Archive pour la catégorie ‘plumes gourmandes’

Soleil qui brille…

samedi 11 janvier 2014

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« Ah ! Pure merveille

feuille verte naissante

Au soleil qui brille »

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Tableau : « Hawaïennes et bananiers »  Marguerite Girvin Gillin XIXème siècle.

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Une légende raconte que, Manefusa Matsuo,

précurseur du haîku japonais,

renonçant à la vie mondaine,

partit s’installer dans un ermitage.

Un de ses élèves y planta un bananier,

on parla alors de « l’Ermitage au bananier » (bashô-an).

Le poète prit le nom de Bashô en 1681…

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Amis gourmets, amis de la poésie du monde, des doux desserts ou des thés gourmands,

en ce grand froid d’hiver, si nous partagions une recette ensoleillée ?

Cet exotique gâteau, vous pourrez le servir accompagné d’un café, d’une glace vanille ou d’une glace rhum-raisins, d’un thé fumant (un thé japonais, en lisant des haïku pour honorer Bashô ?)…

« Nées du dégel

pour mon pinceau recueillies

quelques gouttes d’eau pure »

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GÂTEAU À LA BANANE

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Ingrédients : 150 g de beurre, 150 g de sucre roux, 170 g de farine, 2 oeufs entiers, 2 bananes très mures, 2/3 d’un sachet de levure, 2 c.à soupe de rhum, 3 gouttes d’essence de vanille.

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Réalisation : Battre les œufs et le sucre, ajouter le beurre bien mou. Incorporer à ce mélange, 1 banane écrasée et 85 g de farine et à nouveau 1 banane écrasée et 85 g de farine, puis la levure, l’essence de vanille et le rhum.

Verser dans un moule à cake beurré et enfourner pendant 1 heure à 160°.

(J’ai ajouté cette fois-ci un pomme bien mûre, qui s’ennuyait, seule dans un compotier… soyons fou !)

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RÉGALEZ-VOUS ET PASSEZ UN DOUX WEEK END !

Merci à Patricia V. pour cette recette !!!

Haïku de Bashô 1644-1694.

Photos BVJ.

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Ensoleiller notre hiver…

BVJ – Plumes d’Anges.

Plaisir friand…

vendredi 8 novembre 2013

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« … La gourmandise est une préférence passionnée, raisonnée et habituelle pour les objets qui flattent le goût.

La gourmandise est ennemie des excès ; tout homme qui s’indigère ou s’enivre court risque d’être rayé des contrôles.

La gourmandise comprend aussi la friandise qui n’est autre que la même préférence appliquée aux mets légers, délicats, de peu de volume, aux confitures, aux pâtisseries, etc. C’est une modification introduite en faveur des femmes et des hommes qui leur ressemblent.

Sous quelque rapport qu’on envisage la gourmandise, elle ne mérite qu’éloges et encouragements.

Au moral, c’est une résignation implicite aux ordres du créateur, qui, nous ayant ordonné de manger pour vivre, nous y invite par l’appétit, nous soutient par la saveur, et nous en récompense par le plaisir.

Sous le rapport de l’économie politique, la gourmandise est le lien qui unit les peuples par l’échange réciproque des objets qui servent à la consommation journalière.

C’est elle qui fait voyager d’un pôle à l’autre les vins, les eaux-de-vie, les sucres, les épiceries…  « 

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Extrait de : « Physiologie du goût » – Méditation XI – Jean-Antelme Brillat-Savarin 1755-1826.

Tableaux : 1/« Enfants nus cueillant des pommes »  Ludwig von Zumbush 1861-1927.

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Voilà, après de telles révélations,

nous pouvons enfin passer aux choses sérieuses,

soyons FOUS, suivez-moi, la gourmandise n’a pas de frontières !

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– LA TARTE ITALIENNE –

(vénitienne ?)

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Ingrédients : 1 kg de pommes, 150 g de beurre fondu, 2 œufs, le jus d’1/2 citron, 60 g de cubes d’orangettes confites, 10 cl de Grand Marnier, chapelure, 150 g de sucre, 150 g de farine, 1 cuillère à café de levure, sel.

Réalisation : Dans un saladier, travailler 100 g de beurre fondu avec 100 g de sucre et une pincée de sel. Ajouter les œufs, puis la farine et la levure sans cesser de mélanger.

L’appareil doit être assez liquide pour être étalé sur le fond d’un plat à tarte beurré, saupoudré de chapelure, d’environ 26 cm de diamètre.

Dans un autre saladier, mouiller les pommes épluchées coupées en fines rondelles avec le jus de citron, verser les 50 g de sucre et les 50 g de beurre fondu restants, bien mélanger, ajouter la liqueur et en dernier, les écorces d’orangettes confites.

Verser le tout sur la pâte, égaliser, enfourner à 180 °(200° dans mon four) pendant environ 1 heure.

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Recette empruntée à : « Brunetti passe à table » 2012  Donna Leon et Roberta Pianaro.

Photos BVJ

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Avoir la gourmandise voyageuse…

BVJ – Plumes d’Anges.

Art vivant……

lundi 21 octobre 2013

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« L’art désigne deux choses.

1/ D’une façon générale, l’art renvoie au savoir-faire et à la technique parfaitement maîtrisée. Le virtuose dans son domaine est dit être passé « maître » dans l’art de faire ceci ou cela.

2/ Par-ailleurs, l’art renvoie à la manifestation humaine du beau. Si en effet, il existe le beau naturel, qui est cette harmonie que la Nature peut dispenser à travers tel ou tel élément, il existe aussi le beau artistique, qui est l’harmonie que les hommes peuvent inventer et susciter à travers telle ou telle œuvre. Kant a vu dans le génie -qui est la capacité qu’a l’homme de s’élever au-dessus de la Nature- la source de l’art. Du fait de sa liberté, l’artiste possède un domaine illimité : celui de la nouveauté. Ce qui est aussi une limite. Car quand la nouveauté devient le critère de l’art, le risque est grand de voir taxer d’art n’importe quoi.

L’art doit-il être vrai en servant la vérité et donc « imiter la nature » ? Ou bien doit-il être libre et ne pas hésiter, comme le disait Baudelaire (1821-1867), à aller « au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau » ? Tout le génie de l’art est de savoir réconcilier vérité et liberté en donnant à voir, à entendre, à goûter et à vivre des objets et des œuvres vivant pour eux-mêmes. »

Extrait de : «  Le dico de la philosophie  – L’art – »  Bertrand Vergely.

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Ce week end, je suis allée au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau : j’ai expérimenté l’art du mariage entre la poire et le chocolat grâce à la recette de Julie V. et j’en conclu que l’art est vivant et se doit d’être partagé !!!

Un bonheur pour commencer la semaine, ça ne se refuse pas… ?

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LE CHOCOPOIRE

Ingrédients : 200 g de chocolat noir – 125 g de beurre – 100 g de sucre en poudre – 5 bonnes cuillères à soupe de farine – 1 sachet de levure – 1 sachet de sucre vanillé – 5 petits œufs – une boite de poires au sirop.

Réalisation : Faire fondre le chocolat et le beurre, ajouter les jaunes d’œufs, la farine tamisée, la levure, les sucres.

Bien remuer, incorporer les blancs d’œufs battus en neige puis les morceaux de poires.

Cuire environ 40 minutes dans un four à 200°( 50′ dans mon four).

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Tableau : « Coupe de fruits »  Givanna Garzoni 1600-1670.

Photos BVJ.

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S’initier à du nouveau…

BVJ – Plumes d’Anges.

Bulles étoilées…

lundi 16 septembre 2013

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BIEN COMMENCER LA SEMAINE…

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« … « Savez-vous ce que Dom Perignon a dit après avoir inventé le champagne ? » nous a-t-il demandé avec un accent adorable.

– Non, ai-je répondu.
– Il a appelé ses frères moines et leur a dit : « Venez-vite : je goûte les étoiles. »

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VIVRE AUJOURD’HUI LE MEILLEUR DE NOTRE VIE… »

Extraits de : « Nos étoiles contraires » 2012  John Green.

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Les jours de FÊTE se succédant joyeusement, nous devons être curieux et expérimenter les DOUCEURS de la vie !

La GOURMANDISE est contagieuse…

Aussi nous faut-il chercher, confectionner, tester, harmoniser, nous renouveler pour ravir les plus FINS PALAIS.

L’automne étant  proche, vous ferez vôtre, j’en suis certaine,  ce somptueux gâteau à la crème de châtaigne, vous pourrez l’accompagner de BULLES ÉTOILÉES et d’une tasse de café, l’HARMONIE sera parfaite.

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LE CHÂTAIGNIER

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Ingrédients : 500g de crème de châtaigne, 4 œufs, 100g de beurre.

Pour le « glaçage » : 200g de chocolat noir pâtissier (60% de cacao), 1 œuf, 1 cuillère de Rhum.

Réalisation : Dans une jatte, mélanger le beurre mou à la crème de châtaigne, ajouter les jaunes d’œufs, mélanger vigoureusement. Battre les blancs en neige, les incorporer délicatement.

Verser dans un moule à cake généreusement beurré et enfourner environ 45 minutes à 180° (dans mon petit four, j’ai mis le thermostat sur 200°).

Démouler. Une fois le gâteau refroidi, préparer le « glaçage » : faire fondre le chocolat au bain-marie, ajouter le jaune d’œuf, le Rhum, le blanc battu en neige. Verser cette mousse sur le gâteau et mettre au frais pendant 2 heures.

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Tableau : « Tasse, gobelet d’argent et coupe de champagne »  Henri Fantin-Latour 1836-1904.

Photos BVJ

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Savourer chaque moment, il s’y cache toujours une étoile…

BVJ – Plumes d’Anges.

Doux dessert…

vendredi 9 août 2013

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Arbre sublime et généreux, le premier fruitier à nous éclairer de ses mille et une fleurs d’un profond blanc-rosé.

Il rappelle que sous peu, le printemps apparaitra, l’énergie envoyée est superbe, la flèche est douce en notre cœur, c’est une flèche d’espérance…

Puis suivent les fruits, amandes fraiches à la couleur délicate. Doucement, au fil de l’été, elles se construiront une coque pour protéger leur joyau intérieur ! La nature est parfaite, le cycle est accompli…

Que faire, dites-moi, pour remercier celle-ci d’un tel cadeau ?

Nous n’avons d’autre choix, il nous faut une fois encore mettre tout notre cœur à l’ouvrage : ce sera, vous verrez, un grand moment !

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LE NAMANDIER

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Ingrédients : 200g d’amandes en poudre, 200g de sucre, 100 g de beurre fondu, 4 œufs entiers, 2 cuillères de Rhum ambré. J’ai ajouté 1/2 boite de fruits confits et quelques raisins secs macérés dans le Rhum… c’est vous qui déciderez !

Réalisation : Battre les œufs et le sucre, quand le mélange a un peu blanchi, ajouter le beurre fondu, les amandes, le rhum… , verser dans un moule bien beurré et enfourner 45 minutes à 200°. Laisser refroidir et démouler…

Couper de petites parts et se resservir, à l’envie… un seul mot vient à mon esprit : EXQUIS !

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Merveilleuse recette qui circule sur le Web (et je comprends pourquoi !!!)

Illustrations : 1/« Amandiers en fleurs »  Tivadar Kosztka Csontvary 1853-1919  2/ et 3/ Photos BVJ.

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Émerveillante perfection de la nature…

BVJ – Plumes d’Anges.


Délicieux moment…

mercredi 31 juillet 2013

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Certains jours, J. aime à se mettre « en cuisine » ! Découverte d’un nouveau talent et d’une nouvelle passion, c’est tellement beau les passions naissantes chez les enfants et si les adultes que nous sommes les soutiennent, elles seront une force qui les aidera à vivre leur vie…

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Joies de l’été, les repas seront légers, chaleur oblige…

Quelques anchois bien écrasés avec des câpres, de l’ail et de l’huile d’olive feront une sauce de rêve…

Pour les anchois,

si l’on est très en forme, on pourra suivre cette recette :

« Préparation du poisson.

Avant de vider le poisson, il faut s’assurer qu’il est plein ; s’il ne l’est pas, remplissez-le avec quelque chose de consistant, videz-le ensuite à l’aide d’un seau et d’un métronome à poisson. Nettoyer ensuite sa peau avec une brosse dure et un savon mou, ou inversement. Certains poissons s’écaillent. Gratter en allant de la tête à la ceinture, comme dans la lutte gréco-romaine, en utilisant un grattoir à démangeaisons. Pour la sole, faire une incision autour de la queue ; pour l’anguille, autour de la tête, pour la baleine, autour du manche du parapluie. Opérer de la même façon pour la raie, mais indifféremment pour l’accolade. Tremper alors le poisson dans l’eau bouillante sans le lâcher, au bout de trois minutes, retirer les mains et se rendre immédiatement chez le plus proche pharmacien pour faire soigner les brûlures. Les poissons à peau visqueuse se raclent dans une eau très chaude et dans la gorge à l’aide d’un gargarisme approprié. Pour les autres poissons, procéder comme pour les soufflés au fromage. »

Extrait de : « les recettes de Tante Abri – L’Os à moelle »  Pierre Dac 1893-1975.

Si l’on est un peu fatigué, il sera peut-être plus sage d’acheter les anchois en petits bocaux de verre, prêts à l’emploi.

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Le soir, on y trempera du pain grillé ou des légumes divers et variés, nettoyés et coupés en bâtonnets…

Je vous laisse imaginer la fraîche boisson qui accompagnera ce délicieux moment, à partager, sans modération !

Tableaux : 1/« Le saladier »  Charles Webster Hawthome 1872-1930  2/« Nature morte aux légumes »  Léon Bonvin 1834-1866.

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Rire ensemble…

BVJ – Plumes d’Anges.

Se fendre la poire…

vendredi 24 mai 2013

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Partager les BONNES CHOSES de la vie , quel DIVIN programme !!!

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Comme le disait l’ami Voltaire : « J’ai décidé de rire parce que c’est bon pour la santé ».

Ne nous en privons pas, chassons le stress de notre vie et allons vers ce qui nous FAIT DU BIEN.

Le RIRE a d’immenses vertus, il agit merveilleusement sur notre CŒUR.

« Fendons-nous la poire ! »

En parlant de ce DOUX fruit, que diriez-vous d’un instant gourmand : une SUBLIME recette – comme d’habitude


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GÂTEAU AUX POIRES

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Ingrédients : 4 poires (à défaut, 1 boite de poires au sirop), 3 œufs, 150 g de cassonade, 150 g de farine de blé, 30 g de farine de maïs, 1 sachet de levure, 90 g de beurre, 1 pincée de sel.

Réalisation : Battre la cassonade et les œufs jusqu’à obtention d’une crème mousseuse.

Ajouter les farines et la levure tamisées, le beurre, le sel.

Bien mélanger le tout et verser dans un moule beurré.

Peler, épépiner et couper en deux les poires.

Les poser sur la pâte en les enfonçant légèrement.

Enfourner 45 minutes à 200° (230° dans mon four),

démouler, attendre le refroidissement et saupoudrer de sucre glace…

Servir à l’heure du Tea ou en dessert, accompagné d’une cuillère de Chantilly…

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Illustrations : 1/« Primevères, poires, grenades… »  Henri Fantin-Latour 1836-1904   2/ et  3/  Photos BVJ.

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Se détendre, rire ensemble, rire de soi aussi…

BVJ – Plumes d’Anges.


Exercices de style…

lundi 1 avril 2013

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PARTAGE…

À chacun, selon ses envies, pendant que l’une fait l’artiste…

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Un autre raconte une petite histoire gourmande, cueillie sur le bord d’une page…

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LES 36 GÂTEAUX.

« Dame Plume m’a conté, pour m’aider à

me souvenir du nom de ses 36 gâteaux,

cette terrible histoire…

Un jour, une RELIGIEUSE, une VISITANDINE, est montée TÔT-FAIT en CHAUSSONS dans le train PARIS-BREST.

Sur sa banquette, elle tremblait car son voisin, un RUSSE dénommé SOUVAROFF, cognait avec SUCCÈS comme un vrai CROQUIGNOL sur un SÉNÉGALAIS, pauvre Noir sans DOLLARS même pas d’FINANCIER. Bref, un Noir sans GALETTE mais un vrai PUITS D’AMOUR.

Soudain, un PET-DE-NONNE ! Tous en restent BABAS. La pauvre pique un FAR.

– CAKE on fait de cette nonne ? hurle le SOUVAROFF.

– Pauvrette, quelle TUILE ! gémit l’SÉNÉGALAIS.

On est un peu SOUFFLÉ, MOKA que ça nous fait ?

Mais chez le SOUVAROFF, la colère va CROISSANT. À la VISITANDINE, comme l’ÉCLAIR il file une TARTE, puis lui CRÊPE le chignon. Elle tombe dans les CHOUX et reste sur le FLAN, la CRÈME des RELIGIEUSES (LA CRÈME RENVERSÉE).

– Vite, mon bréviaire !

Dare-dare l’a FEUILLETÉ, priant SAINT-HONORÉ.

MOKA tu, mécréant, crie le SÉNÉGALAIS. Laisse la RELIGIEUSE ou Dieu t’envoie griller les deux PÂTES BRISÉES au PETIT FOUR d’enfer !

De rage SOUVAROFF jette par la fenêtre la pauvre VISITANDINE et l’pauvre SÉNÉGALAIS !

Mais bon, SAINT HONORÉ, la CRÈME de tous les saints, évite leur mise en PIÈCE. MONTÉE à trois, sur l’âne (un BURRO DE GITANO), l’âne qui « VOL-AU-VENT ».

Au RUSSE ont échappé ! »


Extrait de : « Chocolats chauds »  Yves Heurté 1926-2006.

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Une autre encore pâtisse…

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Vous l’attendiez toutes et tous, voici l’une des nombreuses recettes (une recette simple) du fameux

BABA À LA POLONAISE

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Ingrédients : 20 cl de lait, 150 g de beurre, 75 g de sucre, 1 cuillère à soupe de macis en poudre (ou de muscade), 75 g de raisins secs, 75 g d’amandes effilées, 3 œufs, 3 cuillères à soupe d’Arack* (ou de Rhum), 1 zeste de citron confit, 250 g de farine, 1 paquet de levure sèche.

*Arack : 50 cl d’eau de vie à 45°, 2 zestes de citron, 2 cuillères à soupe d’essence de rhum pour pâtisserie, 2 cuillères à soupe de sirop de canne ou de caramel.

Versez l’alcool dans une bouteille et faites-y macérer les zestes de citron débités en fines lanières pendant quelques jours. Ajoutez le rhum et le sirop de canne ou le caramel. Bouchez le flacon et secouez-le bien. Laissez reposer 24 h. avant d’en faire usage.

Réalisation : Parfumez le lait au macis ou à la muscade. Faites fondre doucement le beurre avant de l’ajouter au mélange avec le sucre, les raisins, les amandes, l’Arack, les jaunes d’œufs et les blancs battus en neige.

Dans une terrine, faites un puits dans la farine et la levure mélangées. Versez-y petit à petit toute la préparation. Tournez à la cuillère en bois vigoureusement. La pâte plutôt molle, doit être assez épaisse pour qu’une cuillère s’y maintienne.

Garnir un moule à baba de 22 cm de diamètre ou un moule à bords hauts préalablement beurré. Faites lever entre 22° et 25° jusqu’à ce que le baba remplisse la forme. Enfournez à 220° 30 minutes. Laissez le gâteau refroidir dans le four, porte grande ouverte, et démoulez quand il est froid.

Saupoudrez de sucre glace, décorez avec le citron confit ou, si vous le préférez, faites un glaçage au citron.

Smacznego ! (Bon appétit !)

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Profitons les uns des autres, ayons plaisir à partager, un nouveau monde peut naître aujourd’hui, si nous le désirons…

Recette extraite de : Savoureuse Pologne » 1994  Viviane Bourdon.

Tableau : « Préparation de Pâques »  Serguei Miloradovich 1851-1943.

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Partager joyeusement…

BVJ – Plumes d’Anges.


Réunion gourmande…

vendredi 22 mars 2013

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Mais non, nous ne sommes pas en automne, vous allez mieux comprendre…

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule ! Nous sommes le 20 mars, c’est l’équinoxe de printemps, la pluie honore le jardin puis  une brise légère efface  les nuages, laissant le ciel d’un bleu immaculé…

De doux amis passent fêter ce jour, apportant avec eux un magnifique « Irish cake made with love in my kitchen just for you » m’avait écrit la belle pâtissière…

Oh ! Que le printemps est beau, que cette saison commence avec grâce, raisins blonds et raisins bruns s’allient dans une parfaite harmonie, on se plait à rêver que le monde entier vibre au même diapason, il suffit de peu, la verte Erin nous le dit au travers d’un merveilleux gâteau qui nous emmène loin, dans les vastes étendues des plaines du Connemara, merci les doux amis…

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GÂTEAU IRLANDAIS AU THÉ

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Ingrédients : 225 g de raisins bruns, 225 g de raisins blonds, 375 ml de thé noir (fort et brulant), 450 g de farine, 225 g de cassonade, 1 œuf, 1 cuillère à café de quatre épices, 1 sachet de levure.

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Réalisation : Préchauffer le four à 170° (190°dans mon four)

Faire tremper toute la nuit les raisins secs dans le thé.

Le lendemain, mélanger dans un saladier la farine, la cassonade, la levure, le quatre épices et l’œuf battu. Incorporer au mélange de raisins au thé, bien remuer. Verser dans un moule à cake beurré et enfourner pendant 1h.30.

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J’ai mangé ce gâteau au goûter, servi avec du thé : il était délicieux.

Je l’ai mangé au dessert, avec une boule de glace vanille : il était délicieux.

Je l’ai mangé au petit déjeuner avec thé et jus de fruit : il était délicieux.

Après, je ne peux plus vous en parler… il n’en restait pas la moindre miette.

Ah ! Gourmandise, quand tu nous tiens !!!

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Tableau : « Grappes de raisins » Nicolas de Largillière 1656-1746.

Photos BVJ.

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Chaque instant peut être une fête…

BVJ – Plumes d’Anges.



Tarte princière…

vendredi 8 mars 2013

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« … La narratrice voit en rêve de grosses pommes rouges. Les rêves de nourriture sont généralement de bon augure. Encore faut-il y regarder de plus près : fraîcheur, abondance et autres détails ont aussi leur importance. Ce qu’on mange en rêve n’a pas le même goût qu’à l’état de veille. Les plats des rêves peuvent en revanche se rapprocher de ceux des romans. Le gâteau aux grosses pommes rouges est un bon exemple de plat onirique et romanesque. Dans la réalité, bien entendu, on choisirait plutôt des pommes vertes. En matière de tarte aux pommes, on ne compte plus les variantes… « 

Extrait de : « L’Embellie » 2004  Audur Ava Olafsdottir.

Tableau : « Pommes »  Arpad Feszty 1856-1914.

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J’en avais rêvé et Monsieur Plumes a réalisé mon rêve :

il excelle (entre autres) dans l’art de la tarte Tatin

(la preuve en image ci-dessous)

et, par le petit trou de la serrure, j’ai pu voir comment il s’y prenait :

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TARTE TATIN

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Ingrédients : Une pâte brisée faite avec 300 g de farine, 150 g de beurre, 2 œufs, une pincée de sel, 1 cuillère à café de sucre en poudre.

6 grosses pommes, un peu de beurre, de la cannelle, du sucre blanc et de la cassonade.

Réalisation : Dans un moule à tarte en métal à bords hauts, faites fondre directement sur le feu, 40 g de beurre et 4 cuillères à soupe de cassonade, ajoutez les pommes en quartiers, laissez caraméliser (elles doivent être bien dorées), saupoudrez de cannelle et d’un peu de sucre blanc. Mettez un couvercle et laissez cuire 15 minutes à feu doux.

Recouvrez de la pâte brisée, en appuyant bien sur les bords.

Enfournez environ 50 minutes à 210°(selon les fours !).

Dégustez tiède, avec une crème chantilly sans sucre,

ou une boule de glace à la vanille,

ou les deux à la fois, c’est vous qui voyez, il y en a qui ont essayé et ils n’ont pas eu de problèmes !!!

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Y-aurait-il des noms pré-destinés quant à la célébrité ?

Quand j’apprends ceux des demoiselles Tatin, j’en viens à me le demander, elles se seraient prénommées Stéphanie et Caroline !!!

Les princesses Tatin, elles,  nous ont  légué la recette de la huitième merveille du monde, c’est royal !

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Photos BVJ

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Se faire Roi, dans un domaine, pour le plaisir de tous…

BVJ – Plumes d’Anges.