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« … Si tu fais un petit trou à un papier et que tu l’approches de l’œil et regardes une étoile, une petite partie de la pupille seulement opère et perçoit l’étoile avec un grand espace de ciel au loin. Si tu fais un autre trou au papier, tu verras la même étoile avec l’autre œil, et elle te paraîtra grande. Ainsi, tu vois avec tes deux yeux la même étoile deux fois, et l’une en grand, l’autre en petit.
De là viennent que les grandes prunelles voient peu de jour, la surabondance de lumière empêchant la vue.
La nature protège l’œil de la lumière excessive en resserrant la pupille, et dans les diverses obscurités, elle élargit la prunelle. La nature fait comme quelqu’un qui ferme un volet pour trop de lumière et qui la nuit, ouvre… »
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Extrait de : « 14 Manuscrits de l’Institut de France – Carnet « Traité sur l’œil »- Léonard de Vinci 1452-1519 (Wiki-source).
Illustration : Planche extraite du « Livre des Heures de Louis de Laval » – Jean Colombe 1435-1498 (Source Gallica).
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Observer le monde et ses changements, avec amour, sans peur…
BVJ – Plumes d Anges.
La Nature est la puissance pure qui, les yeux fermés, permet de Voir… Belle semaine, chère Brigitte
Juste la lumière qu’il faut, pour ne pas sombrer et ne pas être aveuglé. Mais après, on ne voit bien qu’avec le coeur, n’est-ce pas ?
Si d’accord avec Phène et Lily!
Je confirme ce que dit Léonard, j’ai acheté il y a longtemps à New-York, une carte format carte postale, entièrement blanche avec un petit trou rond au milieu, et l’inscription « un trou pour regarder le ciel ».
Il est vrai qu’à NY, si on veut voir le ciel, il faut vraiment lever la tête et le chercher à travers l’imbrication des gratte-ciels. Là, en regardant à travers ce petit trou, on voit une immensité de ciel sans limites, ça m’est toujours apparu comme un tour de magie absolue et pourtant…
Quelquefois, il suffit d’essayer autre chose, de changer un angle ou une position, de se décaler un petit peu pour voir alors le sublime.
Aujourd’hui, je vais regarder avec cette incroyable pupille bleue et peut-être verrai-je le rose…
Je t’embrasse Brigitte.
Nos facultés d’adaptation sont grandes ! Même à la terreur !
Ne pas se laisser emporter par le déferlement médiatique, prendre le temps de se poser, d’observer, de s’ouvrir, d’écouter ses émotions, de les accepter avec bienveillance… cela change tout !
Merci de nous le rappeler !
La tension retombe mais nous gardons les yeux ouverts avec bienveillance et ce genre de texte nous rappelle notre humanité parfois si mise à mal
Qu’est-ce qui est le plus apparence, l’oeil qui ne voit pas les choses de la même façon suivant les situations, ou les choses elles-mêmes qui sont différentes suivant la perception que l’on en a ?
» Mieux vaut allumer une bougie dans les ténèbres plutôt que d’ en déplorer l’ obscurité … »
Ainsi , avec les lumières des uns et des autres nos chemins deviendront plus lumineux…:-)
Merci Brigitte pour tes textes toujours judicieusement choisis et illustrés
Plein de bises
Un texte à méditer, une peinture à admirer, elle me fait penser à certaines peintures de Von Bingen avec son cercle remplis d’anges
Je viens de lire que l’on pouvait, en ce moment, observer la comète Lovejoy. N’est-ce pas que son nom est beau tout comme le phénomène. Peut-être que cela nous consolera. Un peu.
quand les temps deviennent obscurs notre âme donne plus de lumière comme l’ont montré les français ces jours derniers