Belle santé…

22 janvier 2015

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Se détendre, aimer, rire, rêver, entretenir des pensées positives, partager, s’émerveiller, créer, se bien nourrir, se reposer, voyager dans le monde ou dans sa tête, faire plaisir et se faire plaisir, chercher dans le ciel la comète « Lovejoy » (merci Lou), espérer, croire, veiller à ne pas sombrer quand le monde semble tourner à l’envers…

Chacun a ses petits trucs pour continuer à gambader sur le chemin de la vie,

pour sourire un peu voici une petite recette que je vais expérimenter sous peu…

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« … Cette tisane est destinée aux personnes en bonne santé et qui désirent le rester. Je conseille  de faire des cures de deux semaines tous les deux ou trois mois. Ceci est donné à titre indicatif et il n’y a aucun inconvénient à modifier ce rythme. Cette infusion permet de se sentir en forme tout au long de l’année.

Mélanger :

Noyer (feuille)    15 g

Mélisse (feuille)  15 g

Verveine  15 g

Oranger (feuille)  10 g

Prêle (plante)  20 g

Bardane (racine)  10 g

Sauge    15 g

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Mettre 2 cuillères à café de ce mélange dans un bol d’eau bouillante.

Laisser infuser 15 minutes et boire le contenu de ce bol le matin à jeun.

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LA SANTÉ EST SI PRÉCIEUSE, IL NE FAUT PAS LA NÉGLIGER !

Recette extraite de : « Les plantes – Un trésor de santé » 2003  Louis Ribeyre.

Illustration : « Hygie (détail) »  Gustav Klimt 1862-1918.

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Prévenir plutôt que guérir…

BVJ – Plumes d’Anges.

Autre vision…

19 janvier 2015

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« … Si la feuille n’a de sa condition de feuille qu’une représentation où elle se distingue de l’arbre, naturellement elle sera effrayée quand viendra l’automne. Elle craindra de se dessécher, de tomber et finalement, de devenir poussière. Mais si elle saisit qu’elle est elle-même l’arbre dans sa modalité de feuille et que la vie et la mort annuelles de la feuille font partie de la nature de l’arbre, elle aura une autre vision de la vie (…) C’est seulement dans la mesure où, dans sa condition de feuille, elle se sent elle-même arbre qu’elle tombera sans crainte ni révolte… »

Extrait de : “L’homme et sa double origine”  Karlfried Graf Dürckeim 1896-1988.

Illustration : « Emblematum liber » – Peintre anonyme – parchemin italien du XVIème – Texte de Pétrarque.

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Changer notre vision de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Certitudes…

15 janvier 2015

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« … Celui qui regardait le ciel nocturne, dit Humboldt, ne se faisait pas une idée exacte de l’étendue de cette voûte. Le brouillard lumineux des nuages de Magellan au-dessus de l’hémisphère sud n’était pas une substance amorphe, pas une brume ni un gaz, mais il se composait de soleils que seul l’éloignement, par un effet d’optique, faisait s’amalgamer. Une section de Voie lactée ayant deux degrés de latitude et quinze de longitude telle que la détectait l’oculaire d’une lunette astronomique, contenait plus de cinquante mille étoiles dénombrables et sans doute près de cent mille que l’on n’arrivait plus à distinguer en raison de leur faible intensité lumineuse. Ainsi, la Voie lactée se composait de vingt millions de soleils qu’un œil situé à une distance correspondant au diamètre de sa surface percevrait cependant davantage comme une lueur pâle, comme l’une de ces nébuleuses dont les astronomes avaient recensé plus de trois mille.On pouvait donc se demander pourquoi, les étoiles étant si nombreuses, le ciel tout entier n’était pas inondé de lumière, pourquoi il y avait tant d’obscurité dans l’univers, et il fallait nécessairement admettre l’existence d’un principe opposé à la clarté, un élément inhibant dans les espaces intermédiaires, un éther qui effaçait la lumière. Cela prouvait une fois de plus la structure rationnelle de la nature, car en fin de compte toute civilisation humaine commençait par observer la trajectoire des corps célestes.

Humboldt avait maintenant les yeux grands ouverts. L’un de ces corps qui flottait dans l’éther noir était la Terre, dit-il. Un noyau de feu, entouré de trois enveloppes, une rigide, une liquide et une élastique, toutes trois offrant une demeure à la vie. Même dans les profondeurs souterraines, il avait trouvé de la végétation qui proliférait sans lumière. Les volcans servaient de soupapes à ce noyau de feu qu’était la Terre, la croûte rocheuse quant à elle était recouverte de deux mers, l’une faite d’eau et l’autre d’air. Toutes deux étaient traversées par un flux permanent… »

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Comment l’homme,

si petit au milieu du vaste univers,

peut-il avoir des certitudes ?

Extrait de : « Les arpenteurs du monde » 2005   Daniel Kehlmann.

Illustrations : « Le Livre des Miracles – Feuillets 23 et 169 » Anonyme – Augsburg 1550.

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Douter pour avancer…


BVJ – Plumes d’Anges.

Observer…

12 janvier 2015

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« … Si tu fais un petit trou à un papier et que tu l’approches de l’œil et regardes une étoile, une petite partie de la pupille seulement opère et perçoit l’étoile avec un grand espace de ciel au loin. Si tu fais un autre trou au papier, tu verras la même étoile avec l’autre œil, et elle te paraîtra grande. Ainsi, tu vois avec tes deux yeux la même étoile deux fois, et l’une en grand, l’autre en petit.

De là viennent que les grandes prunelles voient peu de jour, la surabondance de lumière empêchant la vue.

La nature protège l’œil de la lumière excessive en resserrant la pupille, et dans les diverses obscurités, elle élargit la prunelle. La nature fait comme quelqu’un qui ferme un volet pour trop de lumière et qui la nuit, ouvre… »

Extrait de : « 14 Manuscrits de l’Institut de France – Carnet « Traité sur l’œil »- Léonard de Vinci 1452-1519  (Wiki-source).

Illustration : Planche extraite du « Livre des Heures de Louis de Laval » – Jean Colombe 1435-1498  (Source Gallica).

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Observer le monde et ses changements, avec amour, sans peur…

BVJ – Plumes d Anges.

Rien ne vient de rien…

10 janvier 2015

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 » Rien

ne vient

de rien, comme quand un ruisseau

devient


une rivière

qui

se jette

dans l’océan, d’où


l’eau

monte

en vapeur, tombe

en flocons


de neige et redevient

ruisseau

rivière

océan, tu sais – de


rien

en

rien, comme si rien

ne s’était passé. »

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On aimerait tant que rien ne se soit passé, que tout soit beau et lumineux !

Tant de mots viennent à l’esprit : que penser, que dire, que faire,

comment notre société peut-elle créer et vivre une telle souffrance ?

Nul n’a malheureusement de réponse,

il nous faut nous donner la main avec amour,

défendre la liberté et la laïcité,

il nous faut croire en la lumière,

il nous faut accepter l’obscurité pour accéder à cette lumière…

Poème : « Le flocon de neige » extrait de : « La Norvège est plus petite qu’on ne le pense » 1991 Jan Erik Vold.

Illustration : « Jour d’hiver ensoleillé »  Walter Moras 1856-1925 .

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Accepter l’obscurité pour accéder à la lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chant cosmique…

7 janvier 2015

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« … Lever les yeux vers le ciel.
Et tenter de déchiffrer ses mystères.

S’interroger sur l’alternance quotidienne de lumière et de pénombre, sur la succession régulière du jour et de la nuit, dont la durée respective varie au fil de l’année.

Guetter le retour régulier des saisons.

Suivre, de l’aube au crépuscule, la course du soleil à travers notre ciel, en demi-cercle, d’est en ouest, d’orient en occident.

L’Orient – du verbe oriri, naître.

L’Occident – du verbe occidere, tomber à terre, périr.

La naissance et la mort quotidiennes du soleil, laissant place à l’obscurité et à la fraîcheur de la nuit et au scintillement des étoiles dans l’obscurité.

La naissance et la mort quotidiennes de la lumière. Son éternel départ et son éternel retour.

Et, durant la nuit, d’orient en occident, le voyage de l’ensemble des étoiles, qui tourne autour d’un axe vertical par rapport à la surface du sol, un axe qui passe par un point, au nord, qu’occupe aujourd’hui l’étoile polaire.

Révolution complète des étoiles autour de nous, en vingt quatre heures, mais dont nous ne pouvons percevoir les déplacements que dans l’obscurité de la nuit.

« Il leva la tête » écrit Pascal Quignard, « et vit les étoiles s’effacer dans le jour.

Les étoiles ne se retirent pas devant la lumière du jour. Elles demeurent, indifférentes, dans le ciel, à leur place.

Seul l’excès de lumière les engloutit. »

Et il y a aussi, dans la nuit, la succession des quartiers de Lune…

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… Voir au-delà des apparences.

Voir, dans l’invisible, les relations de causalité – les lois de la nature… »

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Extraits de : « Je t’offrirai des spectacles admirables – Tome 2 de Sur les épaules de Darwin » 2013  Jean-Claude Ameisen.

Illustrations : 1/« Muse Polymnie »  Guiseppe Fagnani 1819-1873  2/« Étude d’un paysage nuageux au clair de lune »  Johan Christian Dahl 1788-1857.

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Chant du cosmos, chant de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.


Fais voeu !…

4 janvier 2015

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 » Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,

et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns.

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,

et d’oublier ce qu’il faut oublier.

Je vous souhaite des passions.

Je vous souhaite des silences.

Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,

et des rires d’enfants.

Je vous souhaite de respecter les différences des autres,

parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.

Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence,

aux vertus négatives de notre époque.

Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure,

à la vie, à l’amour,

car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable

ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.

Je vous souhaite surtout d’être vous,

fier de l’être et heureux,

car le bonheur est notre destin véritable. »

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– Vœux adressés par Jacques Brel le 1° janvier 1968 sur Europe 1 –

(Texte trouvé sur le Net)

Illustrations : Fèves en porcelaine- Créations exclusives Amélie Jackowski 2014.

Photos P.J.

JE VOUS SOUHAITE

UNE

TRÈS BELLE ANNÉE

2015 ,

REMERCIONS ENSEMBLE LA VIE !

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Je fais vœu de lumière et de lumière encore…

BVJ – Plumes d’Anges.

Poudre impalpable…

22 décembre 2014

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Poudre LÉGÈRE comme la neige,

le sucre glace est FÉERIQUE,

le déposer sur les gâteaux ou autres DOUCEURS donne un avant gout de FÊTE…

Quand, grâce à lui, on découvre la recette de DIVINES pâtisseries,

autrefois préparées à Sienne, uniquement  au moment de NOËL, dans les couvents ou les herboristeries,

on a envie de la DÉVOILER…

Le VOYAGE des PAPILLES est fantastique,

je vous suggère de confectionner ces MERVEILLES au plus vite !!!

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RICCIARELLI DE SIENNE

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Ingrédients :

– 2 blancs d’œufs, 250 g de poudre d’amandes BIO, 230 g de sucre en poudre, 60 g d’oranges confites en petits dés, 1 gousse de vanille, 3 à 4 c.à soupe d’eau de fleur d’oranger (véritable), 2 c.à café d’arôme d’orange amère, 1/2 c.à café de levure chimique et 1/2 c.à café de bicarbonate de sodium alimentaire, du sucre glace.

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Réalisation :

La veille : mélanger la poudre d’amandes, les dés d’oranges confites, la pulpe de la gousse de vanille, puis ajouter le sucre, la levure, le bicarbonate, l’arôme d’orange amère et l’eau de fleur d’oranger. Filmer.

Le lendemain : Monter en neige pas très ferme les blancs d’œufs, les incorporer au mélange précédent, bien travailler le tout. Former des losanges un peu arrondis avec cette pâte humide (5 à 6 cm de long), les saupoudrer de sucre glace et les enfourner sur un papier sulfurisé beurré pendant environ 15 minutes ( 20 dans mon four) à 160°. Ces gâteaux ne doivent pas vraiment colorer mais cuire un peu tout de même. Ils se conservent quelques jours dans une boite métallique.

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Aujourd’hui, j’aurais envie de dire,

« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile »

(Anthelme Brillat-Savarin)

parce que je vous parle d’un dessert classé 5 étoiles sur le guide de la gourmandise,

voyez comme le ciel brille de mille feux !

BUON NATALE A TUTTI !

TRÈS BELLES FÊTES DE FIN D’ANNÉE À TOUTES ET À TOUS,

QUE L’AMOUR Y SOIT PARTAGÉ !

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Recette trouvée sur le Web.

Photos BVJ

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Se préparer à commencer l’an nouveau, en douceur…

BVJ – Plumes d’Anges.

De l’ombre à la lumière…

18 décembre 2014

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Emprunter au ciel quelques étoiles,

les déposer sur l’arbre, avec douceur…

Illuminer cette fin d’année,

offrir tout notre amour au monde…

La vraie vie n’est-elle pas rencontres, échanges, émerveillements… ?

Tableau : « Décoration du sapin de Noël »  Marcel Rieder 1862-1942.

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Transformer l’ombre en lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.

Ah ! Bétises…

15 décembre 2014

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 » Après celle de l’abbé Bête, voici l’histoire de l’abbé du Mont Saint-Michel…


Au père Spicace,

Un grand malheur est arrivé à l’abbaye et j’ai la pénible mission de vous en faire part.

Mardi soir, pendant que l’abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l’abbé Quille perdit l’équilibre dans l’escalier et tomba inanimé dans les bras du père Iscope. Les révérends pères, en perdant l’abbé Quille, perdaient leur seul soutien.

Un seul restait joyeux : le père Fide.

Quant à l’abbé Tise, il n’y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plé l’aide à comprendre ce qui s’était passé mais rien n’y fit. Après l’accident de l’abbé Quille, on alla chercher le père Manganate et le père Itoine, les deux médecins de l’abbaye. Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu après.

Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l’abbaye par les célèbres cloches du père Sonnage. La messe fut dite sur une musique de l’abbé Thoven.

Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n’y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du père Choir.

À la fin de l’homélie, le père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l’abbé N’Pé.

Après la messe une grande discussion s’engagea pour le transport de la bière : l’abbé Canne et l’abbé Trave voulaient passer par les champs. Le père Clus s’y opposa.

L’abbé Casse en fut enchanté.

Le père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendre.

Le père Vers et le père Nicieux semaient le doute dans les esprits.

Finalement on décida que, comme à l’accoutumée, l’abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt.

Devant la tombe creusée par le père Forateur et en l’absence du père Missionnaire, l’abbé Nédiction donna l’absolution.

L’abbé Casse en fut enchanté.

Le père Venche et l’abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe. Celle-ci fut recouverte d’une belle pierre tombale préparée par l’abbé Tonneuse. Sur le chemin du retour, le spectacle fut déchirant.

Le père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin. L’abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La mère Cédés, invitée pour l’occasion, fermait la marche en compagnie du frère du Père Igord.

À l’arrivée, le père Sil et l’abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres culinaires du saint Doux. Le père Nod et le père Collateur servirent à boire et chacun put se remettre de ses émotions.

Signé : l’abbé BICI »

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Jeux de mots et petites divagations…

Juste un peu de légèreté, à consommer sans modération !

(Histoire trouvée sur le Net ? Merci R.T.)

Tableaux : 1/« Paysage côtier italien avec monastère »  Franz Xaver Hoch 1869-1916  2/« Cuisine populaire » Peinture anonyme Musée de Mexico.

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Entretenir de joyeuses pensées…

BVJ – Plumes d’Anges.