Archive pour août 2012

Lune bleue…

vendredi 31 août 2012

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Ces jours derniers, la planète MARS était célébrée…

Aujourd’hui, sur un autre plan, honorons la LUNE, surtout lorsque certains lui donnent le doux nom de Lune bleue !

Mettons-nous sur notre 31,

veillons à croire en nos RÊVES,

accueillons une INSPIRATION nouvelle,

détendons-nous JOYEUSEMENT,

apprécions la BEAUTÉ DU MONDE à sa juste valeur,

faisons silence pour mieux entendre le chant de notre INTUITION…

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« La preuve que la lune est habitée, c’est qu’il y a de la lumière. »

Francis Blanche

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JOYEUSE PLEINE LUNE !

BEAU WEEK END À TOUS ET À TOUTES !

Tableaux : 1/« Brise maritime »  George Henry Boughton 1834-1905  2/« Clair de lune dans les Alpes »  Thomas Millie Dow 1848-1919.

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Un moment pour chaque chose, chaque moment est unique…

BVJ – Plumes d’Anges.

Voie d’or…

lundi 27 août 2012

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« Soyons comme le soleil ! Oublions

Qui nous mène sur la voie d’or.

Souvenons-nous seulement qu’éternellement, vers autre chose,

Vers le Nouveau, le Fort, le Bien, le Mal,

De geste éclatant nous nous emportons en un songe somptueux.

Toujours implorons le non-terrestre

Dans notre vouloir terrestre !


Comme le Soleil toujours jeune

Caressons les fleurs, les fleurs qui flamboient,

L’air transparent, et tout ce qui est d’or !


Es-tu heureux ?… Sois deux fois plus heureux,

Et sois l’incarnation du rêve soudain !

Ah ! Ne pas s’attarder dans l’immobile !

Plus loin, encore plus loin, jusqu’à la limite sacrée,

Plus loin nous attire le terme fatidique :

Dans l’Éternité, où de nouvelles fleurs s’allumeront…


Soyons comme le Soleil, il est jeune

Et en cela s’atteste le vœu de la Beauté ! »

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Extrait de : « Quelques poèmes » Constantin Dimitrievitch Balmont 1867-1942.

Tableaux : 1/« Petit frère » 2/« Jeune fille »  Norah Neilson Gray 1882-1931.

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Sans cesse, aller vers la lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.

Vivre…

jeudi 23 août 2012

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… »Faisons vœu d’être heureux…

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… Chacun doit faire ce qu’il peut. Et se laisser guider par le plaisir et non le devoir…

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… Tout dépend du regard que l’on pose sur la vie…

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… Essayons de changer de point de vue sur les choses. La vieillesse est peut-être ce temps où l’on peut à la fois se dire je suis jeune, j’ai comme un cœur d’enfant prêt à découvrir la nouveauté, prêt à créer, à inventer, et en même temps, je me sens vieille, c’est à dire j’ai vécu, je suis chargée de toute une expérience de vie et je vais trouver ma place…

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… À nous de transformer le sens de la vie donné en un sens construit. À nous de vivre ce que la vie nous offre. Elle nous offre de devenir. Devenons. Devenons ce que nous sommes, à savoir des vivants.

C’est ce que veut dire le terme « accepter », qui est l’accomplissement du mûrissement. On pense qu’accepter consiste à se résigner. C’est une erreur. Qui accepte dit oui à la vie, parce qu’il le veut. Qui se résigne dit oui à la vie malgré lui en ne cessant de la refuser…

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… Vivre ne consiste pas à perpétuer son corps mais à faire vivre ce qui a de l’âme. Qu’est-ce-que le monde qui est le nôtre fait de l’âme ? Vieillir, mûrir, c’est s’ouvrir au temps de l’âme. Quand le corps est moins vigoureux, quand il répond moins à nos désirs, il ne reste pas rien. Il reste l’âme. L’âme, c’est ce qui vit en nous. C’est ce qui vit à l’intérieur de chaque chose. C’est la vie active, cachée de nous-mêmes et de ce qui nous entoure. On découvre l’âme quand on s’arrête et que l’on écoute. Alors, dans l’immobile et le silence on entend monter la musique de la vie… Tout désormais vient de l’intérieur…

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… Cette vie commence par un geste simple. Ce geste consiste à tenter de vivre et pas simplement de survivre. Survivre c’est ce que nous faisons quand nous accomplissons tout ce qu’il faut pour ne pas périr. Pour ne pas mourir de faim, de soif, de froid… Vivre, c’est quelque chose qui commence quand, étant capable de survivre, on se rend compte que survivre ne suffit pas. Il faut quelque chose en plus. On a besoin de se sentir exister et sentir que tout existe. On sent que tout existe,  quand on est en mesure de donner du sens à ce que l’on est et à ce qui est…

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… Le secret de la liberté selon les stoïciens, un secret qui se résume ainsi : « Veuille que ce qui arrive arrive comme il arrive et non comme tu désires que cela arrive et tu seras libre. Rien ni personne ne pourra quelque chose contre toi. » Quand on veut ce qui arrive, on n’est plus dans l’évènement qui arrive, mais dans le oui à l’évènement. On passe sur un autre plan. On se libère de l’évènement. Ce n’est dès lors plus l’évènement qui nous détermine, c’est nous qui le déterminons. Il change de sens. Il devient possible d’en tirer un bon usage en se l’appropriant…

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… Rien ne nous est contraire quand on n’alimente pas le conflit. On gagne de précieuses forces en agissant ainsi… »

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Extraits de : « Une vie pour se mettre au monde » 2010  Marie de Hennezel et Bertrand Vergely.

Tableaux : 1/« Enfant endormi » Bernardo Strozzi 1581-1644  2/« Peintre à son chevalet »  Luigi Busi 1838-1884  3/« Soirée d’adieu »  Alexei Ivanovitch Korzukhin 1835-1894.

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À chacun, sa belle partition…

BVJ – Plumes d’Anges.


Rafraîchissement…

dimanche 19 août 2012

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« Les gouttes de rosée tombent

une par une.

Ce monde est parfait. »

Issa (Kobayashi) 1763-1828.

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« Le miroir sacré,

clair et brillant,

reflète des fleurs de neige. »

Bashô 1644-1694.

Tableaux : 1/« Lac de Côme »  Myles Birket Foster 1825-1899   2/« Villa Cipressi- Lac de Côme »  Émilie Mediz-Pelikan 1861-1908.

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Se rafraîchir dans l’eau des belles mémoires…

BVJ – Plumes d’Anges.

Délectation…

mercredi 15 août 2012

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Nature morte - 1782

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Apprécier de doux DESSERTS…

Se régaler de belles FRIANDISES…

Se délecter de splendides SUCRERIES…

Être GOURMANDS et GOURMANDES, tout simplement !

Baladant sur la toile, un GÂTEAU a chatouillé mes PAPILLES…


C’était chez Armelle  —> ESPRIT FAUBOURG


Ayant deux figuiers dans mon BEAU JARDIN,

arbres de RICHESSE et de GÉNÉROSITÉ,

je ne pouvais que RÉALISER et PARTAGER à mon tour cette recette,

bien m’en a pris !

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Si vous succombez à la tentation,

il vous faudra :

500 g de figues, 250 g de farine, 125 g de beurre mou, 150 g de sucre en poudre, 2 c. à soupe de sucre roux, 2 œufs entiers et 2 jaunes, la moitié d’un sachet de poudre d’amandes et la moitié d’un sachet de levure.

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Vous saupoudrerez le sucre roux dans un moule beurré et y déposerez les figues coupées en deux.

Dans une jatte, vous mélangerez beurre et sucre, puis ajouterez les œufs entiers, les jaunes, la farine, la poudre d’amandes et la levure.

Vous verserez cette préparation sur les figues et enfournerez 30 minutes.

Armelle indiquait une température d’environ 200°, mon petit four à chaleur tournante a choisi 250°, c’était parfait !

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Bon, les filles à vos fourneaux, ce gâteau ne vous décevra pas ! Et si par hasard des messieurs veulent se lancer, qu’ils n’hésitent pas…

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Merci Armelle !

Tableau : « Nature morte »   Jean-Étienne Liotard 1702-1789.

Photos BVJ

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Apprécier la douceur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Autre chose…

samedi 11 août 2012

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… » Nous savons bien, dans la mémoire consciente, le mal que nous avons parfois à nous rappeler un souvenir dont nous avons besoin, et pour lequel notre pensée tâtonne, cherchant des repaires inattendus et des ressemblances complices…

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… Et je m’émerveille de penser que ces révélations du passé sont là, quelque part et que nous avons tant de peine à les accueillir et à les identifier. Tout se passe comme si un souvenir riche et lumineux s’accrochait ainsi à n’importe quoi de connu pour arriver enfin, si nous en avons assez de loisir et de liberté intérieure pour en accueillir le don, à notre perception consciente.

Les souvenirs seraient donc là, réels, capables de se présenter un jour, au moment favorable, et cette certitude était aussi précieuse que la révélation elle-même…

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… Le résultat est là : encore aujourd’hui, dans ma chambre parisienne, je sens, physiquement, à n’en pas douter, la caresse de cette eau immobile et transparente. Cette fraîcheur revit en moi, et cette transparence autour de moi, si étrangement irréelle. J’étais dans un monde de rêve, mais on ne peut plus concret, sensuel et proche.

J’accepte donc, en théorie, l’idée qu’il y a là une grande part d’imagination, mais, spontanément, mon être s’y refuse : la caresse de l’eau dans la grotte bleue est une sensation que je ne puis renier.

En tout cas, l’important n’est pas là : il est dans le fait que cette sensation et cette perception si particulière soient restées en moi tout ce temps ; le trésor était demeuré là, bien caché, enfoui depuis si longtemps ! Et, tout à coup, tout m’était rendu, tout m’était offert, peut-être embelli par l’imagination, mais en tout cas plus lumineux que ce qui m’entourait et m’occupait dans la vie. C’était comme si on entrouvrait un grand voile, me livrant, un instant, une lumière céleste…

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… En effet, tout le monde en conviendra, il y a autre chose que les journées qui se suivent les unes après les autres, du lever au coucher, du travail à la fatigue, des protestations aux révoltes. Il y a autre chose que ces buts d’enrichissement immédiat ou de survie sans projet particulier, qui font que nos vies s’usent sans jamais viser vers quoi que ce soit de bon, de noble et d’important. Il y a autre chose que cette façon de marcher, les yeux au sol, avec un regard mauvais pour son voisin, sans rien entreprendre, sans rien espérer. Il y a autre chose que le sexe et l’argent, et même la prétendue gloire de jouer un rôle à coups d’intrigues plus ou moins sordides. À partir de toutes petites surprises que vous ménage parfois l’attention au réel, on découvre qu’il y a autre chose que de vivre pour rien : il y a cette possibilité d’obéir à cet élan intérieur tourné vers un monde entrevu, lumineux, durable, qui est peut-être à portée de main pour chacun de nous… ».

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Extraits de : « Les révélations de la mémoire »  Jacqueline de Romilly 1913-2010.

Tableaux : 1/ »Soir d’été » 2/« Crique sur les îles de Schoals » 3/ « Chez la fleuriste » 4/ « Celia Thaxter dans son jardin »  Frédéric Childe Hassam 1859-1935.

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Percevoir autre chose, s’attacher à le faire éclore…

BVJ – Plumes d’Anges.



Cadeau des cieux…

mercredi 8 août 2012

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« … Ma soif de savoir est intermittente, mais mon envie de baigner ma tête dans des atmosphères inconnues à mes pieds est pérenne et constante. Le plus haut point que nous puissions atteindre n’est pas le savoir, mais la sympathie avec l’Intelligence… Vis libre, enfant de la brume, et, en ce qui concerne le savoir, nous sommes tous des enfants de la brume…

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… Nous étreignons la terre, mais nous la parcourons rarement ! M’est avis que nous pourrions nous élever un peu plus. Nous pourrions au moins grimper à un arbre. J’ai trouvé mon compte en grimpant à un arbre une fois. C’était un grand pin blanc au sommet d’une colline, et bien que mes habits furent salis par la résine, je fus bien dédommagé car je découvris de nouvelles montagnes à l’horizon que je n’avais jamais vues auparavant, et tant de choses en plus de la terre et des cieux. J’aurais pu marcher au pied de l’arbre pendant soixante-dix ans, et pourtant je ne les aurais sans doute jamais vus. Mais, par-dessus tout, j’ai découvert autour de moi, c’était vers la fin du mois de juin, au bout des plus hautes branches uniquement, de minuscules et délicates fleurs rouges en forme de cônes, la fleur fertile du pin blanc tournée vers le ciel. J’ai emporté sur-le-champ le bourgeon le plus haut… La Nature a, dès le commencement, déployé les minuscules fleurs de la forêt uniquement vers les cieux, au-dessus de la tête des hommes et dissimulées à leur regard… ».

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Extraits de : « De la marche »  Henry David Thoreau 1817-1862.

Tableaux : 1/ L’agneau »  Jacobus Simon Kever 1854-1922  2/ « Paysanne se reposant »  Hélène Marie Stromeyer 1834-1924.

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S’élever et découvrir le cadeau des cieux…

BVJ – Plumes d’Anges.



Lumineuse ouverture…

dimanche 5 août 2012

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« … Le thème de l’amitié nourrit toutes nos littératures… Ici les

personnages de Mr Rat et Mr Taupe s’échangent des vues inédites sur

eux-mêmes et sur le monde. Chacun d’eux essaie de mettre en avant la

meilleure part de l’autre, chacun veut permettre à l’autre de se

montrer sous son jour le plus délicat, le plus brillant. Certes, Mr Taupe

serait perdu sans Mr Rat qui lui sert de guide, mais sans l’esprit

aventureux dont son ami sait faire preuve, Mr Rat n’aurait aucune

chance de sortir de sa réserve devant le monde : il resterait dans son

trou…

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… Ensemble ils transforment en royaume d’Arcadie l’univers banal

qui les environne… ».

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« Le vent dans les saules »  Kenneth Graham (1859-1932) – Extrait de la préface d’Alberto Manguel.

Tableaux : 1/ « Chatons » 2/ « La balle rouge » 3/ « Deux chats »  Sophie Sperlich 1863-1906.

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Permettre à l’autre de déployer sa plus belle lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.

Ordre heureux…

jeudi 2 août 2012

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« Laissez le Milieu et l’harmonie s’établir parfaitement,

et un ordre heureux règnera ente le ciel et la terre.

Toutes les choses fleuriront et s’épanouiront. »


« L’invariable Milieu »  1, 5 – Confucius 551-479 av. JC.

Tableau : « Jamestown – Rhode Island »  William Trost Richards 1833-1905.

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Avancer d’un pas léger…

BVJ – Plumes d’Anges.