Archive pour mars 2016

Framboiser gaiement…

mardi 29 mars 2016

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Framboiser gaiement, cela vous tente ?

Imaginez un gâteau dont la réalisation s’avère rapide comme un ÉCLAIR,

un gâteau léger comme un NUAGE,

doux comme une ÉTOILE (celle du poète bien sûr !)

et beau comme une nouvelle PLANÈTE…

La bonne nouvelle est qu’il existe,

nos rêves célestes lui ont donné vie dans notre « réalité » terrestre !!!

Une petite recette concoctée à partir de deux trouvailles du net,

l’une s’intitulait : « Gâteau aux framboises qui a un succès fou fou fou »

et l’autre « Gâteau léger aux framboises ».

La vie est magique !

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– FRAMBOISIER LÉGER –

Ingrédients : (pour un moule de 24 cm) 150 g. de sucre vanillé (à réaliser soi-même en laissant pendant quelques jours du sucre en poudre et un bâton de vanille dans un bocal fermé), 3 œufs, 150 g. de farine de blé, 30 g. de farine de maïs, 1/2 sachet de levure, 1 yaourt nature, 50 g de beurre, un zeste de citron bio râpé, 250 g. de framboises surgelées.

Réalisation : Battre les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le yaourt, les farines et la levure, le zeste de citron. Bien mélanger, verser dans un moule beurré, disposer les framboises encore surgelées, puis le beurre en copeaux. Enfourner à 180° (200° dans mon petit four) pendant 45 minutes. Démouler délicatement cette merveille, après refroidissement saupoudrer de sucre glace et décorer de quelques framboises.

AMAZING !!!

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« Tu n’as pas réussi

À faire de tous les instants de ta vie

Un miracle ?

Essaie encore. »


Extrait de : « Maintenant » Eugène Guillevic  1907-1997.

Illustration : « Framboises » Ivan Gorokhov 1863-1934.

Photos BVJ

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Chanter la légèreté…

BVJ – Plumes d’Anges.

Renouveau…

samedi 26 mars 2016

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« … Comme cela pouvait être merveilleux, une surprise ! D’abord, c’est quelque chose comme un miracle : tout ce que l’on prévoit est aboli, tout devient possible. Et puis, c’est aussi un cadeau, quelque chose qu’un autre a préparé pour vous, en pensant à vous, en se cachant de vous…

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… Les vieilles habitudes sont comme une rigole creusée par l’eau, et qui, ensuite, en dirige le cours ; et l’on répète les mêmes erreurs…

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… Quand on veut changer, il faut changer sans retard, et trancher dans le vif…« 

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Extrait de : « Rencontre »  Jacqueline de Romilly 1913-2010.

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Du nouveau, du renouveau, de la lumière, du partage, des surprises…

C’est le souhait que j’envoie vers toutes et tous…

Illustrations : 1/« Construction de la Lettre E  »  Joris Hoefnagel 1542-1601  2/« Le souper à Emmaüs » (détail)  Jacopo Bassano 1510-1592.

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Inviter les œufs du renouveau à notre table…

BVJ – Plumes d’Anges.

Pourquoi ?…

mercredi 23 mars 2016

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IL EST DES NUITS À TRAVERSER…

Rien n’est simple,

la vie, les évènements, l’histoire, les circonstances,

ce qui dépend de nous, ce qui dépend des autres,

il faut parfois fuir vers d’autres horizons, c’est indispensable,

pas de recette unique à appliquer pour mieux vivre ensemble,

avec nos souffrances, nos talents et nos différences,

juste des propositions de chemins…

Tout commence en soi, chez soi et autour de soi,

puis le cercle s’agrandit, broderie d’amour,

merveilleuse broderie d’or,

pourquoi ne devient-elle pas universelle,

pourquoi cette nouvelle obscurité,

au nom de quoi une telle violence ?

Aucune réponse,

notre seule « offrande », la compassion,

pour ceux qui souffrent dans leur chair et dans leur cœur,

AIMER, AIMER, AIMER… ENVOYER DE L’AMOUR DANS LE COSMOS…

Illustration : « Le sol de la forêt »  Nicolas de Vree 1645-1702.

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Souhaiter la lumière pour TOUS…

BVJ – Plumes d’Anges.

Plumes de vie…

dimanche 20 mars 2016

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« De l’Être il est un Oiseau

Tout pareil au Duvet

Qu’un Vent Léger met à flot

Sur – les Cieux Universels –


Il monte – et vire – et tournoie –

Rivalise avec les Nuages

Par son vol fluide – égal – éblouissant –

Les Oiseaux n’en diffèrent pas –


Sinon qu’un Sillage de Musique

Accompagnent leurs ailes –

Comme si le Duvet émettait un Chant –

Pour l’Extase – même »

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Poème 653 – Emily Dickinson 1830-1886.

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C’est une lumineuse et incroyable semaine qui s’annonce :

aujourd’hui est le PRINTEMPS (qui ponctue celui des poètes ), l’ÉQUINOXE de printemps,

suivront une pleine LUNE avec ÉCLIPSE pénombrale,

puis la fête de PÂQUES, fête de la RENAISSANCE,

le CHANGEMENT d’heure…

Quel BEAU temps, que de magnifiques PROMESSES,

sentez-vous cette ÉNERGIE nouvelle qui nous inonde ?

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Illustrations : 1/« Coucou bleu, Cardinal, Dominicain huppé et Manackins à tête d’or et à tête blanche »  Carlo Antonio Taineri 1765-1826  2/« Branche de fleurs de pommier » (détail)  Zhao Chang XIIème siècle.

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Renaître à la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Mieux vivre…

jeudi 17 mars 2016

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« Celui qui sait qu’il ne sait pas, éduque-le.

Celui qui sait qu’il sait, écoute-le.

Celui qui ne sait pas qu’il sait, éveille-le.

Celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, fuis-le. »

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Proverbe chinois extrait de : « Les proverbes du Panda »  William Wilson.

Illustrations : 1/ »Arbre dans la campagne » Heinrich Reinhold 1788-1825  2/« Deux bouleaux »  Nicolas Poussin 1594-1665.

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Réfléchir au mieux vivre ensemble…

BVJ – Plumes d’Anges.

La vie, l’amour…

lundi 14 mars 2016

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« … Guy coiffe les cheveux de Gaby. Ils sont si fins, si fragiles, il a peur de les abîmer, les effleure à peine avec la brosse, juste assez pour les lisser. Quand ils sont bien en place, il demande si elle veut mettre une barrette pour retenir sa mèche. Elle veut bien. Il cherche sa préférée, celle avec la grande fleur blanche. Un camélia, c’est ça ? Elle rouspète. Mille fois qu’elle lui répète : gar-dé-nia. Il n’arrive pas à s’en rappeler. Voilà, elle est prête. Il lui sourit. Elle voit dans ses yeux qu’il la trouve belle. Depuis son retour, il ne lui apporte plus son miroir, prend un air vague, dit qu’il l’a égaré à chaque fois qu’elle le réclame. Elle pense qu’il l’a cassé et ne veut pas l’avouer. Comme un petit garçon qui a peur de se faire gronder, il ment. Un peu. Pas trop. Enfin, juste assez. Pour le miroir, ça ne la gênerait pas d’apprendre qu’il est en mille morceaux, au contraire. Depuis quelque temps, ça ne lui plaît plus de se regarder dedans. Il a dû prendre l’eau, ou le fond s’est gondolé, en tout cas, elle ne se reconnaît pas dans son reflet. Dans les yeux de Guy, au moins, elle est toujours Gaby. Il ne s’arrête pas à la surface. Comme ce miroir de pacotille. Il plonge la chercher là où elle se cache, l’éclaire de son amour…

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… Et puis, il y a eu le moment magique. Celui où il s’est assis dans le fauteuil et où il s’est rendu compte que c’était la première fois de sa vie qu’il donnait le biberon à un bébé d’un jour. Qu’il pouvait le regarder, lui parler tout bas sans personne autour. Juste lui et l’enfant… Bonsoir, petite demoiselle… tu te rends compte, déjà ton anniversaire… un jour tout rond… mais dis donc, tu écoutes bien, toi… ah mais oui, c’est nouveau tous ces sons, ça t’intéresse… tu es drôlement mignonne, tu sais… mais oui… et voyez-vous ces p’tites mains… qu’est-ce-qu’elles sont fines, tes p’tites mains… ces longs doigts de pianiste… et ces p’tits pieds, mais comment c’est possible, d’avoir des pieds si petits, si parfaits, si mignons, dis-moi voir, comment c’est possible, ça, ma princesse…« 

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Extraits de : « Et puis, Paulette… » 2012  Barbara Constantine.

Illustrations : 1/« Femme âgée dans un châle fleuri »  Luigi Gainotti 1859-1940   2/« Vierge au Lys » – détail – William Adolphe Bouguereau 1825-1905.

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Vivre, les yeux du cœur grands ouverts…

BVJ – Plumes d’Anges.

Poids des mots…

jeudi 10 mars 2016

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 »  Bulletin scolaire du P’tit Jésus.

Jésus, élève à l’école de Nazareth, rentre chez lui avec son bulletin scolaire, lequel n’est franchement pas très bon. Sa mère, Marie, a déjà vu le mauvais bulletin mais n’a rien dit préférant méditer toutes ces choses dans son cœur. Cependant, aujourd’hui, le plus difficile reste à venir : il faut le montrer à Joseph…

Expéditeur : École Siméon de Nazareth

Destinataires : Joseph et Marie David

Objet : Bulletin scolaire de Jésus

Mathématiques : Ne sait quasiment rien faire à part multiplier les pains et les poissons.

Sens de l’addition : N’est pas acquis, affirme que son Père et lui ne font qu’un.

Écriture : N’a jamais ses cahiers et ses crayons, est obligé d’écrire sur le sable.

Géographie : N’a aucun sens de l’orientation, affirme qu’il n’y a qu’un seul chemin et qu’il conduit chez son Père.

Chimie : Ne fait pas les exercices demandés ; dès qu’on a le dos tourné, transforme l’eau en vin pour faire rigoler ses camarades.

Éducation physique : Au lieu d’apprendre à nager comme tout le monde, il marche sur l’eau.

Expression orale : Grosses difficultés à parler clairement, s’exprime sous la forme de paraboles.

Ordre : A perdu toutes ses affaires à l’école et déclare, sans honte, qu’il n’a même pas une pierre pour oreiller.

Conduite : Fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux et même les prostituées.

Joseph, sachant que ça ne peut pas durer, qu’il doit prendre des mesures sévères, dit : « Eh ben, mon p’tit Jésus, puisque c’est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques !  « 

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Histoire trouvée sur le net.

Illustrations : 1/« Allégorie de la folie du monde »  David Kindt 1580-1652  2/« Carpes »  Watanabe Shotei 1851-1918.

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Jouer avec les mots, mesurer leur poids…

BVJ – Plumes d’Anges.

Bienfait…

lundi 7 mars 2016

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« MESDAMES, PRÉFÉREZ-VOUS LE SALON ROSE OU LE SALON CHINOIS ? »…

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À la ville,

doux moment de détente où ces mots tout droit sortis d’un livre,

ces mots venus d’une autre époque

créent un instant de douceur et de volupté

qui ré-harmonise les cœurs, les corps et les pensées…

J’ai de plus en plus conscience qu’il faut s’offrir ces temps joyeux,

ces temps de partage dans lesquels on peut puiser des forces nouvelles

pour vivre le monde tel qu’il semble se dessiner…

Des petits riens ont souvent de grands effets,

laissons-nous chouchouter !

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En plus, c’est bien connu :

« Si un homme n’a pas de thé en lui,

il est incapable de comprendre la vérité et la beauté. »

Proverbe japonais

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Photos BVJ Hôtel de Caumont Aix en Provence.

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Initier du rose dans notre quotidien…

BVJ – Plumes d’Anges.


Souffle…

jeudi 3 mars 2016

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« … Un adage tibétain dit : »Vous qui avez la chance de prendre forme humaine, ne perdez pas votre temps. » Cette formule choc peut nous faire intimement méditer sur notre destinée avec de très anciennes questions qui se révèleront d’actualité tout au long de notre vie : qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Pour quelle tâche ? C’est là un mystère permanent. Nous avons endossé un vêtement de chair qui, sans le souffle qui l’anime en permanence, n’existerait pas : privés du va-et-vient d’air en nous, nous mourrons en peu de minutes. Respirer est le fondement de l’existence.

La méditation sur le souffle devrait donc être centrale dans nos vies. (…) Les sagesses orientales, qu’elles soient hindoues, bouddhistes ou taoïstes, ont remarqué par leur expérience multi-millénaire de la pratique de la méditation, que l’acte même de discipliner et rythmer sa respiration, permet de discipliner et de calmer le chaos présent en nous.

Il suffit de faire un exercice simple pour s’en rendre compte : s’asseoir sur une chaise, le dos droit, les pieds bien à plat sur le sol, les mains posées sur les cuisses. Fermer les yeux, observer et sentir sa respiration : la plupart du temps elle se trouve réduite à un fil ténu, une sorte de respiration de survie. Doucement, agrandir alors chaque inspiration et surtout, chaque expiration ; on nous a appris à gonfler nos poumons, mais pas du tout à expirer lentement tout l’air qu’ils peuvent contenir. On continue ainsi cet exercice plusieurs minutes durant. Et là, après un bref moment de calme initial, on s’aperçoit que notre mental reprend son agitation : préoccupations diverses, conversations eues ou rêvées, images multiformes… envahissent à nouveau notre cerveau et tout notre champs de conscience. Au point que nous en oublions que nous respirons ! Dès que nous reprenons en revanche, conscience de l’acte de respirer et que nous le poursuivons volontairement, cette agitation psychique obnubilante et tournoyante, se calme. Les maîtres du zen comparent d’ailleurs cette posture de méditant (car c’en est une, même s’il vaudrait mieux être assis sur un coussin le dos droit, les jambes croisées par terre), à une montagne environnée de nuages épais qui sont nos pensées, et la respiration au vent puissant qui va permettre de disloquer ce tissu nuageux et faire, petit à petit, réapparaître le ciel bleu… de la conscience… »

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Extrait d’un article de Marc de Smedt dans le numéro 3 du magazine Canopée – 2005.

Illustrations : 1/« Étude de nuages (détail) » John Constable 1776-1837 2/« Jungfrau » Albert Bierstadt 1830-1902.

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Avoir conscience du souffle de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.