Archive pour novembre 2013

Grand air…

samedi 30 novembre 2013

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« L’homme n’aurait jamais atteint sa place prépondérante dans le monde sans l’usage de ses mains. »

Charles Darwin 1809-1882.

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Et quand la main de l’homme et la main de Dieu travaillent de concert,  de bien belles choses peuvent advenir

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Photos BVJ

(Château de Tourris – Vieille Valette dans le Var – XVIème – entièrement restauré à la fin des années 90 – son propriétaire autorise le passage des promeneurs – Georges Sand en parle lors de son séjour à Tamaris dans « Voyage dit du midi » (1861) mais ce lieu était alors en piteux état.)

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Se laisser inspirer…

BVJ – Plumes d’Anges.

Action de grâce…

jeudi 28 novembre 2013

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En ce jour…

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En ce jour de THANKSGIVING :

J’envoie mille belles pensées vers les Indiens…

J’aimerais que soient graciées les dindes, les potirons n’en chanteraient que mieux dans les assiettes…

Je souhaite du fond du cœur, à J.E.E. et R.T. qui vivent une période difficile,

a HAPPY DAY ! …

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Si vous voulez en savoir plus sur cet évènement, ses origines et connaître enfin la recette de la

TARTE A LA CITROUILLE, vous pouvez aller –> ICI

Belle fête !

Tableau : « Courges et fleurs »  Ludwig Eibl 1842-1918.

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Éprouver de la reconnaissance…

BVJ – Plumes d’Anges.

Fleurs de neige…

lundi 25 novembre 2013

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« Forge le contraire de ce monde

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Où l’âme perd rumeurs

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Où le temps nous tarit

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L’homme périt de son propre venin

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Mais s’élève dans la lueur qu’il esquisse

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Enfante-toi

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Enjambe-toi

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Attise cette parole

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Qui ne se détourne pas des hommes

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Mais s’ébauche vers eux. »

« Le mouvement »  Andrée Chédid 1920-2011.

Photomicrographies de Flocons de neige – Wilson Bentley 1865-1935.

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Faire fleurir notre incroyable perfection…

BVJ – Plumes d’Anges.

Petite phrase magique…

vendredi 22 novembre 2013

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« …  « Ce n’est pas compliqué. » Un mien ami a coutume de répéter cette phrase qui m’apaise et m’enseigne durablement. Je le vois serein au milieu du plus grand pétrin, dans mille difficultés, toujours calme et paisible. « Ce n’est pas compliqué » : cette expression n’est pas une invitation à la résignation, à baisser les bras. Au contraire, cet ami si serein est toujours dans le réel, à poser des actes pour aller mieux. J’y trouve assurément une nouvelle ascèse. Ne pas compliquer les choses. Ne rien surajouter quand les difficultés apparaissent. Sans les nier, il s’agit de retourner au réel, de voir que l’imaginaire, comme un cheval, s’emballe et empire la situation.

« Ce n’est pas compliqué », c’est finalement revenir à l’immédiat, au réel. Qu’est-ce-qui se passe ? Qu’est-ce-que j’ai sous les yeux pour passer à l’action et calmer le mental ? Je me rends à la banque, je mets ma carte de crédit dans l’appareil et l’appareil me l’avale. « Ce n’est pas compliqué. » Au lieu de me perdre en de vaines critiques qui me conduiront inévitablement à remettre en cause le système bancaire tout entier, je pose un acte, je passe à l’action. « Ce n’est pas compliqué » : j’appelle le préposé aux cartes. « Ce n’est pas compliqué » : je me détends, je respire un moment.

Souvent ce qui passe pour les calamités de mon quotidien, le « ce n’est pas compliqué » vient le nuancer. Je rate mon train. « Ce n’est pas compliqué », j’attends le train suivant. Et pourquoi dire « mon » train ? Nous sommes trois cent cinquante passagers, et ce serait le mien, je le posséderais ? Le « ce n’est pas compliqué » m’aide à revenir à l’instant présent, à trouver la réponse adéquate à ce que dictent les circonstances. Je suis installé à une terrasse en train de boire un verre d’eau, et l’on se moque de moi. « Ce n’est pas compliqué », soit je change de terrasse, soit je profite de l’occasion pour pratiquer le « oui ». Non pas le oui qui n’est que le fruit du mental mais le « oui » qui embrasse tout l’être. « Ce n’est pas compliqué. »

De plus en plus, je m’aperçois que ce qui pèse dans ma vie, ce ne sont pas les épreuves lourdes ni le handicap, mais les petits « trucs » du quotidien. Ou, pour le dire dans les mots de Montaigne : « la tourbe des menus maux* ».

Le « ce n’est pas compliqué »m’aide à m’abandonner à la vie en trouvant une solution. Voilà le génie de cette petite phrase que j’aime et qui est ma nouvelle ascèse ! « Ce n’est pas compliqué. »… »

* Montaigne, Les Essais, Paris, Gallimard, coll. »Quarto », 2009, livre III, chapitre IX.

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Extrait de : « Petit traité de l’abandon » 2012  Alexandre Jollien.

Illustrations : 1/« Sous la pluie » 2/« Partie de cache-cache » Helen Hyde 1868-1919.

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Se dire : « Ce n’est pas compliqué »…

BVJ – Plumes d’Anges.

Unité vivante…

mercredi 20 novembre 2013

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« Qualité fondamentale de l’unité vivante : se diviser, se réunir, se développer dans l’universel, persister dans le particulier, se transformer, devenir espèce,  et (comme la vie aime à se manifester dans mille conditions !) paraître puis disparaître, se solidifier, devenir fluide, coaguler, couler, se dilater, se contracter. Or, tous ces effets se produisent au même instant, toutes les choses et chacune peuvent se produire en même temps ; formation-dépérissement, création-destruction, naissance-mort, plaisir-peine, tout agit pêle-mêle, dans le même esprit, dans la même mesure : aussi tout ce qui arrive de particulier se présente-t-il toujours comme l’image, comme le symbole de l’universel. »

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Extrait de : « Maximes et pensées » : Goethe 1749-1832.

Illustrations : Cartes des pôles – Atlas géographique de Justus Perthes 1749-1816.

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Accepter les deux pôles de l’unité…

BVJ – Plumes d’Anges.

Musique intérieure…

lundi 18 novembre 2013

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« En sanscrit, le mot nada signifie « musique », mais en espagnol, il signifie « rien ». Cette signification aussi est belle, parce que la musique dont je parle est la musique du rien, c’est la musique du silence. Les mystiques l’ont appelée musique non-jouée.

Il existe une musique qui n’est pas créée, qui n’est là que comme un courant souterrain dans notre être ; c’est la musique de l’harmonie intérieure. Il existe aussi une musique dans la sphère extérieure – l’harmonie des étoiles, des planètes ; toute l’existence est comme un orchestre. Rien n’est désaccordé, si ce n’est les humains ; tout est dans une harmonie extraordinaire. C’est pourquoi les arbres, les animaux et les oiseaux ont tant de grâce. Seule l’humanité s’est enlaidie pour la bonne raison que nous avons essayé de nous améliorer ; nous avons essayé de devenir quelque chose.

Au moment où surgit le désir de devenir, on devient laid, on se désaccorde, car l’existence ne connaît que l‘être ; devenir est une fièvre du mental. Les humains ne sont jamais contents. Ce mécontentement crée la laideur, parce que les gens n’arrêtent pas de se plaindre, de se plaindre et rien d’autre. Les gens veulent ceci, veulent cela, ils ne sont jamais satisfaits ; même s’ils obtiennent quelque chose, ils en veulent davantage. Le « davantage » persiste – le mental continue à exiger encore et encore. Devenir est la maladie de l’homme.

Au moment où on renonce à devenir, soudain on entend une musique. Et quand cette musique commence à déborder, à se répandre en vous, puis à se répandre au delà de vous, sur les autres, elle devient un partage. C’est la grâce des bouddhas. Ils sont plein de musique intérieure, d’harmonie, et cette harmonie se déverse continuellement ; elle atteint aussi les autres. »

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Extrait de : “Au cœur du présent”  – Méditation 314 – Osho 1931-1990.

Illustrations : 1/« Oiseaux d’Amérique : le Marsh Wren »  John James Audubon 1785-1851  2/« Panthère » Simon-Charles Miger 1736-1828.

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Se libérer de notre mental…

BVJ – Plumes d’Anges.

Eternité…

vendredi 15 novembre 2013

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« … Il faudra bien un jour se passer de « nouvelles ». La lecture de journaux ne nous apprend jamais en effet que ce qu’on ne savait pas encore. D’ailleurs, c’est exactement ce que l’on recherche : du nouveau. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est précisément ce qu’on oublie aussitôt. Parce qu’une fois qu’on sait il faut laisser la place à ce qu’on ne sait pas encore et qui viendra demain. Les journaux n’ont aucune mémoire : une « nouvelle » chasse l’autre, chaque évènement remplace un autre, qui disparaît sans laisser de trace. Les rumeurs enflent, puis brusquement retombent. Les « on-dit » se succèdent, cascade informe et perpétuelle…

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… Mais dès qu’on marche, tout ceci n’a plus d’importance. D’être mis en présence de ce qui absolument dure nous détache de ces nouvelles éphémères qui ordinairement nous rendent captifs. C’est étonnant comme, de marcher loin, longtemps, on en vient même à se demander comment on pouvait y trouver intérêt. La lente respiration des choses fait apparaître le halètement quotidien comme une agitation vaine, maladive.

La première éternité qu’on rencontre est celle des pierres, du mouvement des plaines, des lignes d’horizon : tout cela résiste. Et d’être confronté à cette solidité qui nous surplombe fait apparaître les menus faits, les pauvres nouvelles, comme ces poussières balayées par le vent. C’est une éternité immobile, vibrant sur place. Marcher, c’est faire l’expérience de ces réalités qui insistent, sans faire de bruit, humblement – l’arbre poussé au milieu des rochers, l’oiseau qui fait le gué, le ruisseau qui trouve son cours – sans rien attendre.


Marcher fait taire soudain les rumeurs et les plaintes, arrête l’interminable bavardage intérieur par lequel sans cesse on commente  les autres, on s’évalue soi-même, on recompose, on interprète. Marcher fait taire l’indéfini soliloque où remontent les rancœurs aigres, les contentements imbéciles, les vengeances faciles. Je suis face à cette montagne, je marche au milieu des grands arbres et je pense : ils sont . Ils sont là, ils ne m’ont pas attendu, là depuis toujours. Ils m’ont indéfiniment devancé, ils continueront bien après moi.

Il arrivera bien un jour où l’on cessera aussi d’être préoccupé, accaparé par nos tâches, prisonniers d’elles – sachant que, pour beaucoup, c’est nous qui nous les inventons, qui nous les imposons. Travailler : amasser des économies, être aux aguets perpétuellement pour ne rien rater des occasions de carrière, convoiter telle place, terminer en hâte, s’inquiéter pour les autres. Faire ceci, passer voir cela, inviter un tel : contraintes sociales, modes culturelles, affairement… Toujours à faire quelque chose, mais être ? On laisse pour plus tard : il y a toujours mieux, toujours plus urgent, toujours plus important à faire. On remet à demain. Mais demain porte avec lui les tâches du surlendemain. Tunnel sans fin. Et ils appellent cela vivre… »

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Extraits de : « Marcher, une philosophie » 2009 Frédéric Gros.

Tableaux : 1/« Lac de Thun »  Leberecht Lortet 1826-1901  2/« Mont Wendelstein »  Carl Spitzweg 1808-1855  3/« Le Grossvenediger »  Anton Hansch 1813-1876.

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Être plutôt que faire…

BVJ – Plumes d’Anges.

Gentillesse…

mercredi 13 novembre 2013

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À NOTER DANS NOTRE CŒUR…

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« La gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre

et qu’un aveugle peut voir »

Mark Twain

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Tendre une main, rester humble, sourire, partager, aider, consoler, écouter, faire ensemble, aimer, positiver…

13 NOVEMBRE : JOURNÉE DE LA GENTILLESSE

Ce jour pour se souvenir d’être gentil avec les autres et avec soi-même tous les jours de l’année…

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Tableaux de : 1/« La rédaction » 2/« Classe en promenade » Albert Anker 1831-1910.

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Être confiant, la gentillesse est contagieuse

BVJ – Plumes d’Anges.

Croire en soi…

lundi 11 novembre 2013

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« On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains évènements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe…

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… Parfois la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez…

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… Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que voulez réellement devenir. Le reste est secondaire…

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… Soyez insatiables, soyez fous. »

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Extraits du discours de Steve Job prononcé le 12 juin 2005 à l’Université Stanford.

Traduction intégrale —> ICI

Tableaux : 1/« Pommiers dans un pré »  Edward Mitchell Bannister 1828-1901  2/« Pomme sur une assiette »  Edouard Manet 1832-1883.

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Faire ce que l’on aime, aimer ce que l’on fait…

BVJ – Plumes d’Anges.

Plaisir friand…

vendredi 8 novembre 2013

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« … La gourmandise est une préférence passionnée, raisonnée et habituelle pour les objets qui flattent le goût.

La gourmandise est ennemie des excès ; tout homme qui s’indigère ou s’enivre court risque d’être rayé des contrôles.

La gourmandise comprend aussi la friandise qui n’est autre que la même préférence appliquée aux mets légers, délicats, de peu de volume, aux confitures, aux pâtisseries, etc. C’est une modification introduite en faveur des femmes et des hommes qui leur ressemblent.

Sous quelque rapport qu’on envisage la gourmandise, elle ne mérite qu’éloges et encouragements.

Au moral, c’est une résignation implicite aux ordres du créateur, qui, nous ayant ordonné de manger pour vivre, nous y invite par l’appétit, nous soutient par la saveur, et nous en récompense par le plaisir.

Sous le rapport de l’économie politique, la gourmandise est le lien qui unit les peuples par l’échange réciproque des objets qui servent à la consommation journalière.

C’est elle qui fait voyager d’un pôle à l’autre les vins, les eaux-de-vie, les sucres, les épiceries…  « 

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Extrait de : « Physiologie du goût » – Méditation XI – Jean-Antelme Brillat-Savarin 1755-1826.

Tableaux : 1/« Enfants nus cueillant des pommes »  Ludwig von Zumbush 1861-1927.

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Voilà, après de telles révélations,

nous pouvons enfin passer aux choses sérieuses,

soyons FOUS, suivez-moi, la gourmandise n’a pas de frontières !

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– LA TARTE ITALIENNE –

(vénitienne ?)

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Ingrédients : 1 kg de pommes, 150 g de beurre fondu, 2 œufs, le jus d’1/2 citron, 60 g de cubes d’orangettes confites, 10 cl de Grand Marnier, chapelure, 150 g de sucre, 150 g de farine, 1 cuillère à café de levure, sel.

Réalisation : Dans un saladier, travailler 100 g de beurre fondu avec 100 g de sucre et une pincée de sel. Ajouter les œufs, puis la farine et la levure sans cesser de mélanger.

L’appareil doit être assez liquide pour être étalé sur le fond d’un plat à tarte beurré, saupoudré de chapelure, d’environ 26 cm de diamètre.

Dans un autre saladier, mouiller les pommes épluchées coupées en fines rondelles avec le jus de citron, verser les 50 g de sucre et les 50 g de beurre fondu restants, bien mélanger, ajouter la liqueur et en dernier, les écorces d’orangettes confites.

Verser le tout sur la pâte, égaliser, enfourner à 180 °(200° dans mon four) pendant environ 1 heure.

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Recette empruntée à : « Brunetti passe à table » 2012  Donna Leon et Roberta Pianaro.

Photos BVJ

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Avoir la gourmandise voyageuse…

BVJ – Plumes d’Anges.