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« … Et un autre écrivain américain du XIXème ajoutait :
« Tant qu’un homme reste fidèle à lui-même,
tout abonde dans son sens,
gouvernement, société, le soleil même, la lune et les étoiles. »…
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… Les grandes idées, on l’a dit, viennent dans le monde sur des pattes de colombe. Peut-être alors, si nous prêtions l’oreille, entendrions-nous, au milieu du vacarme des empires et des nations, comme un faible bruit d’ailes, le doux remue-ménage de la vie et de l’espoir. Les uns diront que cet espoir est porté par un peuple, d’autres par un homme. Je crois qu’il est au contraire suscité, ranimé, entretenu, par des millions de solitaires dont les actions et les œuvres, chaque jour, nient les frontières et les plus grossières apparences de l’histoire, pour faire resplendir fugitivement la vérité toujours menacée que chacun, sur ses souffrances et sur ses joies, élève pour tous. »
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Extraits de : « Discours de Suède – conférence du 14 décembre 1957 :
L’ARTISTE ET SON TEMPS » Albert Camus 1913-1960.
Illustrations : 1/Étude de bras et de mains » Evelyn de Morgan 1855-1919 2/« Femme et vases de fleurs » Beatrice Whistler 1857-1896.
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Nous sommes tous riches des uns et des autres…
BVJ – Plumes d’Anges.