Archive pour août 2010

Le cadeau des Dieux…

jeudi 19 août 2010

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Entendez par là :

– LA FIGUE –

Ce fruit succulent est d’une beauté rare et l’arbre qui le porte l’est tout autant !

Il y en a deux dans le jardin, l’un nous offre de grosses figues blanches et l’autre de petites figues violettes.

Elles sont sucrées et savoureuses et ne demandent qu’à exciter nos papilles…

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Au fil du temps, j’ai trouvé quelques sublimes recettes pour partager ce divin fruit. Celle-ci, vient, il me semble, du magazine CÔTÉ SUD.

C’est une recette de

COMPOTÉE DE FIGUES

qui accompagne à merveille un filet mignon de porc cuit dans des échalotes…

(miam miam, je me donnerai presque faim…)

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Ingrédients : une dizaine de figues, 3 cuillères à soupe de PORTO rouge, 1 petit piment oiseau, 50 grs de beurre, 1 cuillère à soupe de miel liquide, 1/2 jus de citron.

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Vous laisserez macérer les figues coupées en morceaux dans le porto, pendant 3/4 d’heure.

Puis vous mettrez ce mélange dans une poêle avec 15 grs de beurre, une pincée de sel, le piment oiseau et trois cuillères d’eau.

Vous couvrirez et laisserez « compoter »30 minutes environ ( il faut que les figues soient tendres et qu’elles aient absorbé le liquide).

Vous ajouterez alors 35 grs de beurre, le miel, et le jus de citron.

Vous la servirez tiède, dans une saucière et

vous verrez, c’est un pur régal !

Platon, grand amateur de figues aurait adoré…

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Illustration du Figuier – « Flore médicale » en 8 volumes – Chaumeton et Turpin – 1820.

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S’abandonner à la gourmandise…

BVJ – Plumes d’Anges.

Pour notre âme d’enfant…

mercredi 18 août 2010

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 » Deux et deux quatre

quatre et quatre huit

huit et huit font seize.

Répétez ! dit le maître

deux et deux quatre

quatre et quatre huit

huit et huit font seize.

Mais voilà l’oiseau-lyre

qui passe dans le ciel

l’enfant le voit

l’enfant l’entend

l’enfant l’appelle.

Sauve-moi

joue avec moi

oiseau !

Alors l’oiseau descend

et joue avec l’enfant

deux et deux quatre.

Répétez ! dit le maître

et l’enfant joue

l’oiseau joue avec lui…

quatre et quatre huit

huit et huit font seize

et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?

Ils ne font rien seize et seize

et surtout pas trente-deux

de toute façon

et ils s’en vont.

Et l’enfant a caché l’oiseau

dans son pupitre

et tous les enfants

entendent sa chanson

et tous les enfants

entendent la musique

et huit et huit à leur tour s’en vont

et quatre et quatre et deux et deux

à leur tour fichent le camp

et un et un ne font ni une ni deux

un et un s’en vont également.

Et l’oiseau-lyre joue

et l’enfant chante

et le professeur crie.

Quand vous aurez fini de faire le pitre !

Mais tous les autres enfants

écoutent la musique

et les murs de la classe

s’écroulent tranquillement.

Et les vitres deviennent sable

l’encre redevient eau

les pupitres redeviennent arbres

la craie redevient falaise

le porte plume redevient oiseau. »

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« Page d’écriture »- Paroles- Jacques Prévert- 1900 – 1977.

Tableau « Tête d’étude l’oiseau » – William Adolphe Bouguereau – 1825 – 1905.

Plumes – Larousse illustré.

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Laissons chanter en nous l’oiseau-lyre…

BVJ – Plumes d’Anges.




Enchantement…

mardi 17 août 2010

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 » …Les mots traversent l’éther des pages. À peine veut-on les saisir, entre deux doigts de fée, qu’ils meurent et renaissent plus loin : comme à ce jeu, vous en souvenez vous, où il est question d’un bois, et où demande est faite au loup de signaler sa présence. Semblablement, le lecteur Y EST lorsque l’auteur N’Y EST PLUS, tous deux se cherchant en vain dans la forêt de LANGUE D’OR…

… Lire. Déplier l’échelle qui est dans l’âme, dont les degrés se perdent de vue, vers le haut comme vers le bas…

… Qui sait vous donner une joie aussi pure que celle prodiguée par la vue d’un petit nuage blanc dans le ciel bleu ?

L’amour est détachement, oubli de soi…

… Tu ne vas quand même pas passer ta vie dans l’adoration d’un brin d’herbe me disait celui qui passait sa vie dans l’adoration du monde où rien ne pousse, pas même un brin d’herbe…

… L’enfant qui joue dépense dans son jeu plus de lumière que les saints dans leurs prières ou que les anges dans leurs chants. L’enfant qui joue est la consolation de Dieu…

… Légèreté de l’oiseau qui n’a plus besoin pour chanter de posséder la forêt, pas même un seul arbre…

… Il faudrait accomplir toutes choses et même les plus ordinaires, surtout les plus ordinaires — ouvrir une porte, écrire une lettre, tendre une main — avec le plus grand soin et l’attention la plus vive, comme si le sort du monde et le cours des étoiles en dépendaient, et d’ailleurs, il est vrai que le sort du monde et le cours des étoiles en dépendent…

… La certitude d’avoir été un jour, une fois aimé — c’est l’envol DÉFINITIF du cœur dans la lumière…

… L’émerveillement crée en nous un appel d’air. L’éternel s’y engouffre à la vitesse de la lumière dans un espace soudain vidé de tout…

… Nous sommes devant la vie comme devant un messager qui frapperait chaque matin à notre porte. Nous l’invitons à entrer, nous le faisons asseoir et nous commençons à lui confier nos espérances et à lui faire part de nos plaintes, avant de lui proposer de partager notre repas et de nouveau la litanie des plaintes, le bavardage des espérances, à présent c’est le soir, nous le raccompagnons à la porte et nous le saluons sans avoir pensé une seconde à lire cette lettre qu’il agitait tout ce temps sous nos yeux…

… – La solitude ne vous est très pesante  ?

– La solitude est la légèreté même : le cœur y vole comme l’alouette dans la lumière qui s’ouvre…

… Une petite sentinelle de silence veille jour et nuit sur notre cœur. Les mots d’amour lui apportent à manger…

… Au regard du monde, les gens de pouvoir tiennent la place la plus haute. au regard de l’esprit, ils occupent la place la plus basse et n’appellent que cette compassion que l’on éprouve devant les lourdes infirmités…

… Nous nous plaignons du monde comme on se plaint de ne pouvoir sortir d’une pièce dont nous aurions fermé la porte à clef et jeté la clef par la fenêtre…

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Christian Bobin –  » L’enchantement simple » – 1986 .

Andrea Mantegna 1431 – 1506

Détails de fresques du Palais Ducal de Mantoue Chambre des époux.

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Admirer, dans le ciel de notre vie, les petits nuages blancs et laisser circuler les petits nuages gris…


BVJ – Plumes d’Anges.


Être ou paraître…

lundi 16 août 2010

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 » Nasr Eddin, un grand sac sur le dos, entra un beau matin dans le verger d’un voisin. Aussitôt, il se mit en devoir de remplir le sac de tout ce qui lui tombait sous la main : melons, pastèques…

Mais voilà qu’il fut aperçu par le propriétaire :

– Que cherches-tu ici ? cria-t-il.

Nasr Eddin, embarrassé, tenta de se justifier :

– Il se trouve qu’hier au soir, il s’est levé une bourrasque qui a ravagé le verger et la violence du vent m’a poussé jusqu’ici.

Le propriétaire, sceptique, ajouta :

– Mais, dis-moi un peu, qui donc a ramassé tout cela ?

– Voilà, comme j’étais entraîné d’un côté et de l’autre, afin de ne pas me laisser choir, je me suis accroché à tout ce que je rencontrais. C’est ainsi que ces cucurbitacées sont restées entre mes mains.

– Cependant, je voudrais bien savoir qui les a mises dans ce sac, continua le propriétaire.

Ne parvenant pas à trouver une réponse de nature à sauver les apparences, Nasr Eddin, déconcerté, secoua la tête. Il finit par murmurer :

– Ma foi, je me le demande aussi… »

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Une autre petite histoire du Mulla Nasr Eddin, personnage du folklore du Moyen-Orient.

Tableau : «  Rodolphe II peint en Vertumne, dieu romain des saisons –  Guiseppe Arcimboldo – 1527 – 1593.

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Être ou paraître, là est la question…

BVJ – Plumes d’Anges.

Nostalgie alpestre…

dimanche 15 août 2010

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Une bouffée d’air frais…

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Avez-vous senti l’air pur ?

Bon dimanche à vous, merci de vos visites…

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Nous sommes forts de nos bons souvenirs,  pensons à nous en créer à chaque instant…

BVJ – Plumes d’Anges.

À tous les bouquetiers et les bouquetières…

vendredi 13 août 2010

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 » Ne t’attarde pas pour cueillir des fleurs et les garder jalousement.

Au contraire, poursuis ta route,

et les fleurs continueront de fleurir tout au long du voyage. »

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Rabindranath Tagore – 1861 – 1941.

Tableaux de Louis Janmot – 1814 – 1892 –

1/ « Fleurs des champs » – 2/ « Poème de l’âme n°4- le Printemps ».

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Avancer, vivre de nouvelles expériences, aimer, partager… sans fin…

BVJ – Plumes d’Anges.

L’intelligence de l’âme…

jeudi 12 août 2010

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… » Mille liens qui m’oppressaient sont rompus, je respire librement, je me sens forte et je porte sur toutes choses un regard radieux. Et puisque désormais libre, je ne veux plus rien posséder, désormais tout m’appartient et ma richesse intérieure est immense…

… Laisse la vie suivre son cours et tout finira peut-être par s’ordonner…

… Il y a en moi un puits très profond. Et dans ce puits il y a Dieu. Parfois je parviens à l’atteindre. Mais plus souvent des pierres et des gravats obstruent ce puits et Dieu est enseveli. Alors il faut le remettre au jour…

… Tu veux toujours recréer le monde à ton idée au lieu de jouir du monde tel qu’il est. Tu montres là ta nature tyrannique…

… Mais ne te laisse pas aller rétrospectivement à l’amertume et ne va pas te dire un jour : »À cette époque là, j’aurais dû faire telle ou telle chose. » On n’a pas le droit de dire cela, et c’est pourquoi tu dois prêter maintenant l’oreille la plus attentive au murmure de ta source intérieure au lieu de te laisser toujours égarer par les propos de ton entourage…

… Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n’ayons d’abord corrigé en nous…

… Il ne faut jamais vouloir aller jusqu’au bout, il faut toujours garder quelque chose pour nourrir l’imagination…

… Si la paix s’installe un jour, elle ne pourra être authentique que si chaque individu fait d’abord la paix en soi-même, extirpe tout sentiment de haine pour quelque race ou quelque peuple que ce soit, ou bien domine cette haine et la change en autre chose peut-être même à la longue en amour – ou est-ce trop demander ? …

… Même si on ne nous laisse qu’une ruelle à arpenter, au-dessus d’elle il y aura toujours le ciel tout entier…

… Il ne s’agit plus désormais que d’offrir à l’autre toute la bonté qui est en nous…

… Quand on projette d’avance son inquiétude sur toutes sortes de choses à venir, on empêche celles-ci de se développer organiquement…

… Je ne hais personne. Je ne suis pas aigrie. Une fois que cet amour de l’humanité a commencé à s’épanouir en vous, il croît à l’infini…

… Il est bon de traverser de ces moments de désespoir où toute lueur semble s’éteindre : un calme perpétuel aurait quelque chose de surhumain…

… Tant de beautés et tant d’épreuves. Et toujours dès que je me montrais prête à les affronter, les épreuves se sont changées en beautés…

… C’est la seule solution, vraiment la seule,  je ne vois pas d’autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu’il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu’il ne l’est déjà…

… Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition…

… Ne pourrait-on pas apprendre aux gens qu’il est possible de « travailler » à sa vie intérieure, à la reconquête de la paix en soi…

… Elle a l’intelligence de l’âme…

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« Une vie bouleversée » – Etty Hillesum – 1914 – 1943.

« Le jardin enchanté de Messer Ansaldo » – Marie Spartali Stillman – 1844 – 1927.

« L’amour parmi les ruines » – Sir Edward Burne-Jones – 1833 – 1898.

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Même au milieu des ruines, un seul fil conducteur… L’AMOUR…

BVJ – Plumes d’Anges.

Plaisir du palais…

mercredi 11 août 2010

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Douce réjouissance avec une herbe royale…

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Tout le monde en parlait, même les Anges ont insisté…

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Après moult délibérations, il a été décidé que ce secret ne pouvait être gardé plus longtemps et qu’il était impératif de mettre notre voûte palatine en belle humeur !

Voici donc la recette de :

LA SOUPE AU PISTOU DE JULIE.

(merci Julie !)

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Ingrédients : 1/ SOUPE : 4 courgettes, 4 carottes, 3 pommes de terre, 1 oignon, 2 poignées de haricots verts, 2 poignées de haricots rouges, 2 poignées de haricots plats, 2 tomates pelées et épépinées, 130 grammes de Macaroni.

2/ PESTO : Mixez 6 tomates Roma pelées, épépinées, 6 gousses d’ail, les feuilles d’un pied de basilic, 3 cuillères à soupe d’ huile d’ olive et 150 grammes de Parmesan.

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Coupez tous ces légumes en petits morceaux, recouvrez-les d’eau salée et faites-les mijoter pendant 30 minutes.

Jetez-y les pâtes, laissez cuire le temps indiqué sur le paquet.

Ajoutez le pesto… et régalez votre palais…

Vous pouvez mettre, quelques minutes avant de servir, un morceau de talon de jambon que vous partagerez entre les convives.

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Prendre du plaisir à faire les choses…

BVJ – Plumes d’Anges.

Pluie de météores…

mardi 10 août 2010

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NOUVELLE LUNE…

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Si le ciel est sans nuages…

éloignez-vous des villes pour admirer les étoiles…

et observer les Perséides…

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Et à chaque étoile filante, n’oubliez surtout pas…

de faire un vœu !

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« Il est grand temps de rallumer les étoiles. »

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Guillaume Appolinaire –1880-1918.

Illustrations : 1/ Plafond de l’une des chapelles nord de l’ancienne église du couvent des Cordeliers – XV° siècle – Embrun.

2/ « Astronome chinois »  Utagawa Kuniyoshi  – 1797-1861.

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Définir ce que l’on veut plutôt que dire ce que l’on ne veut pas… Moins simple qu’il n’y paraît…

BVJ – Plumes d’Anges.



Là-haut, sur la montagne…

vendredi 6 août 2010

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PETITES FANTAISIES

-SUITE-

(cf. »mes petites plumes » du 15/06/2010)

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« Petite fantaisie baroque à la gloire du coup de foudre. »


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… » Je sais débroussailler la terre, je sais labourer, je sais chasser la biche dans la forêt, je suis habile à capturer l’oiseau dans son nid », chante le jeune homme.

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 » Et moi, je sais tailler le chanvre, tisser les étoffes, je sais broder des fleurs sur ma jupe et faire de beaux turbans. Notre bonheur est donc assuré pour longtemps », lui répond la jeune fille…

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BVJ – 1997.

Chanson Hmong ( peuple des montagnes du  Nord du Vietnam et du Laos).

Plumes d’Anges s’en va, juste un moment, là-haut sur la montagne…

Je chanterai pour vous…

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« Le bonheur vient de l’attention portée aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses. »

Proverbe chinois, à méditer ?…

BVJ – Plumes d’Anges.