Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Initiation à la lumière

jeudi 24 novembre 2011

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… » Car un laque décoré à la poudre d’or n’est pas fait pour être embrassé d’un seul coup d’œil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l’un ou l’autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux, constamment caché dans l’ombre, il suscite des résonances inexprimables.

De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l’agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d’air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l’homme à la rêverie…

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…Parfois le poudroiement d’or, qui jusque-là ne renvoyait qu’un reflet atténué, comme assoupi, à l’instant précis que l’on passe sur le côté s’illumine d’un soudain flamboiement, et l’on se demande, stupéfait, comment a pu se condenser une lumière si intense dans un lieu aussi sombre.

C’est là que j’ai su pour la première fois les raisons qui ont fait que les anciens couvraient d’or les statues de leurs bouddhas, et pourquoi l’on plaquait d’or les parois des pièces où vivaient les gens de qualité. Nos contemporains, qui vivent dans des maisons claires, ignorent la beauté de l’or. Mais nos ancêtres qui habitaient des demeures obscures, s’ils éprouvaient la fascination de cette splendide couleur, en connaissaient aussi bien les vertus pratiques. Car dans ces résidences chichement éclairées, l’or sans doute jouait le rôle d’un réflecteur. En d’autres termes, l’usage que l’on faisait de l’or en feuilles ou en poudre n’était pas un luxe vain, mais il contribuait, par l’utilisation judicieuse de ses propriétés réfléchissantes, à donner plus de lumière…  Si dans les tissus anciens l’on usait à profusion de fils d’or ou d’argent, il est évident que c’était pour la même raison. Le meilleur exemple de cela n’est-il pas cette étole de brocart que les moines portent autour du cou ? De nos jours, les édifices religieux des villes sont pour la plupart des bâtisses claires, propres à attirer la foule des fidèles ; là ces étoles paraissent inutilement voyantes et n’inspirent que bien rarement le respect, fût-ce au cou du prélat le plus digne ; mais sur les mêmes religieux, assis en rang, lors d’un office de liturgie ancienne célébré dans quelque monastère historique, l’on est forcé d’admirer l’harmonie que forme la peau ridée des vieux moines, le scintillement des lampes devant les statues des bouddhas, la texture de ces brocarts, et l’on mesure à quel point en est accrue la solennité de l’heure ; car exactement comme dans le cas des laques dorés, la majeure partie des dessins chatoyants du tissu disparaît dans l’ombre, car les fils d’or et d’argent ne font que jeter de temps à autre un bref éclair. »…

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« Éloge de l’ombre » 1978  Junichirô Tanizaki.

Illustrations : 1/ Petit sanctuaire portatif  en bois laqué et orBritish Museum 2/ »Mandala du Monde de la matrice » 11ème siècle – Musée de Nara.

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Évanescence de la lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.

Se chouchouter…

vendredi 18 novembre 2011

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… » J’ai du mérite »

« Je m’aime »

« Je m’autorise à être comblé(e) »

« Tout ce que j’ai besoin de savoir m’est révélé »

« Tout ce dont j’ai besoin vient à moi dans l’intervalle espace-temps idéal »

« La vie est joie et pleine d’amour »

« Je suis digne d’amour, j’aime et je suis aimé(e) »

« Je suis en excellente santé et débordant(e) d’énergie »

« Je prospère dans tous les domaines »

« Je désire changer et grandir »

« Tout est pour le mieux dans mon monde »

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« Asseyez-vous devant un miroir pendant une dizaine de minutes et interrogez-vous :

Qui es-tu ?

Que veux-tu ?

Qu’est-ce qui te fait plaisir ?

Que puis je faire pour te rendre heureux (se) ? »…

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SOURIEZ À LA VIE, ELLE S’EMPRESSERA DE VOUS SOURIRE !

Très belle journée à toutes et à tous.

« La force est en vous »  Louise L.Hay.

« Jeune fille nue face au miroir »  Giovanni Bellini 1430 – 1516.

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S’aimer et se complimenter…

BVJ – Plumes d’Anges.



Providence…

mercredi 16 novembre 2011

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« À l’instant où un être s’engage de manière irréversible, la Providence se

met, elle aussi, en mouvement. Toutes sortes de choses se produisent pour

l’aider, des choses qui ne se seraient jamais produites autrement, des

incidents inattendus, des rencontres fortuites et un soutien

matériel dépassant tout ce qu’il aurait pu imaginer. »…

Citation de Johann Wolfgang von Goethe 1749 – 1832.

Illustration :  » Le mouvement premier » Raffaello Sanzio dit Raphaël 1483 – 1520.

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Croire en soi…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chant d’amour…

lundi 14 novembre 2011

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« Par vos beaux yeux je voix une douce lumière

Qu’avec les miens aveugles, ne pourrais voir ;

Sur le dos je transporte avec vos jambes un faix

Que ne sauraient porter mes pieds boiteux.

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Privé de plumes, je vole avec vos ailes ;

Par votre esprit, je suis mû vers le ciel ;

Selon votre plaisir, je rougis, je pâlis,

Je brûle aux brumes froid’ et je gèle au soleil.

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C’est en votre vouloir que seul est mon vouloir ;

En votre cœur, mes pensées se fabriquent,

Et mes paroles, les porte votre souffle.

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Je suis, me semble-t-il, ce qu’est seule la lune :

Au ciel nos yeux ne sauraient la trouver,

Sinon dans la mesure où le soleil l’allume. »

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Sonnet XXVII  –  Michelangelo Buonarotti dit Michel-Ange 1475 – 1564.

Tableau : détails de « La Madonne à la Grenade »  Sandro Boticelli 1445 – 1510.

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Pureté du chant de l’amour vrai…

BVJ – Plumes d’Anges.


Voyage céleste…

samedi 12 novembre 2011

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… » Deux frères partageaient la même vie. Un jour, ils partirent à la chasse et s’égarèrent sur l’Océan. Il furent emportés bien loin de leur pays, vers des rivages qu’ils ne connaissaient pas. Bientôt une terre immense apparut à leurs regards étonnés. Ils y abordèrent et partirent tous deux sur un sentier battu par les vents. Ils marchèrent des jours, des mois, des années. Il y avait tantôt de grandes forêts surmontées de pics glacés, tantôt des plaines sans fin où ils croisaient des animaux étranges. Ils cherchaient toujours à retrouver leur terre natale.

Un jour, ils aperçurent une grande tente. Une femme d’une ravissante beauté était là. Elle leur dit : « Je suis l’esprit du Soleil, et mon mari est l’esprit de la Lune. » Elle les invita à entrer et leur donna à manger de la viande de caribou. Bientôt son mari arriva. Il portait deux grandes ailes qui lui permettaient de planer lorsque venait la nuit. Après avoir dormi, il leur demanda de se blottir sous ses ailes et partit en courant comme le fait la Lune dans les nuages.

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Puis il leur donna ses plumes et grâce à elles, ils descendirent sur la terre d’en bas et retrouvèrent leur pays natal. Alors les plumes de l’homme de la Lune se changèrent en la multitude des oiseaux qui peuplent notre monde. »…

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Histoire racontée par la vieille Lizette Kha-tchô-ti au Fort de Bonne Espérance… – Extrait de « La sagesse des oiseaux » 2001   Érik Sablé.

Tableaux : 1/« Paysage marin »  Alfred Thomson Bricher 1837 – 1908  2/ »Wing of a Roller »  Albrecht Dürer 1472 – 1528  3/ « L’Ange des oiseaux »  Franz Dvorak 1862 – 1927.

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Éternels cadeaux du ciel…

BVJ – Plumes d’Anges.

Dignité humaine…

vendredi 4 novembre 2011

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Hommage au peuple grec et à d’autres…

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… » Que m’arrivera-t-il si je m’arrête pour aider cet homme ? »

En raison même de sa préoccupation, le bon Samaritain renversa la question :

 » Qu’arrivera-t-il à cet homme si je ne m’arrête pas pour l’aider ? »

Abraham Lincoln n’a pas demandé :

 » Que m’arrivera-t-il si je proclame l’Émancipation et mets fin à l’esclavage ? »

mais il a demandé :

« Qu’arrivera-t-il à l’Union et aux millions de Noirs si je ne le fais pas ? »

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Martin Luther King  – Prix Nobel de la Paix 19641929-1968.

Illustrations : 1/ »Portrait d’une femme »  Marie-Guillemine Benoist 1768 – 1826  2/ »Iris bleu »  Muhammad Zaman XVIIème.

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Se poser les vraies questions…

BVJ – Plumes d’Anges.

Quand viendra le moment…

mercredi 2 novembre 2011

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« Ne verse pas de larmes ! Oh n’en verse pas !

La fleur s’épanouira une autre année.

Ne pleure pas ! Oh ne pleure pas d’avantage !

Les bourgeons naissants sommeillent dans le cœur blanchissant de la racine.

Sèche tes yeux ! Oh sèche tes yeux !

On m’a appris en Paradis

À calmer mon cœur avec des mélodies… Ne verse pas de larmes.

Au dessus de ta tête, regarde au dessus

Parmi les fleurs blanches et roses –

Regarde en haut, en haut. Voilà que je voltige

Sur cette branche de rougissante grenade !

Vois-moi ! C’est ce croissant d’argent

Qui guérit toujours la souffrance de l’homme bon.

Ne verse pas de larme ! Oh n’en verse pas !

La fleur s’épanouira une autre année. »

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« Chansons de Fées »  John Keats 1795 – 1821.

Tableaux : 1/ »Évocation » 2/ »Hommage à Léonard de Vinci »  Odilon Redon 1840 – 1916.

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Un temps pour tout…

BVJ – Plumes d’Anges.

Germes de vie…

lundi 31 octobre 2011

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… » Ne sommes-nous pas bouleversés chaque fois que quelqu’un nous manifeste son attachement ?…

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… Ne pas dramatiser une situation, aussi tragique soit-elle dans l’instant. Mais au contraire croire aux ressources jamais sollicitées jusqu’alors… Oui, il s’agit de ne pas entretenir le goût du malheur, mais de délivrer les sources, d’accompagner le chant profond de la vie toujours la plus forte…

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… Ne sommes-nous pas tous pareils ? Plus inquiets des appels que nous ne recevons pas que des messages que nous n’adressons pas : prêts à nous sentir négligés plutôt que négligents…

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… Oui, ne pas laisser s’effilocher le tissu des liens entre les êtres. Être des tisseurs plutôt que des lâcheurs…

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… « À moins qu’elle ne voie rien justement, qu’elle se livre au vide initial, initiatique. Elle laisserait monter en elle ce qu’on appelle l’inspiration, le souffle qui vient de très loin. État de veille sans urgence…

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… Pour être à tous, il nous faut d’abord ÊTRE. Proche des « sources ombreuses » de notre vie. Suffisamment robuste pour supporter l’émiettement, tout en demeurant entier ! Attaché et détaché afin d’inciter les nôtres à s’affranchir de nous…

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… Tendue vers l’ailleurs et le demain, tu oublies de vivre ici et maintenant…

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… La détresse que conduit une vie désordonnée au bord de la délinquance s’apaise sous l’effet de l’amour matérialisé, manifesté, alors qu’une surenchère de prescriptions aggrave la solitude…

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… Aimons-nous ceux que nous aimons ? …

… « Je te l’avais bien dit ! » … Dieu nous garde d’être d’affreux décourageurs ! …

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… Accompagner celui qui se perd sans nous détruire nous-même. Nourrir ce feu vacillant de l’espérance…

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… Ma vie, petite, précaire et magnifique, je l’arpente et je l’explore ; je tente de l’accomplir. Sans jamais renier l’échange avec les autres existences proches et lointaines, avec l’univers fascinant, inquiétant et changeant. Métamorphoses perpétuelles…

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… Au lieu de thésauriser, vivons que diable ! Le beau est une graine en attente d’un regard qui le fera surgir, fleurir. Les êtres et l’univers patientent en l’espérant…

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… Tel ce voisin que je surprends devant chez lui, penché sur ses fleurs. Il vient de terminer sa journée de travail et reprend force dans ce parterre entretenu avec un soin jaloux et des doigts verts… Est-ce là qu’il puise une sérénité qui le distingue de bien des hommes de son âge ? Qu’à chacun soit accordé son jardin quotidien pour essuyer grains et tempêtes ! …

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… Naïve résolution de premier de l’an : écoute et patiente, infinie bienveillance. Tendre l’oreille, vraiment ; tolérer mes errements aussi bien que ceux d’autrui ; ne jamais céder à la peur. La vie germe sans qu’on puisse la forcer en aucune manière… »

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« Secrète présence » 2009  Colette Nys-Mazure.

Illustrations : détails de fresques ornant les appartements du Cardinal Bibbiena au Vatican –  Giovanni da Udine 1487 – 1564.

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Tisser des liens aimants…

BVJ – Plumes d’Anges.

Projet poétique…

mercredi 19 octobre 2011

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… »Les étoiles sont les sommets de quels merveilleux triangles ! Quels êtres distants et différents dans les demeures variées de l’univers contemplent la même au même moment ! La nature et la vie humaine sont aussi variées que nos divers tempéraments. Qui dira l’aspect sous lequel se présente la vie à autrui ? Pourrait-il se produire miracle plus grand que pour nous de regarder un instant par les yeux les uns des autres ? Nous vivrions dans tous les âges du monde sur l’heure ; que dis-je ! dans tous les mondes des âges…

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… Tout changement est un miracle à contempler ; mais c’est un miracle renouvelé à tout instant…

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… En n’importe quelle saison, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, je me suis inquiété d’utiliser l’encoche du temps, et d’en ébrécher en outre mon bâton ; de me tenir à la rencontre de deux éternités, le passé et l’avenir, lequel n’est autre que le moment présent, de me tenir de l’orteil sur cette ligne…

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… Oui, prenez-garde à toute entreprise qui réclame des habits neufs, et non pas plutôt un porteur d’habits neuf. Si l’homme n’est pas neuf, comment faire aller les habits neufs ? Si vous avez en vue quelque entreprise, faîtes-en l’essai sous vos vieux habits. Ce qu’il faut aux hommes, ce n’est pas quelque chose avec quoi faire , mais quelque chose à faire , ou plutôt à être

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… Il y a chez l’homme qui construit sa propre maison un peu de cet esprit d’à-propos que l’on trouve chez l’oiseau qui construit son propre nid. Si les hommes construisaient de leurs propres mains leurs demeures, et se procuraient la nourriture pour eux-même comme pour leur famille, simplement et honnêtement, qui sait si la faculté poétique ne se développerait pas universellement, tout comme les oiseaux universellement chantent lorsqu’ils s’y trouvent invités ?…

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… Les nations sont possédées de la démente ambition de perpétuer leur mémoire par l’amas de pierre travaillée qu’elles laissent. Que serait-ce si d’égales peines étaient prises pour adoucir et polir leurs mœurs ? Un seul acte de bon sens devrait être plus mémorable qu’un monument aussi haut que la lune…

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… Ce que je voudrais voir, c’est chacun attentif à découvrir et à suivre sa propre voie, et non pas à la place, celle de son père ou celle de sa mère ou celle de son voisin…

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… Être éveillé, c’est être vivant. Je n’ai jamais encore rencontré d’homme complètement éveillé. Comment eussè-je pu le regarder en face ?

Il nous faut apprendre à nous réveiller et à nous tenir éveillés, non grâce à des secours mécaniques, mais à une attente sans fin de l’aube, qui ne nous abandonne pas dans notre plus profond sommeil. Je ne sais rien de plus encourageant que l’aptitude incontestable de l’homme à élever sa vie grâce à un constant effort…

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… Tout homme est le bâtisseur d’un temple, appelé son corps, au dieu qu’il révère, suivant un style purement à lui, et il ne peut s’en tirer en se contentant de marteler du marbre. Nous sommes tous sculpteurs et peintres, et nos matériaux sont notre chair, notre sang, nos os. Toutes pensée élevée commence sur-le-champ à affiner les traits d’un homme…

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… Dirige ton œil droit en toi, et vois

Mille régions en ton âme

Encore à découvrir. Parcours-les et sois

Expert en cosmographie-du-chez-soi. »…

Extraits de : « Walden ou La vie dans les bois »  Henry David Thoreau 1817 – 1862.

Tableaux : 1/« La rivière de la forêt »  Nikolay Nikanorovitch Dubovskoy 1859 – 1918  2/« Blyths Tragopan » William Beebe 1877 – 1962  3/« Enfant écrivant »  Henriette Browne 1829 – 1901.

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Suivre sa propre voie…

BVJ – Plumes d’Anges.


Rencontre…

lundi 17 octobre 2011

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« J’ai lu quelque part :

« Dieu existe, je l’ai rencontré ! »

Ça alors ! Ça m’étonne !

Que Dieu existe, la question ne se pose pas !

Mais que quelqu’un l’ait rencontré

avant moi, voilà qui me surprend !

Parce que j’ai eu le privilège

de rencontrer Dieu juste à un moment

où je doutais de lui !

Dans un petit village de Lozère

abandonné des hommes,

il n’y avait plus personne.

Et en passant devant la vieille église,

poussé par je ne sais quel instinct,

je suis entré…

Et, là, j’ai été ébloui… par une lumière

intense… insoutenable !

C’était Dieu… Dieu en personne,

Dieu qui priait !

Je me suis dit :

« Qui prie-t-il ?

Il ne se prie pas lui-même ?

Pas lui ?

Pas Dieu ! »

Non ! Il priait l’homme !

Il me priait moi !

Il doutait de moi

comme j’avais douté de lui !

Il disait :

Ô homme !

si tu existes,

un signe de toi !

J’ai dit :

– Mon Dieu, je suis là !

Il a dit :

– Miracle !

Une humaine apparition !

Je lui au dit :

– Mais, mon Dieu…

comment pouvez-vous douter

de l’existence de l’homme,

puisque c’est vous qui

l’avez créé ?

Il m’a dit :

– Oui… mais il y a si

longtemps que je n’en ai

pas vu dans mon église…

que je me demandais si ce n’était

pas une vue de l’esprit !

Je lui ai dit :

– Vous voilà rassuré,

mon Dieu !

Il m’a dit :

– Oui !

Je vais pouvoir leur

dire là-haut :

 » l’homme existe,

je l’ai rencontré ! »

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Extrait de : « Matière à rire »  Raymond Devos 1922 – 2006.

Tableaux : 1/ »Polyptyque de St Vincent Ferrier » (détail)  Giovanni Bellini 1430 – 1516  2/ »Portrait d’un gentilhomme » (détail)  Bartolomeo Veneto 1470 – 1531.

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Partir à notre rencontre…

BVJ – Plumes d’Anges.