Archive pour mai 2016

Mères veillantes…

dimanche 29 mai 2016

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« … Les lendemains qui chantent, c’est aux mères qu’on les doit. Leur amour si humble, qui se croit impuissant ou du moins incapable de changer le cours des évènements, c’est ce souffle chargé de tant d’heures de patience, de larmes et de sourires, qui pousse la frêle embarcation vers la terre promise et rend la traversée possible… »

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MÊME SI EN CERTAINS LIEUX LE CIEL EST GRIS,

JE NOUS SOUHAITE « TOUT LE BONHEUR DU MONDE »,

QUE NOTRE CŒUR FASSE DE CE JOUR UNE FÊTE BELLE, TENDRE ET JOYEUSE !

Extrait de : « Les merveilleuses mères veilleuses » 2003  François Caragnon.

Tableau : « Les bébés de mer »  Max Bohm 1868-1923.

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Initier la tendresse et la joie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Ainsi va…

jeudi 26 mai 2016

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« … Ainsi, il s’élevait toujours, devenant de nouveau petit et de plus en plus petit, là-haut, dans le silence ; et il a été vu contre la neige, puis il a été vu contre le ciel, ayant atteint l’entaille ; debout alors là, dans cette fenêtre, quand tout à coup ce qu’il y a de l’autre côté de la chaîne vous saute contre, et une moitié de monde pas connue est connue, venant à nous d’une seule fois. Là sont rangés autour de vous à nouveau des milliers de tours, de dents et d’aiguilles, et, à cause de l’éloignement, il semble qu’on soit au-dessus d’elles, bien qu’elles soient blanches, toutes blanches et, quand le soleil vient les frapper, dorées ou roses : en marbre rose, ou en métal, en or, en acier, en argent ; faisant tout autour de vous comme une couronne de pierreries… »

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Extrait de : « La grande peur dans la montagne »   Ferdinand Ramuz 1878-1947.

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Ainsi va la vie…

Ne nous faut-il pas, souvent, marcher sur de plats chemins

puis suivre des sentiers escarpés,

avancer, avancer toujours,

avec comme seule compagne, une destination inconnue ?

Ne nous faut-il pas, plus souvent, oser les sentiers de traverse,

ou tout simplement OSER vivre ?

Parfois, approchant une crête,

l’inconnu fait place à une féérie,

la vie se fait cadeau…

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Tableaux : 1/« Matin dans la Sierra Nevada »  Thomas Moran 1837-1926   2/« Dessin pour une couronne d’Archiduc »  Richard Fallenböck 1859-1891.

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Oser vivre la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Lettres d’or…

lundi 23 mai 2016

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« … Reconnaître l’autre en tant que sujet, c’est accepter de le perdre en tant qu’objet…

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… Lorsque dans une famille, aucun adulte ne tient sa place, l’enfance s’en trouve abîmée, voire détruite. Il en est de même dans le monde. Alors, c’est la poésie qui est en ruine…

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… Quand un obstacle se présente, une délivrance est à l’approche. Celle dont l’obstacle nous barre justement le chemin et qu’il nous est demandé de dépasser…

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… Dans les choix qui sont les nôtres, deux voies seulement sont possibles. Servir la lumière ou l’ombre. Il n’y a pas d’entre-deux en la matière. Ceux qui ne se déterminent pas, dans leur inconscience, collaborent. Et en effet, « il y a des vies où personne n’est là ». Affamer le pire en soi, c’est refuser de collaborer…

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… C’est le divin qui frappe. Et il me semble que je l’entends enfin. Enfin, je comprends dans quel sens s’ouvre la porte. Je poussais alors qu’il suffisait de laisser entrer. Cela cesse doucement de vouloir en moi pour accueillir…

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… L’état de grâce que j’ai connu me manque par moments, mais il me semble pouvoir le toucher de nouveau, lorsque, au milieu de mon jardin, j’éprouve toute chose comme étant à sa place, sans volonté de puissance ni de rejet…

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… Aimer, c’est se retirer pour laisser être…

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… Il faut aller plus loin encore : aimer sans le désir de sauver.

Aimer pour rien. Sans aucune volonté d’amener vers la lumière.

Que l’amour à l’égard d’autrui soi la lumière elle-même.

Aimer sans intention. Même pas celle d’éclairer.

Il n’y a personne à emmener. Personne à emmener nulle part excepté soi-même…

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… Oui, la vie nous rabote. Jamais pour rien. Jamais pour blesser, mais pour nous façonner au plus parfait, et ainsi nous contraindre à la joie… »

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Extraits de : « Lorette » 2016 Laurence Nobécourt.

Tableau : « Portrait d’Anna Rosina Marquart »  Michaël Conrad Hirt 1613-1671.

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Vivre le trésor que nous sommes…

BVJ – Plumes d’Anges.

Feuille voyageuse…

jeudi 19 mai 2016

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« Si loin de ton rameau,

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« Lungi dal propio ramo,

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Pauvre feuille fragile,

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Povera foglia frale,

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Où vas-tu ? – De ce hêtre,

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Dove vai tu ? Dal faggio

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Où je naquis, là-bas, le vent m’a déchirée ;

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Là dov’io nacqui, mi divise il vento.

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De ce jour, dans son vol,

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Esso, tornando, a volo

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Il m’entraine en tournant

Du bosquet vers les champs, et du val vers les monts.

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Dal bosco alla campagna,

Dalla valle mi porta alla montagna.

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Avec lui, voyageuse,

J’ignore tout sinon que je vais sans repos ;

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Seco perpetuamente

Vo pellegrina, e tutto l’altro ignoro.

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Je vais où vont les choses,

Où naturellement…

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Vo dove ogni altra cosa,

Dove naturalmente

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Va la feuille de rose

Et celle de l’ormeau. »

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Va la foglia di rosa,

E la foglia d’alloro. »

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« Imitation » (« Imitazione ») Extrait des Canti de Leopardi 1798-1837.

Rome – Photos BVJ

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Hêtre sous le Charme…

BVJ – Plumes d’Anges.

Dolce vita…

dimanche 8 mai 2016

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« Cela me fait sourire

un printemps à nouveau

sous le ciel du voyage »

– Bashô –

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Je m’absente quelques jours… et vais rejoindre,

le cœur empli de gratitude,

le doux pays d’Italie.

Si vous voulez prendre place à mes côtés,

voici pour vous aussi des

(un clic ici)  —> VACANCES ROMAINES

Les voyages, c’est bien connu, enchantent l’âme,

merci de votre passage ici,

à bientôt,

baci…

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Illustrations : 1/« Maison de gardien, parc de la Villa Borghese à Rome »  Christoffer Wilhelm Eckersberg 1783-1853   2/« Terrasse supérieure de la Villa d’Este »  Ettore Roesler Franz 1845-1907.

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Conjuguer notre vie au présent…

BVJ – Plumes d’Anges.

Légèreté sérieuse…

jeudi 5 mai 2016

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« Seuls ceux qui prennent avec légèreté ce que le monde prend au sérieux

peuvent prendre au sérieux ce que le monde prend avec légèreté. »

Zhang Chao « De l’importance de vivre »  Lin Yutang.

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AUJOURD’HUI, ME VIENT UNE SÉRIEUSE ENVIE DE LÉGÈRETÉ…

J’AI CONFIANCE EN LE MONDE ET ME TOURNE

VERS UNE DOUCEUR QUI FAIT PLANER

TOUT GOURMAND QUI SE RESPECTE…

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– FONDANT AUX FRAMBOISES –

Ingrédients : 125 g. de mascarpone – 60 g. de beurre mou – 100 g. de sucre en poudre (vanillé pour moi) – 2 œufs – 200 g. de farine – 50 g. de poudre d’amandes – 1 sachet de levure – 1 pincée de sel – environ 200 g. de framboises fraiches.

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Réalisation : Fouetter le beurre, le mascarpone et le sucre. Ajouter les œufs un par un, puis la farine, la poudre d’amandes et le sel. Bien mélanger, incorporer « négligemment » les fruits, sans trop remuer. Verser dans un moule à cake beurré, enfourner 40 minutes à 180° (50 minutes dans mon petit four à 200°). Laisser tiédir avant de démouler délicatement, décorer avec du sucre glace, servir nature ou avec de la confiture, un peu de glace à la vanille…

et surtout apprécier ces bonnes choses et les partager avec les gens qu’on aime, ce sont des instants tellement précieux !

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Recette inspirée d’une recette du NET.

Illustration : « Framboises rouges »  Ellen Isham Schutt 1873-1955.

Photos BVJ.

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Se distraire voluptueusement…

BVJ – Plumes d’Anges.

Luminaire…

lundi 2 mai 2016

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« J’aime les bougies

qui creusent lentement

profondément


le lit de leur aura


c’est si difficile

de maintenir l’équilibre

entre l’ardeur de la flamme

et la froideur de la cire.


Je voudrais

un jour

vivre jusqu’à son terme

annoncé


la lumière. »

Extrait de : « Anthologie de la poésie chinoise » – Poème de la dynastie Tang VIIIème siècle.

Tableau : « Femme devant une bougie se consumant »  Alfons Mucha 1860-1939.

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Trouver en soi ce beau chemin de lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.