Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Croire…

vendredi 13 décembre 2013

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« Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance,

j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité.

Je refuse de croire que les circonstances actuelles

rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.

Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent

que l’homme est à ce point captif de la nuit,

que l’aurore de la paix et de la fraternité

ne pourra jamais devenir une réalité.

Je crois que la vérité et l’amour sans conditions

auront le dernier mot effectivement.

La vie, même vaincue provisoirement,

demeure toujours plus forte que la mort.

Je crois fermement qu’il reste l’espoir d’un matin radieux.

Je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.

Chaque homme pourra s’assoir sous son figuier, dans sa vigne,

et plus personne n’aura de raison d’avoir peur. »

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COMME MANDELA OU GANDHI, IL A MONTRÉ UN CHEMIN, SOUHAITONS QUE BEAUCOUP D’HOMMES EMPRUNTENT CELUI-CI…

« Je crois » (texte trouvé sur le net, mais où ?…)  Martin Luther King 1929-1968.

Tableau : « Sainte en prière »  Joachim Sorolla 1863-1923.

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Croire de toutes nos forces en un monde meilleur, pour qu’il en soit ainsi…

BVJ – Plumes d’Anges.

Arbre de Lumière…

lundi 9 décembre 2013

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« … Quand les hommes vivaient avec la nature, au moment de l’année où le soleil recommençait à monter dans le ciel, ils se sentaient le devoir de fêter le grand évènement en décorant un sapin de la forêt et, dans la clairière baignée de lumière, ils manifestaient leur joie par des danses et des chants. Puis un jour, du pays où la mer ne gelait jamais, des hommes arrivèrent pour annoncer la grande nouvelle : quelqu’un était né qui apportait la lumière. La lumière en nous, pas hors de nous. Et, pour fêter cet homme, ils unirent la fête de sa naissance à celle du soleil. C’est depuis que s’est diffusée cette tradition de l’arbre de Noël… »

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Si vous vouliez, au soir de Noël, HONORER cet arbre joyeusement et pousser la chansonnette, il est encore temps de réviser un classique –> 

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Il me vient à l’idée qu’en ces fins d’années nous nous égarons au milieu des temples de la consommation…

Extrait de : « Arbres en liberté – Le sapin »  Mario Rigoni Stern 1921-2008.

Illustration : Planche botanique Abies Nordmanniana (sapin cueilli sur le net –> ICI )

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Retrouver le sens…

BVJ – Plumes d’Anges.

Petite phrase magique…

vendredi 22 novembre 2013

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« …  « Ce n’est pas compliqué. » Un mien ami a coutume de répéter cette phrase qui m’apaise et m’enseigne durablement. Je le vois serein au milieu du plus grand pétrin, dans mille difficultés, toujours calme et paisible. « Ce n’est pas compliqué » : cette expression n’est pas une invitation à la résignation, à baisser les bras. Au contraire, cet ami si serein est toujours dans le réel, à poser des actes pour aller mieux. J’y trouve assurément une nouvelle ascèse. Ne pas compliquer les choses. Ne rien surajouter quand les difficultés apparaissent. Sans les nier, il s’agit de retourner au réel, de voir que l’imaginaire, comme un cheval, s’emballe et empire la situation.

« Ce n’est pas compliqué », c’est finalement revenir à l’immédiat, au réel. Qu’est-ce-qui se passe ? Qu’est-ce-que j’ai sous les yeux pour passer à l’action et calmer le mental ? Je me rends à la banque, je mets ma carte de crédit dans l’appareil et l’appareil me l’avale. « Ce n’est pas compliqué. » Au lieu de me perdre en de vaines critiques qui me conduiront inévitablement à remettre en cause le système bancaire tout entier, je pose un acte, je passe à l’action. « Ce n’est pas compliqué » : j’appelle le préposé aux cartes. « Ce n’est pas compliqué » : je me détends, je respire un moment.

Souvent ce qui passe pour les calamités de mon quotidien, le « ce n’est pas compliqué » vient le nuancer. Je rate mon train. « Ce n’est pas compliqué », j’attends le train suivant. Et pourquoi dire « mon » train ? Nous sommes trois cent cinquante passagers, et ce serait le mien, je le posséderais ? Le « ce n’est pas compliqué » m’aide à revenir à l’instant présent, à trouver la réponse adéquate à ce que dictent les circonstances. Je suis installé à une terrasse en train de boire un verre d’eau, et l’on se moque de moi. « Ce n’est pas compliqué », soit je change de terrasse, soit je profite de l’occasion pour pratiquer le « oui ». Non pas le oui qui n’est que le fruit du mental mais le « oui » qui embrasse tout l’être. « Ce n’est pas compliqué. »

De plus en plus, je m’aperçois que ce qui pèse dans ma vie, ce ne sont pas les épreuves lourdes ni le handicap, mais les petits « trucs » du quotidien. Ou, pour le dire dans les mots de Montaigne : « la tourbe des menus maux* ».

Le « ce n’est pas compliqué »m’aide à m’abandonner à la vie en trouvant une solution. Voilà le génie de cette petite phrase que j’aime et qui est ma nouvelle ascèse ! « Ce n’est pas compliqué. »… »

* Montaigne, Les Essais, Paris, Gallimard, coll. »Quarto », 2009, livre III, chapitre IX.

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Extrait de : « Petit traité de l’abandon » 2012  Alexandre Jollien.

Illustrations : 1/« Sous la pluie » 2/« Partie de cache-cache » Helen Hyde 1868-1919.

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Se dire : « Ce n’est pas compliqué »…

BVJ – Plumes d’Anges.

Musique intérieure…

lundi 18 novembre 2013

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« En sanscrit, le mot nada signifie « musique », mais en espagnol, il signifie « rien ». Cette signification aussi est belle, parce que la musique dont je parle est la musique du rien, c’est la musique du silence. Les mystiques l’ont appelée musique non-jouée.

Il existe une musique qui n’est pas créée, qui n’est là que comme un courant souterrain dans notre être ; c’est la musique de l’harmonie intérieure. Il existe aussi une musique dans la sphère extérieure – l’harmonie des étoiles, des planètes ; toute l’existence est comme un orchestre. Rien n’est désaccordé, si ce n’est les humains ; tout est dans une harmonie extraordinaire. C’est pourquoi les arbres, les animaux et les oiseaux ont tant de grâce. Seule l’humanité s’est enlaidie pour la bonne raison que nous avons essayé de nous améliorer ; nous avons essayé de devenir quelque chose.

Au moment où surgit le désir de devenir, on devient laid, on se désaccorde, car l’existence ne connaît que l‘être ; devenir est une fièvre du mental. Les humains ne sont jamais contents. Ce mécontentement crée la laideur, parce que les gens n’arrêtent pas de se plaindre, de se plaindre et rien d’autre. Les gens veulent ceci, veulent cela, ils ne sont jamais satisfaits ; même s’ils obtiennent quelque chose, ils en veulent davantage. Le « davantage » persiste – le mental continue à exiger encore et encore. Devenir est la maladie de l’homme.

Au moment où on renonce à devenir, soudain on entend une musique. Et quand cette musique commence à déborder, à se répandre en vous, puis à se répandre au delà de vous, sur les autres, elle devient un partage. C’est la grâce des bouddhas. Ils sont plein de musique intérieure, d’harmonie, et cette harmonie se déverse continuellement ; elle atteint aussi les autres. »

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Extrait de : “Au cœur du présent”  – Méditation 314 – Osho 1931-1990.

Illustrations : 1/« Oiseaux d’Amérique : le Marsh Wren »  John James Audubon 1785-1851  2/« Panthère » Simon-Charles Miger 1736-1828.

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Se libérer de notre mental…

BVJ – Plumes d’Anges.

Eternité…

vendredi 15 novembre 2013

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« … Il faudra bien un jour se passer de « nouvelles ». La lecture de journaux ne nous apprend jamais en effet que ce qu’on ne savait pas encore. D’ailleurs, c’est exactement ce que l’on recherche : du nouveau. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est précisément ce qu’on oublie aussitôt. Parce qu’une fois qu’on sait il faut laisser la place à ce qu’on ne sait pas encore et qui viendra demain. Les journaux n’ont aucune mémoire : une « nouvelle » chasse l’autre, chaque évènement remplace un autre, qui disparaît sans laisser de trace. Les rumeurs enflent, puis brusquement retombent. Les « on-dit » se succèdent, cascade informe et perpétuelle…

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… Mais dès qu’on marche, tout ceci n’a plus d’importance. D’être mis en présence de ce qui absolument dure nous détache de ces nouvelles éphémères qui ordinairement nous rendent captifs. C’est étonnant comme, de marcher loin, longtemps, on en vient même à se demander comment on pouvait y trouver intérêt. La lente respiration des choses fait apparaître le halètement quotidien comme une agitation vaine, maladive.

La première éternité qu’on rencontre est celle des pierres, du mouvement des plaines, des lignes d’horizon : tout cela résiste. Et d’être confronté à cette solidité qui nous surplombe fait apparaître les menus faits, les pauvres nouvelles, comme ces poussières balayées par le vent. C’est une éternité immobile, vibrant sur place. Marcher, c’est faire l’expérience de ces réalités qui insistent, sans faire de bruit, humblement – l’arbre poussé au milieu des rochers, l’oiseau qui fait le gué, le ruisseau qui trouve son cours – sans rien attendre.


Marcher fait taire soudain les rumeurs et les plaintes, arrête l’interminable bavardage intérieur par lequel sans cesse on commente  les autres, on s’évalue soi-même, on recompose, on interprète. Marcher fait taire l’indéfini soliloque où remontent les rancœurs aigres, les contentements imbéciles, les vengeances faciles. Je suis face à cette montagne, je marche au milieu des grands arbres et je pense : ils sont . Ils sont là, ils ne m’ont pas attendu, là depuis toujours. Ils m’ont indéfiniment devancé, ils continueront bien après moi.

Il arrivera bien un jour où l’on cessera aussi d’être préoccupé, accaparé par nos tâches, prisonniers d’elles – sachant que, pour beaucoup, c’est nous qui nous les inventons, qui nous les imposons. Travailler : amasser des économies, être aux aguets perpétuellement pour ne rien rater des occasions de carrière, convoiter telle place, terminer en hâte, s’inquiéter pour les autres. Faire ceci, passer voir cela, inviter un tel : contraintes sociales, modes culturelles, affairement… Toujours à faire quelque chose, mais être ? On laisse pour plus tard : il y a toujours mieux, toujours plus urgent, toujours plus important à faire. On remet à demain. Mais demain porte avec lui les tâches du surlendemain. Tunnel sans fin. Et ils appellent cela vivre… »

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Extraits de : « Marcher, une philosophie » 2009 Frédéric Gros.

Tableaux : 1/« Lac de Thun »  Leberecht Lortet 1826-1901  2/« Mont Wendelstein »  Carl Spitzweg 1808-1855  3/« Le Grossvenediger »  Anton Hansch 1813-1876.

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Être plutôt que faire…

BVJ – Plumes d’Anges.

Croire en soi…

lundi 11 novembre 2013

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« On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains évènements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe…

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… Parfois la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez…

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… Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que voulez réellement devenir. Le reste est secondaire…

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… Soyez insatiables, soyez fous. »

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Extraits du discours de Steve Job prononcé le 12 juin 2005 à l’Université Stanford.

Traduction intégrale —> ICI

Tableaux : 1/« Pommiers dans un pré »  Edward Mitchell Bannister 1828-1901  2/« Pomme sur une assiette »  Edouard Manet 1832-1883.

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Faire ce que l’on aime, aimer ce que l’on fait…

BVJ – Plumes d’Anges.

Merveilleux…

mercredi 6 novembre 2013

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Le MERVEILLEUX

(du latin mirabilia : « choses étonnantes, admirables »)

se définit par le caractère de ce qui appartient au surnaturel, au monde de la magie, de la féerie

Wikipedia.

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« L’automne met dans les lilas

D’étranges fleurs que nul ne voit,


Des fleurs aux tons si transparents

Qu’il faut avoir gardé longtemps


Son âme de petit enfant

Pour les voir le long des sentiers


Et pour pouvoir les assembler

En un seul bouquet de clarté


Comme font à l’aube les anges

Les mains pleines d’étoiles blanches… »

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« Étranges fleurs »  Maurice Carême 1889-1978.

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8 minutes et 49 secondes offertes par une artiste peintre,

elle raconte quelque chose qui touche au MERVEILLEUX, ça ne se refuse pas, non ?

Poussez la grille…

Prenez une grande inspiration, la fête a lieu –> ICI

et vous en saurez plus sur cette jeune femme –>

J’espère de tout mon cœur que vous vous serez abreuvé(e)s avec plaisir à cette source merveilleuse ,

ses vertus sont innombrables.

Tableau : « Le portail du château »  Ferdinand Knab 1834-1902.

Vidéo : Maki Horanai.

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Savourer les mondes poétiques étonnants…

BVJ – Plumes d’Anges.

Expérience intérieure…

lundi 4 novembre 2013

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« … On marche sur terre mais on marche aussi sous le ciel, l’un ne va pas sans l’autre. Le marcheur, à la manière d’un artiste, recompose le monde – défait sous les coups d’une exploration abstraite et d’une exploitation intéressée – en découvrant à nouveau la terre et le ciel. Le soleil éclaire la route de celui qui va et qui redoute plus que tout la nuit et le brouillard. L’absence de visibilité le condamne en effet à l’angoisse, au péril et souvent à l’immobilisme. Comment savoir où l’on est et où l’on va si nous ne voyons rien ? Le soleil indique l’orient et dévoile la nature : le marcheur peut poursuivre sa route et jouir à la fois de la beauté du paysage et du point de l’horizon.

Sans étoiles qui diffusent une lumière et qui marquent l’espace d’un repaire, le corps est en arrêt, figé dans la peur et l’incompréhension. Désorienté, absorbé par une enveloppe de néant, l’individu attend ou panique, ne sachant comment sortir de cette impasse. Il a perdu de vue l’astre capable de le guider, il ne sait que faire, ni vers où aller.

Peut-être sommes-nous parfois saisis dans l’existence par de semblables impressions et ne savons-nous alors ni quoi faire de notre vie, ni vers quoi l’orienter ? Dans une telle situation, la marche s’avère un exercice profitable car elle rétablit physiquement et concrètement cet ordre qui manque cruellement à nos vies. Nous sortons et nous trouvons la lumière toujours là, l’horizon bien dessiné ; nous faisons quelques pas, nous voilà partis en promenade. Renouvelé le plus souvent possible, ce rendez-vous avec la lumière et l’horizon fortifie le sentiment d’être à sa place dans le monde. Notre corps s’inscrit clairement dans le réel, redonnant confiance à l’esprit à travers cette expérience vécue. On aurait tort de négliger la réalité et l’évidence de cette observation et on aurait davantage tort de se priver d’une telle ressource pour se replacer, corps et esprit, sur la voie du désir… »

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Extrait de : « Petite philosophie du marcheur » 2007  Christophe Lamoure.

Tableaux : 1/« Arbres » Christian Ernst Bernhard Morgenstern 1805-1867  2/« Les chataigniers à Osny » Camille Pissarro 1830-1903.

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Marcher, retrouver son chemin intérieur…

BVJ – Plumes d’Anges

Vitalité…

mercredi 30 octobre 2013

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« … Shojin ryori signifie en japonais « cuisine pour l’avancement spirituel et la dévotion ». Elle a pour but de faire progresser spirituellement ses adeptes à travers l’acte de préparer et de consommer les repas.

L’entraînement à ce genre de cuisine exige de la part de celui qui la pratique un sens de l’effort total ainsi qu’un parfait contrôle de soi, deux qualités élémentaires et essentielles dans le bouddhisme zen. Elles impliquent le choix d’aliments de saison, des préparations variées, le respect et le goût des ingrédients, l’économie dans les gestes, l’exactitude et à travers tout cela l’appréciation de la vie en général, la recherche d’encore plus d’harmonie avec le reste du monde et un parfait accord avec soi-même.

C’est un véritable entraînement à la simplicité et à la frugalité (même les épluchures, dans les temples zen,  doivent être utilisées), une activité de caractère sacré. Mais c’est aussi faire de l’ordinaire une expérience extraordinaire, ce dont on retire une volupté certaine. Dans la pratique de cet entraînement, couper un navet n’est pas moins important que lire ou méditer. Esthétique, morale, éthique, santé, économie, tout y a trait.

Les principes de la cuisine Shojin :

– La qualité des ingrédients ;

– L’arrangement de la nourriture par couleurs selon les saisons ;

– Le gâchis interdit…

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… Quoique nos vies modernes soient devenues très confortables, explique le zen, nous nous sommes graduellement éloignés de notre environnement naturel et de l’appréciation des saisons. Nous oublions peu à peu la brise soufflant dans la cime des arbres et les doux rayons du soleil. Regarder la verdeur d’un bois, la couleur d’une fleur ou le vol d’un oiseau ne requiert aucune attention spéciale et, pourtant, ce n’est pas perdre son temps : on recouvre ainsi la santé qui est le fondement de tous les autres biens qu’on peut avoir en cette vie. C’est nourrir, en fin de compte, son « équilibre »…

… Contrairement à ce que l’on pense, nourrir sa forme physique ne suffit pas à maintenir sa vitalité. Ce n’est pas tant son corps qu’il faut nourrir, mais son énergie, son dynamisme intérieur. La maladie est un étiolement de l’énergie. C’est souvent la peur de tomber malade qui crée une obstruction intérieure. On ne peut obtenir du jour au lendemain l’accès à la sérénité, dont dépendent santé et longévité. Le stress, mot récent, exprimant, sous l’excès de l’excitation, ce qui trouble et désorganise notre vitalité, est exactement le contraire de « nourrir sa vie ». La nourriture (plus largement le régime) devrait avoir pour but de se concentrer en premier sur sa capacité à déployer et à conserver son potentiel vital. Pour cela il ne faut plus s’embarrasser du monde entier, des choses, des soucis… »

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« Nous sommes ce que nous mangeons » dit Jane Goodall…

Prenons du recul, réfléchissons, n’acceptons pas les poisons de la société industrielle : se bien nourrir est une belle fête qui nous rend légers et joyeux !

Extrait de : « L’art de la frugalité et de la volupté » 2009  Dominique Loreau.

Tableaux : 1/« Fruits et objets d’ornementation »  Anonyme du XIXème  2/« Asperges et groseilles »  Adriaen Coorte 1683-1707  3/ »Raisins et vases de porcelaine » Max Streckenbach 1863-1936.

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Remettre en cause nos nourritures…

BVJ – Plumes d’Anges.


Magnifique liberté…

lundi 28 octobre 2013

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La liberté doit s’exercer dans le respect de l’autre…

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« … La liberté n’est ni une invention juridique ni un trésor philosophique, propriété chérie de civilisations plus dignes que d’autres parce qu’elles seules sauraient la produire ou la préserver. Elle résulte d’une relation objective entre l’individu et l’espace qu’il occupe, entre le consommateur et les ressources dont il dispose… »

Extrait de « Tristes tropiques »  Claude Lévi-Strauss 1908-2009.

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– 28 octobre 1886 –

Inauguration de

 » LA LIBERTÉ ILLUMINANT LE MONDE »

(Si vous désirez en savoir plus, un petit clic –> ICI)

Sur la base de cette illustre statue

est gravé la fin du sonnet d‘Emma Lazarus intitulé « Le nouveau Colosse » :

« Garde Vieux Monde tes fastes d’un autre âge, crie-t-elle

Donne-moi tes pauvres, tes exténués,

Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,

Le rebut de tes rivages surpeuplés,

Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m’apporte

De ma lumière, j’éclaire la porte d’or ! »

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Aux quatre coins du globe,

depuis la nuit des temps,

combien de peuples,

combien d’hommes privés de liberté ?

Une fois encore, quelque chose est à changer dans notre comportement, notre éducation, notre regard…

Illustrations : 1/ et  2/ Assemblages de « la Statue de la Liberté » Photographies d’Albert Fernique 1841-1898  3/ « Île et Statue de la Liberté » Fred Pansing 1844-1912.

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La liberté sous toutes ses formes est un joyau…

BVJ – Plumes d’Anges.