

Photos BVJ.

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Offrir…

BVJ – Plumes d ‘Anges.

Bella Italia…

lundi 1 septembre 2014

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MAMMA MIA, C’EST SI BON !!!

« Hâtons-nous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne. »

Épicure ne croyait pas si bien dire,

quand un tel petit met se présente à nous,

il disparait bien vite au fond des palais gourmands !!!

En simple bouchée apéritive

ou alors accompagnant une tranche de melon ou une salade de roquette,

le tour est joué et le plaisir est grand !

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RÉALISATION

Selon le nombre de joyeux convives

(les convives ne peuvent être que joyeux pour honorer un plat italien),

il vous faudra des tranches fines d’un bon jambon cru,

de la Mozzarella di Bufala Campana,

des feuilles de basilic,

du poivre 5 baies et de l’huile d’olive.

Vous formerez de petites quenelles de Mozzarella, y déposerez une feuille de basilic et les enroulerez dans un morceau de jambon cru.

Vous laisserez mariner ces merveilles au frais sans oublier de les poivrer,

de les arroser d’une bonne huile d’olive

et de décorer le tout de quelques feuilles de basilic.

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L’été est toujours là, j’attends vos impressions…

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N’oubliez pas le propos de Pierre Dac à savoir que

« De tous les arts, celui qui nourrit le mieux son homme, est l’art culinaire. »

ENCORE UNE BONNE RAISON DE SE MONTRER ARTISTES !

Photos BVJ

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Avoir l’art de faire durer le plaisir des vacances…

BVJ – Plumes d’Anges.

Gâteau mythique…

jeudi 5 juin 2014

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Est-ce l’approche de l’été,

est-ce l’appel des petites robes légères,

est-ce ma gourmandise ?

Je ne saurais le dire…

peut-être une simple envie de me laisser aller aux bonnes choses,

c’est une première piste, vous me suivez ?

Figurez-vous que monsieur Plumes se met de plus en plus « aux fourneaux ».

N’ayant pas des décennies de labeur dans ce domaine,

il avance tout à son intuition et à ses désirs.

Autant vous dire que je suis en émerveillement,

mes papilles en tremblent de contentement

et les résultats valent le détour !

J’ai de la chance, j’en ai conscience et je remercie chaque jour ciel et terre !

Le « Chef »

(remarquez tout de même mes guillemets, je ne suis adepte d’aucun titre d’autorité !)

s’est essayé à l’art d’un doux dessert :

la  Tarte Tropézienne (Histoire –>ICI).

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TARTE TROPÉZIENNE

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Ingrédients :

– Brioche : 15 g de levure fraîche de boulanger, 45 g de lait, 300 g de farine, 3 œufs, 120 g de beurre mou, 1 jaune d’œuf, 20 g de sucre en poudre, 45 g de sucre en grains, 2 c. à soupe de sucre glace, beurre pour le moule, 1 pincée de sel.

– Crème : 25 cl de lait, 3 jaunes d’œufs, 25 g de Maïzena, 30 cl de crème liquide entière, 90 g de sucre en poudre, 2 feuilles de gélatine (4 g), 1 gousse de vanille, 1 à 2 c. à café d’eau de fleur d’oranger.

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Réalisation :

– Brioche : Diluer la levure dans le lait tiède, mélanger avec la farine, le sucre en poudre, les œufs et le sel, travailler  jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Incorporer alors le beurre en pommade (il ne doit surtout pas être fondu).

Former une boule, recouvrir d’un torchon et laisser reposer 1 heure environ, jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.

Puis chasser l’air contenu dans celle-ci en y enfonçant le poing et en rabattant deux ou trois fois rapidement. La verser dans un cercle à pâtisser de 20 cm de diamètre, beurré et posé sur une plaque à four couverte de papier sulfurisé. Bien étaler cette pâte à l’intérieur du cercle, couvrir à nouveau avec un torchon et laisser lever 1 heure.

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– Crème : Faire tremper la gélatine dans un bol d’eau bien froide. Chauffer le lait. Dans un saladier, verser les jaunes d’œufs, le sucre en poudre et la maïzena, fouetter pour que le mélange blanchisse et que la crème devienne onctueuse. Ajouter le lait chaud en filet sur la crème, tout en fouettant. Transférer le tout dans la casserole et faire épaissir sur feu  doux en remuant régulièrement. Transvaser la crème dans un petit saladier.

Égoutter la gélatine, l’ajouter à la crème, verser l’eau de fleur d’oranger  avec les graines de la gousse de vanille, bien fouetter. Filmer et mettre au frais 30 minutes environ. Battre la crème liquide en chantilly bien ferme, en incorporer 1/3, fouetter et incorporer délicatement les 2/3 restants.

Préchauffer le four à 180°. Reprendre la brioche, retirer délicatement le cercle à pâtisser. Mélanger dans un bol le jaune d’œuf  avec 1 c.à café d’eau.  En badigeonner la brioche au pinceau, parsemer la surface de grains de sucre, enfourner 30 minutes environ, laisser refroidir.

Couper la brioche en deux dans l’épaisseur, quand elle est bien froide  étaler la crème en une couche épaisse, poser délicatement le chapeau, mettre au frais pendant au moins une heure. Parsemer d’un voile de sucre glace.

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Je ne peux que témoigner de la RÉUSSITE  et  de la PATIENCE du maître d’œuvre,

BRAVO et MERCI !!!

Recette trouvée sur le Web.

Tissu Vichy – Pinterest ?

Photos BVJ.

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Savourer un certain « art de vivre »…

BVJ – Plumes d’Anges.


Parfum des parfums…

vendredi 28 mars 2014

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Certains pensent que son nom viendrait de l’amérindien guarani « nana nana » qui aurait pour sens « parfum des parfums »…

D’autres avancent l’idée que son origine se trouverait dans les langues orientales, en Inde particulièrement, il signifierait « fruit du pin ». En effet, les anciens botanistes qui ont écrit sur cette plante ont été frappés par la ressemblance de l’ananas avec la pomme de pin…

D’autres encore racontent  cet effroyable conte : « À Madagascar, une femelle crocodile nageant avec sa progéniture, dans les eaux saumâtres d’un estuaire rencontra un requin. Afin de mettre à l’abri ses petits, elle les projeta sur la terre ferme d’un coup de queue. Lorsque les jeunes crocodiles retombèrent, leurs têtes s’enfoncèrent dans la terre. Ils agitèrent tellement leur queue pour se dégager  que celle-ci se découpa en lanières et de leurs dents, des racines poussèrent. Une nouvelle plante était née : l’ananas. Et pour rappeler son origine, le fruit est recouvert d’écailles et ses feuilles sont épineuses. »

Qui croire ?  Peu importe, le tout n’est-il pas d’apprécier, de remercier et de se régaler ?

Rien que pour vous et pour ensoleiller le week end,

une sublime recette trouvée sur le net (blog « La Cuisine d’Anna Purple »)

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CAKE À L’ANANAS.

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Ingrédients : 100 g de beurre, 170 g de sucre roux, 170 g de farine, 4 œufs entiers, 1 boite 1/2 de brisures d’ananas, 2  sachets de levure, 2 c.à soupe de rhum.

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Réalisation : Égoutter les morceaux d’ananas, les faire macérer dans 2 cuillères à soupe de rhum. Réserver.

Battre les œufs et le sucre, puis incorporer farine, levure et beurre fondu. Bien égoutter les morceaux d’ananas, en mixer la moitié et incorporer la totalité à ce mélange.

Verser dans un moule à cake beurré, enfourner pendant 45 minutes à 180°(200° dans mon four).

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DOUX WEEK END SOUS LE SOLEIL, évidemment !

Illustration: « Ananas » Planche extraite de “Flora sinensis”  Michael Piotr Boym – Missionnaire jésuite polonais -1612-1659.

(illustration déjà utilisée —> )

Photos BVJ

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Ensoleiller et parfumer notre quotidien…

BVJ – Plumes d’Anges.

Soleil qui brille…

samedi 11 janvier 2014

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« Ah ! Pure merveille

feuille verte naissante

Au soleil qui brille »

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Tableau : « Hawaïennes et bananiers »  Marguerite Girvin Gillin XIXème siècle.

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Une légende raconte que, Manefusa Matsuo,

précurseur du haîku japonais,

renonçant à la vie mondaine,

partit s’installer dans un ermitage.

Un de ses élèves y planta un bananier,

on parla alors de « l’Ermitage au bananier » (bashô-an).

Le poète prit le nom de Bashô en 1681…

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Amis gourmets, amis de la poésie du monde, des doux desserts ou des thés gourmands,

en ce grand froid d’hiver, si nous partagions une recette ensoleillée ?

Cet exotique gâteau, vous pourrez le servir accompagné d’un café, d’une glace vanille ou d’une glace rhum-raisins, d’un thé fumant (un thé japonais, en lisant des haïku pour honorer Bashô ?)…

« Nées du dégel

pour mon pinceau recueillies

quelques gouttes d’eau pure »

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GÂTEAU À LA BANANE

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Ingrédients : 150 g de beurre, 150 g de sucre roux, 170 g de farine, 2 oeufs entiers, 2 bananes très mures, 2/3 d’un sachet de levure, 2 c.à soupe de rhum, 3 gouttes d’essence de vanille.

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Réalisation : Battre les œufs et le sucre, ajouter le beurre bien mou. Incorporer à ce mélange, 1 banane écrasée et 85 g de farine et à nouveau 1 banane écrasée et 85 g de farine, puis la levure, l’essence de vanille et le rhum.

Verser dans un moule à cake beurré et enfourner pendant 1 heure à 160°.

(J’ai ajouté cette fois-ci un pomme bien mûre, qui s’ennuyait, seule dans un compotier… soyons fou !)

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RÉGALEZ-VOUS ET PASSEZ UN DOUX WEEK END !

Merci à Patricia V. pour cette recette !!!

Haïku de Bashô 1644-1694.

Photos BVJ.

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Ensoleiller notre hiver…

BVJ – Plumes d’Anges.

Plaisir friand…

vendredi 8 novembre 2013

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« … La gourmandise est une préférence passionnée, raisonnée et habituelle pour les objets qui flattent le goût.

La gourmandise est ennemie des excès ; tout homme qui s’indigère ou s’enivre court risque d’être rayé des contrôles.

La gourmandise comprend aussi la friandise qui n’est autre que la même préférence appliquée aux mets légers, délicats, de peu de volume, aux confitures, aux pâtisseries, etc. C’est une modification introduite en faveur des femmes et des hommes qui leur ressemblent.

Sous quelque rapport qu’on envisage la gourmandise, elle ne mérite qu’éloges et encouragements.

Au moral, c’est une résignation implicite aux ordres du créateur, qui, nous ayant ordonné de manger pour vivre, nous y invite par l’appétit, nous soutient par la saveur, et nous en récompense par le plaisir.

Sous le rapport de l’économie politique, la gourmandise est le lien qui unit les peuples par l’échange réciproque des objets qui servent à la consommation journalière.

C’est elle qui fait voyager d’un pôle à l’autre les vins, les eaux-de-vie, les sucres, les épiceries…  « 

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Extrait de : « Physiologie du goût » – Méditation XI – Jean-Antelme Brillat-Savarin 1755-1826.

Tableaux : 1/« Enfants nus cueillant des pommes »  Ludwig von Zumbush 1861-1927.

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Voilà, après de telles révélations,

nous pouvons enfin passer aux choses sérieuses,

soyons FOUS, suivez-moi, la gourmandise n’a pas de frontières !

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– LA TARTE ITALIENNE –

(vénitienne ?)

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Ingrédients : 1 kg de pommes, 150 g de beurre fondu, 2 œufs, le jus d’1/2 citron, 60 g de cubes d’orangettes confites, 10 cl de Grand Marnier, chapelure, 150 g de sucre, 150 g de farine, 1 cuillère à café de levure, sel.

Réalisation : Dans un saladier, travailler 100 g de beurre fondu avec 100 g de sucre et une pincée de sel. Ajouter les œufs, puis la farine et la levure sans cesser de mélanger.

L’appareil doit être assez liquide pour être étalé sur le fond d’un plat à tarte beurré, saupoudré de chapelure, d’environ 26 cm de diamètre.

Dans un autre saladier, mouiller les pommes épluchées coupées en fines rondelles avec le jus de citron, verser les 50 g de sucre et les 50 g de beurre fondu restants, bien mélanger, ajouter la liqueur et en dernier, les écorces d’orangettes confites.

Verser le tout sur la pâte, égaliser, enfourner à 180 °(200° dans mon four) pendant environ 1 heure.

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Recette empruntée à : « Brunetti passe à table » 2012  Donna Leon et Roberta Pianaro.

Photos BVJ

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Avoir la gourmandise voyageuse…

BVJ – Plumes d’Anges.