Archive pour avril 2013

Pluie…

lundi 29 avril 2013

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Les Anciens ne disaient-ils pas :

« PRINTEMPS PLUVIEUX, PRINTEMPS HEUREUX  » ?

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Cette année, que de bonheur en perspective !

Les jardins exultent, si nous mettions nos cœurs à l’unisson ?…

Photo BVJ

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Rechercher l’harmonie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Guérir…

vendredi 26 avril 2013

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« … Notre monde est malade. Mais la crise économique  et financière actuelle n’est qu’un symptôme de déséquilibres beaucoup plus profonds…

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… Sans une transformation de soi, aucun changement du monde ne sera possible… Comme Gandhi l’a si bien exprimé : « Soyez le changement que vous voulez dans le monde. »…

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… La civilisation occidentale n’est pas en train de mourir, mais elle se métamorphose à l’échelle du monde en intégrant d’autres schèmes culturels qui lui étaient étrangers…

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… Impossible fuite en avant… Illusoire retour en arrière…

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… Aujourd’hui, la médecine occidentale prend en charge les symptômes et s’interdit de remonter aux causes premières. L’homme se guérit comme l’automobile se répare, mais l’homme n’est pas une machine – c’est tout le problème…

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… À quel niveau agir pour que le monde change ? … La réponse se situe évidemment à plusieurs niveaux. Mais je suis convaincu que c’est l’individu – chaque individu, vous, moi – qui détient aujourd’hui la principale clé de la résolution des problèmes…

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… Voilà qui me semble d’une limpide évidence : c’est quand la pensée, le cœur, les attitudes de la majorité auront changé que le monde changera. Ce constat va bien au delà des réponses techniques, du savoir intellectuel ou scientifique qui peuvent ponctuellement résoudre l’un ou l’autre des problèmes que nous affrontons, mais qui ne peuvent suffirent à mener à la guérison globale et en profondeur de nos maux. La solution doit venir de chacun de nous, appelé à un travail sur soi, à une conversion du regard, à un changement de mode de vie. C’est la somme des individualités qui créera une collectivité nouvelle. Il s’agit donc pour chacun, d’examiner ce qui, en lui et dans sa vie, contribue à empoisonner le monde, de revoir ce qui, dans sa manière d’être ou de vivre, concourt aux dysfonctionnements et aux malheurs du monde…

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… Diogène  d’Œnanda, disciple d’Épicure, qui vécut en Anatolie à la fin du IIème siècle de notre ère, faisait déjà remarquer que « la richesse anormale ne sert pas plus que l’eau à un vase qui déborde »(Fragment 108)

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… La réussite et l’harmonie d’une vie ne dépendent pas uniquement des conditions extérieures, mais aussi, et sans doute davantage encore, des liens que nous tissons avec les autres ; de la capacité que nous avons à regarder la beauté partout présente dans le monde et à expérimenter le sacré ; de la possibilité de nous réaliser dans ce pour quoi nous sommes faits… »

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Extraits de : « La guérison du monde » 2012 Frédéric Lenoir.

Tableaux : 1/« Intérieur avec femme »  Carl Holsoe 1863-1935  2/« Scène de plage »  Winslow Homer 1836-1910.

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Mettre en lumière une autre voie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Arc-en-ciel…

mercredi 24 avril 2013

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« La vie est comme un arc en ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. »

Jules Renard

Tableau : « Coucher de soleil en Arctique »  William Bradford 1823-1892.

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Créer les couleurs de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Compassion…

lundi 22 avril 2013

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« … L’amour est un état d’esprit qui apporte paix, joie et bonheur. La compassion est un état d’esprit qui ôte à l’autre sa souffrance. Chacun de nous porte en soi les graines d’amour et de compassion et peut développer les merveilleuses sources de leur énergie. Nous pouvons nourrir l’amour inconditionnel, qui n’attend rien en retour et donc ne génère ni anxiété ni souffrance.

L’essence de l’amour et de la compassion est la compréhension, la capacité de reconnaître les souffrances physiques, matérielles et psychologiques d’autrui, de nous mettre dans la peau de l’autre. Nous pénétrons son corps, ses sentiments et ses formations mentales et ressentons en nous sa souffrance. L’observation extérieure creuse, faite en étranger, ne suffit pas à la déceler. Nous devons ne faire qu’un avec l’objet de notre observation. Étant en contact avec la souffrance d’autrui il naît en nous un sentiment de compassion. Être compatissant veut littéralement dire souffrir avec…

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… L’esprit d’amour apporte paix, joie et bonheur à nous-mêmes et à autrui ; l’observation attentive est l’élément qui nourrit l’arbre de la compréhension dont les plus belles fleurs sont l’amour et la compassion. Pour réaliser l’esprit d’amour nous devons aller vers la personne qui a fait l’objet de notre observation, de sorte qu’il ne reste pas seulement un fruit de notre imagination mais devienne source d’énergie capable d’abreuver le monde. Méditer sur l’amour ce n’est pas se contenter de rester assis sans bouger à visualiser notre amour qui se répand dans l’espace, comme des ondes sonores et lumineuses. De même que le son et la lumière pénètrent partout, ainsi le font l’amour et la compassion. Mais si notre amour est purement imaginaire, il y a peu de chance qu’il ait quelque réel pouvoir. C’est dans la vie quotidienne même et le contact réel avec autrui que nous pouvons tester l’esprit d’amour, savoir s’il existe vraiment et évaluer son degré de stabilité. L’amour réel est visible dans notre vie courante, dans notre comportement vis-à-vis d’autrui et du monde. L’amour prend sa source profondément en nous et nous pouvons aider autrui à être très heureux. Une parole, un acte ou une pensée ont le pouvoir de réduire la souffrance de quelqu’un et lui donner la joie. Une parole peut apporter réconfort et confiance, détruire le doute, éviter à quelqu’un de commettre une erreur, résoudre un conflit ou ouvrir la porte de la libération. Un geste peut sauver la vie de quelqu’un ou lui permettre de saisir une occasion rare. Et il en est de même d’une seule pensée, car toute pensée conduit à parler et à agir. Si l’amour est dans notre cœur, chaque pensée, parole ou acte peut opérer un prodige. La compréhension étant le fondement même de l’amour, les paroles et les actions qui en procèdent sont toujours d’une grande aide… »

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Le saviez-vous ?

Mardi 23 avril 2013 a lieu la

JOURNÉE DE LA COMPASSION

Si vous voulez des informations à ce sujet, c’est —> ICI

Extraits de : « La sérénité de l’instant » 1992  Thich Nhat Hanh.

Tableaux : 1/ »Poupées japonaises et éventails »  Paul Peel 1860-1892  2/« Fleurs »  Victoria Dubourg 1840-1926.

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Cultiver des graines d’amour et de compassion…

BVJ – Plumes d’Anges.

Ensemble…

vendredi 19 avril 2013

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« Un jour tous les oiseaux du monde, ceux qui sont connus et ceux qui sont inconnus, se réunirent en une grande conférence.

Quand ils furent réunis, la Huppe, tout émue et pleine d’espérance, arriva et se plaça au milieu d’eux.

Huppe : Chers oiseaux, je passe mes jours dans l’anxiété. Je ne vois parmi nous que querelles et batailles, pour une parcelle de territoire, pour quelques grains de blé. Cet état de choses ne peut pas durer. Pendant des années j’ai traversé le ciel et la terre. J’ai parcouru un espace immense et je sais beaucoup de secrets. Écoutez-moi. Nous avons un roi. Il nous faut partir à sa recherche. Sinon nous sommes perdus.

Oiseaux : – Un roi ! Nous avons eu beaucoup de rois ! Qu’avons-nous à faire d’un autre roi ?

Huppe : – Oiseaux négligents, attendez ! Celui dont je parle est notre roi légitime. Il réside derrière le mont Câf. Son nom est Simorgh. Il est le vrai roi des oiseaux. Il est près de nous, et nous en sommes éloignés. Le chemin pour parvenir jusqu’à lui est inconnu. Il faut un cœur de lion pour le suivre. Toute seule, je ne peux pas. Mais ce serait pour moi une honte que de vivre sans y parvenir.

Héron : – Est-on bien sûr que le Simorgh existe ?

Huppe : – Oui. Une de ses plumes tomba en Chine au milieu de la nuit et sa réputation emplit le monde entier. Cette trace de son existence est un gage de sa gloire. On a fait un dessin de cette plume. Tous les cœurs portent la trace de ce dessin. Regardez.

La Huppe déplie un morceau de soie sur lequel est dessinée une plume.

Les oiseaux s’approchent pour regarder le dessin. À côté de la plume, il y a quelques caractères chinois. Un des oiseaux demande :

Colombe : – Qu’y a-t-il d’écrit ?

Huppe : – « Partez à ma recherche – serait-ce en Chine. »… »

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Extrait de : « La conférence des oiseaux » Farid Al-din Attar XIIème siècle – adaptation de Jean-Claude Carrière- 1979.

Illustrations : 1/« Huppe sur bambou »  Zhao Mengfu 1254-1322  2/« Volées d’oiseaux sur fleurs et bambous »  Bian Jingzhao 1356-1428.

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Partir ensemble à la recherche des bonnes nouvelles…

BVJ – Plumes d’Anges.

Attente…

mercredi 17 avril 2013

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« Dis donc ce qui vient de toi.

Dis  tout ce qui te soulève

Au dessus des contingences.

Le monde attend d’être dit,

Et tu ne viens que pour dire.

Ce qui est dit t’est donné :


Le monde et son mot de passe.

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Poème extrait de : « Cantos toscans » 1999  François Cheng.

Tableaux : 1/« Sommets enneigés » 2/« Campagne dans le Massachusetts »  John Williamson 1826-1885.

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Qu’attendons-nous ?…

BVJ – Plumes d’Anges.

Bonheur…

lundi 15 avril 2013

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« … Le bonheur est une rencontre. Une rencontre réussie entre nous et la vie. Grâce à nous. À notre capacité de bonheur. Une telle rencontre porte un nom. Elle s’appelle la douceur.

Car la douceur, qui est absence de dureté et de violence, est l’état même de tout ce qui ne rencontre pas d’obstacle.

La vie peut s’écouler en moi ?

Moi-même je puis me dilater dans la vie ?

Tout est devenu doux. La douceur règne. Plus rien ne fait obstacle. Ni la vie. Ni moi. Beauté de cet instant. Bonheur de cet instant.

Bonheur de sentir que la vie s’écoule en nous. Bonheur de couler des jours heureux et de voir s’ouvrir la vie à travers ces jours heureux. Car d’où viennent-ils ces jours heureux ? D’où vient le fait que la vie puisse être ainsi si douce ? L’amour est dans la vie. Mais pour être si douce , la vie n’est-elle pas dans l’amour ? Quand il est profond, notre bonheur d’exister finit toujours par rencontrer le bonheur même qu’a l’existence d’exister. Et c’est peut-être cela le vrai bonheur.

Le grand bonheur. Être si heureux que non seulement notre vie est heureuse, mais que la vie même est heureuse.

Et donc pouvoir dire, sans que cela soit une parole en l’air : au commencement était le bonheur !… »

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Extrait de : « Petite philosophie du bonheur »  Bertrand Vergely.

Tableaux : 1/« Madone de la rue » Roberto Ferruzzi 1853-1934   2/« Cours supérieur du Mississippi »  John Frederick Kensett 1816-1872.

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Rien n’est obstacle…

BVJ – Plumes d’Anges.

Semences d’étoiles…

vendredi 12 avril 2013

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« Un jeune homme dans son rêve entre dans un magasin.

Derrière le comptoir, se tient un Ange qui fait office de vendeuse.

« Que vendez-vous » ? lui demande le jeune homme.

– « Tout ce que vous désirez. » lui répond l’Ange avec courtoisie.

Alors le jeune homme se met à énumérer :

-« Dans ce cas, je voudrais bien la fin des guerres dans le monde,

plus de justice,

la tolérance,

la générosité envers les étrangers,

davantage d’amour dans les familles,

du travail pour les sans-emploi… »

L’Ange lui coupe la parole :

-« Excusez-moi Monsieur, vous m’avez mal compris,

ici on ne vend pas les fruits,

seulement les graines. »

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Parabole extraite de : « Parole de Dieu, paroles de fête : Des mots pour aujourd’hui » 2006  Jean Corbineau.

Illustrations : 1/Planche XX  2/Planche XXIX « Le livre des Fleurs » -Edward Burne-Jones 1833-1898.

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Prendre soin des précieuses graines…

BVJ – Plumes d’Anges.

Jardin fleuri…

mercredi 10 avril 2013

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Si notre vie se poudre de gris,

il nous faut un peu baisser les paupières, prendre une inspiration



et nous tourner vers notre jardin intérieur.

Beaucoup de graines semées depuis notre petite enfance, sont là, n’attendant que nos soins :



c’est à nous de leur donner la lumière pour engendrer leur floraison.

Aidons-nous, donnons-nous du courage, lançons-nous,



la vie est si fugace !


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Ne l’oublions pas :

« Lorsqu’une fleur s’ouvre, c’est le printemps sur toute la terre. »

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Dans le langage des fleurs, les Renoncules signifient :

« Tu es radieuse et charmante, tu es éblouissante » ou « Tu es radieux et charmant, tu es éblouissant »

Les mots du coeur sont là, ne nous en privons pas !

Photos BVJ

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Vouloir…

BVJ – Plumes d’Anges.

Transmettre…

lundi 8 avril 2013

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« Conseil à un vannier père de famille.

Certains affirment n’avoir aucun but dans l’existence, pourtant ils en ont assurément au moins un, celui d’être heureux, comme tous les êtres. Nous nous voulons tous du bien (…)

Qu’aimerions-nous transmettre à nos enfants ? Une belle image de nous-mêmes, de sorte qu’ils nous voient plus beaux que nous ne sommes en réalité? À quoi bon? Des biens matériels ? C’est leur mettre entre les mains un monceau de problèmes. Ils se disputeront nos richesses à notre mort, et même si nous partageons celles-ci de notre vivant, certains se penseront lésés et envieront ce que les autres auront reçu (…)

Ce qu’en revanche nous pouvons leur léguer, c’est une source d’inspiration, une vision des choses qui ait un sens et qui puisse leur donner confiance à chaque instant de leur vie. Pour cela nous devons bien-sûr acquérir nous-mêmes une certaine assurance, une certitude intérieure. Or, ce sentiment ne peut à l’évidence venir que de notre esprit ; il est donc grand temps de nous occuper de celui-ci.

Depuis notre naissance, nous laissons notre esprit fonctionner comme bon lui semble, à l’image d’un gamin capricieux, et nous sommes bien obligés de voir que rien de vraiment positif n’en a résulté. Reprendre les rênes devient indispensable et mérite que nous y consacrions du temps, ne serait-ce qu’un peu chaque jour.

Mieux vaut donc nous raviser et faire preuve de bon sens. Or si nous laissons notre esprit nous maltraiter au point que nous vivons dans la souffrance et faisons également souffrir les autres autour de nous, c’est le signe que nous manquons précisément de bon sens. On peut considérer comme « négatives » les pensées et les paroles qui proviennent de notre esprit perturbé. Si, au lieu de nous lamenter sur notre sort, nous cultivons l’altruisme et la compassion et que ces états d’esprit « positifs » améliorent notre bien-être et celui d’autrui, nous faisons preuve de bon sens.

Le désarroi dans lequel nous nous trouvons est en fait une aubaine : il témoigne de notre sensibilité. Ceux qui traversent la vie sans le moindre sentiment de détresse sont inconscients. La détresse induite par notre prise de conscience recèle un immense potentiel de transformation, un trésor d’énergie dans lequel nous pouvons puiser à pleines mains et que nous pouvons utiliser pour construire quelque chose de meilleur, ce que l’indifférence ne permet pas.

Si tu penses que le monde entier se dresse en ennemi, imagine, toi le vannier, que tu te trouves devant des tonnes d’osier. Pour faire des paniers, il te faudra tresser correctement cet osier. De même, face à toutes ces difficultés, tu dois tresser parfaitement un panier intérieur suffisamment grand pour contenir tous les aléas de l’existence sans qu’ils te submergent. Bref, il est essentiel que tu occupes de ton esprit avec discernement. »

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Extrait de : Jigmé Khyentsé Rinpotché cité dans « « Chemins spirituels » 2010 Matthieu Ricard.

Tableaux : 1/« Bouquet parfumé »  Robert Anning Bell 1863-1933  2/« Corbeille de cerises et fleurs »  Blas de Ledesma 1602-1614.

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Donner confiance…

BVJ – Plumes d’Anges.