Retour vers un futur…

4 juin 2018

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« … Tu pourrais écrire sur maintenant, a dit Eva, sur l’époque actuelle…

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… Nous hochons chacune la tête, nous sourions. Nous essayons chacune de nous attaquer à la difficile tâche de se remémorer le plaisir du passé sans lui accorder d’importance dans le présent…

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… Pendant longtemps rares étaient les jours durant lesquels le courant n’était pas coupé au moins une fois. À la fin, rares étaient les jours où le courant revenait. À un moment nous nous sommes rendu compte que nous avions perdu l’habitude de chercher à tâtons l’interrupteur en entrant dans une pièce…

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… Ta vie t’appartient. Lorsque l’une de nous courait vers elle pour se plaindre de l’autre – Eva refuse d’être le prince, Nell est en train de couper les cheveux de sa poupée, Eva ne veut pas ranger sa chambre – elle répondait mi-fermement, mi-fièrement, Sa vie lui appartient. Et la tienne aussi. Un jour tu comprendras…

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Le soleil était comme une main sur mes épaules, les oiseaux chantaient au bord de la clairière et un papillon s’est posé sur le sol nu à côté de moi. Il est resté immobile un instant, puis a fermé et ouvert ses ailes plates et s’est envolé. J’ai oublié de scruter la forêt pour voir s’il y avait un intrus.

Je me suis rappelé les graines. (…) L’Encyclopédie rappelle que la seule raison d’être d’une fleur, c’est de produire des graines. Toute cette couleur, ce parfum et ce nectar existent uniquement pour attirer l’attention des insectes ou profiter du vent. La raison d’être d’une fleur, ce sont ces minuscules taches et boutons anodins et inertes, ces paumes ouvertes pleines de chromosomes qui nous nourriront peut-être un jour…

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J’avais presque décidé de n’en garder aucun, quand un livre qui se trouvait toujours sur l’étagère à moitié vide a attiré mon regard. Je ne l’avais pas lu, n’avais fait rien de plus que parcourir ses mille pages, pourtant j’ai brusquement su qu’il serait le troisième livre que je prendrais. Je l’ai descendu, j’ai tracé son titre du bout du doigt : Index : A-Z.

Je ne pouvais sauver toutes les histoires, sauver toutes les informations – c’était trop vaste, trop disparate, peut-être même trop dangereux. Mais je pouvais emporter l’index de l’encyclopédie, je pouvais essayer de préserver cette liste majeure de tout ce qui avait été fait ou dit ou compris. Peut-être pourrions-nous créer de nouvelles histoires ; découvrir de nouveaux savoirs qui nous maintiendraient en vie. En attendant, j’emporterais l’Index pour ne pas oublier , afin de me rappeler – et de montrer à Burl – la carte de tout ce que nous avions dû abandonner derrière nous… »

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Extraits d’un livre très émouvant : « Dans la forêt »  2017 (en France) Jean Hegland.

Illustrations : 1/ « Fougères et roches »  et  3/ « Séquoia »   Albert Bierstadt  1830-1902   2/ « Papillon » détail d’une nature morte de Rachel Ruysch  1664-1750.

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Retrouver nos vraies richesses…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chemins de l’être……

31 mai 2018

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« … Antoine Vitez dit ceci : « J’étais enfant, je lisais Peer Gynt, je m’interrogeais sans cesse sur ces mots-là : être soi-même. Mon père les répétait souvent. Règle d’or : Être soi-même. Je ne comprenais pas : comment creuser en soi-même pour y trouver soi-même ? Et longtemps après, m’exerçant à l’art du théâtre, jeune acteur, j’essayais de trouver au fond de moi-même l’émotion, la vérité, le sentiment, la sensation et le sens, en vain. Je creusais profond dans moi-même. Un jour, j’ai lu que Stanislavski, le vieux maître, disait au débutant : que cherchez-vous en vous-même ? Cherchez devant vous, dans l’autre qui est en face de vous, car en vous-même il n’y a rien. Alors j’ai compris que ma quête était mauvaise et qu’elle ne menait nulle part, mais je n’avais toujours pas résolu cette énigme : être soi-même. Et j’ai trouvé, à présent, ce que c’est. Échapper aux simulacres, aux représentations, s’arracher au théâtre que l’on se fait de sa propre vie, aux rôles : l’amoureux, ou le père, ou le patron, le roi, le conquérant, le pauvre, la petite fille ou la prostituée, la devineresse et la grande actrice, tout, tout ce qui nous fait tant rêver depuis notre enfance, dépouiller tout cela, déposer à terre les vêtements imaginaires et courir nu. Ôter les pelures de l’oignon. Il n’y aura rien après la dernière pelure, pas de cœur, et pourtant, le sachant, je m’y acharnerai sans cesse. »…

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… Poser les questions qui dérangent. Tout est là. Toujours. C’est l’essence de l’esprit d’enfance…

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… Le merveilleux est partout, par tous les temps, de tous les instants, disait Benjamin Peret, et nous sommes aveugles… »

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Extraits de : « Vie de ma voisine »  2017  Geneviève Brisac.

Illustrations : 1/« Portrait de femme »  Giorgione  1478-1510  2/« À la recherche du temps perdu »  Charles Amable  1860-1926.

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Devenir soi-même…

BVJ – Plumes d’Anges.

Je me souviens…

26 mai 2018

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Je me souviens, enfant,  de la joie éprouvée à confectionner ce cadeau de la fête des mères, le collier de pâtes ou de perles, le cadre en graines diverses et variées, le dessin plein de cœurs, de fleurs ou de petites mains imprimées, le « compliment » appris et récité à l’aube de ce grand jour…

Je me souviens, maman, de la joie éprouvée à recevoir ce cadeau de la fête des mères, le collier de pâtes ou de perles, le cadre en graines diverses et variées, le dessin plein de cœurs, de fleurs ou de petites mains imprimées, le « compliment » appris et récité à l’aube de ce grand jour…

Je me souviens avec émotion de ces instants uniques, de cette joie ressentie et partagée, ah la la la la, une larme d’oiselle coule sur ma joue, Nostalgie, quand tu nous tiens !

Belle fête à toutes les mamans, où qu’elles soient, sur la Terre ou dans le Ciel.

BVJ – Billet fait main avec amour…

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Garder en soi le bon goût de l’enfance…

BVJ – Plumes d’Anges.

Deux mondes…

21 mai 2018

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« … Croyez-vous aux signes ?

– Aux signes ? Oui, souvent.

– Ma vie a été parsemée de signes. Mais la difficulté, c’est bien-sûr de savoir les interpréter. Ils sont presque toujours à double tranchant. Ils aident ou ils blessent, selon la manière de les prendre…

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… Que pensez-vous de ces menaces ? me dit-il. Qu’est-ce-que cela signifie ? D’où peuvent-elles venir ?

– Du marais je suppose. Probablement des bergers. J’ai mon idée là-dessus. L’autre nuit, mes trois barbouilleurs ont filé à cheval.

– Les bergers ? Mais pourquoi ?

– Sans doute une affaire de pâtures. On dit que ce sont des fanatiques. Rien ne compte pour eux que leurs bêtes.

– J’ai l’impression que c’est plus grave (…) Il me regarda surpris.

– Voulez-vous dire qu’ils pourraient vouloir continuer à vivre dans cette misère ?

– Pauvreté, plutôt.

– Dans cette pauvreté, si vous voulez. Dans cette humiliation. Cela me paraît impensable. Nous leur donnons des salaires inespérés, des garanties sociales, et ce n’est qu’un début. Il y aura une ville, un port, des routes, des emplois nouveaux. Lorsque l’attention du pays sera tournée vers le Sud, nous pourrons assécher, introduire des tracteurs…

– Ils aiment leurs marais, leurs chevaux. 

– Mais qui parle de les en priver ? Vous savez bien Marc tout ce que nous pouvons leur apporter, et que nous respecterons leurs coutumes. Nous ne sommes pas des destructeurs. ..

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… je demande à Sophie ce qu’elle pense du chantier. Les bulldozers, les scrapers, les grues, la drague : tous ces animaux grinçants et soufflants qui mangent le sable, est-ce-qu’ils ne l’amusent plus ?

– Bof, dit-elle, pas vraiment !

Elle hausse les épaules et fait la moue. Elle préfère les grenouilles, les insectes. Qu’est-ce-qu’un camion, un bulldozer, auprès d’un scarabée ? Tiens, hier, elle a regardé l’œil d’une mouche. Fantastique ! Est-ce que les hommes pourraient construire l’œil d’une mouche ? D’ailleurs les mouches pensent, elle en est sûre. Elle prétend même qu’elle les a vu rire. Est-ce que j’ai une opinion là-dessus : le rire des mouches ?

De là, elle saute dans les étoiles. Il n’y a qu’un pas ! Qu’est-ce-qui se trouve derrière les étoiles ? Le ciel. Et derrière le ciel ? Le ciel encore, et puis le ciel. Elle y a souvent pensé, jusqu’au vertige, l’après-midi surtout. Je dis Pascal, les espaces infinis… Elle sait : son père lui en a déjà parlé. Mais ça n’arrange rien. Est-ce-que je crois en Dieu ? Elle, oui, « au fond », mais elle n’arrive pas à l’imaginer. Et la mort ? Elle a regardé les bêtes, les oiseaux, son oiseau mort. On dit que les hommes deviennent des oiseaux, des scarabées, des lézards ; que les oiseaux deviennent des hommes, peut-être des arbres, des fleurs. Et les enfants ? D’où ils viennent, les enfants. « Ah, ça, tu le demanderas à ta mère ! » Ce n’est pas ce qu’elle voulait dire : ça aussi, elle sait. Mais ils viennent de plus loin : comme un petit ruisseau qui coule longtemps sous terre, qui sort de terre, et à la fin y rentre. Qui lui a raconté cela ? Personne. Elle l’a inventé. Elle y pense souvent, et surtout le soir, dans son lit, avant de s’endormir. La nuit aussi, elle rêve des choses.

– Est-ce que tu rêves, toi ?… »

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Extraits de : « L’Homme de sable »  Jean Joubert  1928-2015.

Illustrations : 1/« Enfants dans les dunes »  George Hendrik Breitner  1857-1923  2/« Projet de building »  Antonio Sant’Elia  1888-1916   3/ « Pins et sable »  Yvan Chichkine  1832-1898.

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Veiller sur la belle nature…

BVJ – Plumes d’Anges.

Vagues à l’âme…

17 mai 2018

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« … L’orage a crevé. Des déferlantes d’eau se sont abattues sur la maison. Le visage collé à la fenêtre, j’ai essayé de voir dehors. Les lampadaires étaient éteints. Il n’y avait plus de lumière. Dans la lueur des éclairs, les rochers qui encerclaient le phare semblaient voler en éclats…

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– Il faudrait pouvoir trier dans les souvenirs, vous ne croyez pas ?Trier et ne garder que le meilleur…

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… Vous savez, les sentiments amoureux… Qu’est-ce qui fait que l’on s’éprend, comme ça, au premier regard, sans jamais s’être vus avant ? Il y a des rencontres qui se font et d’autres, toutes les autres qui nous échappent, nous sommes tellement inattentifs… Parfois nous croisons quelqu’un, il suffit de quelques mots échangés, et nous savons que nous avons à vivre quelque chose d’essentiel ensemble. Mais il suffit d’un rien pour que ces choses ne se passent pas et que chacun poursuive sa route de son côté. Alors si ces deux-là se sont aimés…

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… « Ce monastère qui devait être une étape a été l’arrivée. Je reste ici, envoûté. Bonheur de marcher au milieu de la montagne. Le vent parfois, qui se fracasse. Et les étoiles, la nuit. Le soir, je me raconte sur mon petit carnet tout ce qui m’a rempli. Tout est si présent. Je ne trouve pas de mots pour l’exprimer. Peut-être une profonde intimité… »…

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Dans cette lettre Michel parlait du pardon, longuement. Il disait que le pardon n’était pas l’oubli, qu’il fallait savoir en parcourir le chemin, et il citait une phrase de Jean-Paul II, L’homme qui pardonne comprend qu’il y a une vérité plus grande que lui… »

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Extraits de : « Les déferlantes »  2008  Claudie Gallay.

Illustrations : 1/ « Phare dans les vagues »  Hendrik Willem Mesdag  1831-1915  2/« Neige »  Pekka Halonen  1863-1933.

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Cheminer jusqu’à la paix du cœur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Réflexion printanière…

14 mai 2018

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« … Pourquoi dans toutes nos langues occidentales dit-on « tomber amoureux » ?

Monter serait plus juste. L’amour est ascensionnel comme la prière.

Ascensionnel et éperdu… »

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Nicolas Bouvier 1929-1998  dans « Le poisson-scorpion ».

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Notre langage n’est-il pas quelquefois un peu étrange ?

Que disent les Orientaux quand ils plongent dans le monde exquis de l’amour ,

celui qui fait pousser nos ailes ?

Illustration : « Fleurs de Nigelle » Sophia L.Crownfield
1862-1929.

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Étirer nos ailes pour nous élever encore plus haut…

BVJ – Plumes d’Anges.

Exquise gustation…

10 mai 2018

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C’est si important le printemps, tout y est semé, le présent et donc l’avenir,

initier et vivre cette saison nous donne un immense pouvoir.

Écouter le monde, l’entendre, faire des recherches,

plonger au cœur des questions, trouver des réponses possibles…

Suivre un fil conducteur, se sentir accompagné(e),

interpréter ce qui existe déjà, créer du nouveau,

que de doux instants !

On peut vivre cela dans des milliers de domaines,

en faisant un repas par exemple.

Ici, le sujet était la réalisation d’un dessert sans gluten et sans lactose,

le résultat fut à mon goût assez intéressant,

une texture fine, semblable à celle d’un Cheesecake,

une saveur de citron, la légèreté d’un petit banc de brume…

Vous jugerez par vous-même et m’en donnerez de bonnes nouvelles, je l’espère.

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– GÂTEAU AU CITRON –

sans gluten et sans lactose

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Ingrédients : 150 g. de sucre roux, 4 œufs entiers, 20 cl.d’huile d’olive, 120 g. de farine de maïs BIO, 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude, 1 citron entier BIO.

Réalisation : Battre les jaunes d’œufs avec 100 g. de sucre en poudre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter l’huile d’olive, les zestes et le jus du citron puis la farine tamisée et le bicarbonate de soude. Monter les blancs en neige, y ajouter le reste de sucre en poudre. Incorporer délicatement à la préparation. Remplir un moule beurré et enfourner 35 à 40 minutes à 180° (200° dans mon petit four). Laisser tiédir, démouler et saupoudrer de sucre glace.

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Photos BVJ

Recette inspirée d’une recette trouvée sur le blog « Les gourmandises 2 Léa »

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Explorer la vie avec gourmandise…

BVJ – Plumes d’Anges.

Curiosités…

6 mai 2018

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Certains lieux dans les villes sont si insolites qu’ils réussissent à nous faire rêver,

à nous emporter vers des mondes souvent inconnus.

J’ai vécu une émotion profonde à Paris chez Deyrolle,

lieu un peu étrange dont les murs d’un vert somptueux

nous annoncent le printemps d’un évènement à venir…

Je me suis sentie catapultée vers mon enfance,

des images des livres d’antan sont apparues là, devant mes yeux,

des animaux en « chair » et en os attendaient silencieusement

prêts à recevoir de tendres caresses.

L’effet est incroyable, ce magasin est un musée,

on y chuchote avec bonheur, rien ne laisse indifférent.

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J’ai été particulièrement impressionnée par une vitrine ancienne

dans laquelle étaient alignées des pierres,

du nom de SEPTARIA de MADAGASCAR,

j’ai vraiment eu l’impression de voyager au sein du cosmos, impression splendide !

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Pour vous, une petite visite féérique chez –> Deyrolle

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Planches  1/ »Le Bluet »  2/ »Le Chêne » Emile Deyrolle  1838-1917.

Photo BVJ

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Se laisser guider par notre intuition, découvrir avec bonheur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Parfums d’enfance…

29 avril 2018

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« … On se réfugiait dans sa penderie, elle était imprégnée de son odeur mêlée à celle de son parfum. S’asseoir par terre, au pied de ses robes, m’apaisait davantage que des caresses.

Ce parfum n’existe plus. Ils l’ont arrêté au début des années quatre-vingt-dix. On devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise, demander un engagement au vendeur – certifiez-moi d’abord qu’il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans une parfumerie ou un grand magasin, retrouve l’odeur de leur mère, l’odeur d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier amour ou, plus précieux encore, quasi inaccessible, l’odeur de leur enfance….

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Dans la voiture, mon père aimait glisser une cassette de Léo Ferré, il se délectait de sa propre mélancolie et des paroles d’Avec le temps, « Avec le temps, va, tout s’en va, même les plus chouettes souvenirs »… Je me sentais au contraire incroyablement soulagée à l’idée que l’on s’allégeait avec le temps, qu’on pouvait faire place nette, recommencer.

Je ne le crois plus, à présent. Qu’on en souffre ou qu’on ait du plaisir à revenir en arrière, je suis sûre qu’avec le temps « tout ne s’en va pas ».

Tout reste, les voix, les lieux, les images.

Tout demeure, à portée de pensée.

Et s’éclaircit… »

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Extraits de : « Les rêveurs »  2018  Très émouvant premier roman d’Isabelle Carré.

Illustrations : 1/« Magnolia blanc »  Pal Szinyei Merse  1845-1920  2/« Le 1° mai 1851 »  – détail –  Franz Xaver Winterhalter  1805-1874   3/« Fraises »  Virginie de Sartorius  XIXème.

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Se décider riches de tout notre passé…

BVJ – Plumes d’Anges.

Douce folie…

26 avril 2018

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J’avais adoré le livre, une histoire tout à la fois triste et drôle ,

j’ai adoré la pièce de théâtre du même nom qui la restitue fidèlement…

Aminautes parisiennes et parisiens,

allez-donc récolter des instants de joie dans ce joli petit lieu au grand charme,

le THÉÂTRE DE LA PÉPINIÈRE,

vous ne serez pas déçus, bien au contraire.

Les trois acteurs sont merveilleux, portés par leurs rôles

et vous ressortez de ce spectacle sur un rose nuage…

Cadeaux Bonux, un extrait de la pièce, ici : « En attendant Bojangles« 

et là, une fois encore, la merveilleuse chanson de Nina Simone : « Mr Bojangles« …

On ne se lasse décidément pas des belles choses, à consommer sans modération !

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Illustrations : 1/« L’Attente » et 2/« L’Arbre de vie »  – Projets pour une fresque Palais Stoclet à Bruxelles –  Gustave Klimt  1862-1918.

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Se laisser habiter par un soupçon de douce folie…

BVJ – Plumes d’Anges.