Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Lumière vivante…

lundi 26 août 2013

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« … Il n’y a, en effet, d’engagement politique véritable qu’à défendre la beauté. Celle qui rend la vie plus large, plus profonde. Pour aller jusqu’à la liberté…

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… Que chacun agisse selon son aptitude, selon son rythme et du mieux qu’il le peut. Que chacun tende vers la perfection qui est la sienne…

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… « L’homme se reconnaît à son visage, voit par ses yeux, entend par ses oreilles, ouvre la bouche pour parler, touche avec ses mains, marche avec ses pieds et voilà pourquoi les sens sont en l’homme comme des pierres précieuses et comme un précieux trésor scellé dans un coffre. Tout comme la vue du coffre fait que l’on devine le trésor, de même, par l’intermédiaire d’un sens, on comprend les facultés de l’âme. L’âme est la maîtresse tandis que la chair est la servante. L’âme est liée au sens à qui sont assujettis ceux du corps… »

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… « Bien que je sois une toute petite pauvresse » dit son âme, « j’ai pourtant une fonction importante. Que suis-je ? Quel est l’objet de ma clameur ? Je suis un souffle vivant dans l’homme, placé dans la demeure de ses moelles, de ses veines, de ses os et de sa chair, de sorte que j’apporte à cette demeure sa viridité* et que je l’accompagne partout dans ses mouvements… ».

* viridité : mot « inventé » par Hildegarde de Bingen au Moyen age pour parler de la force germinative et créatrice de la vie, sans cesse renaissante.

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Extraits de : « La clôture des merveilles – Une vie d’Hildegarde de Bingen » 2013 Lorette Nobécourt.

Tableaux : 1/« Fête de fleurs et de fruits (détail) » Jan Davidszoon de Heem 1606-1683  2/« L’Orfèvre (détail) »  Gérard David 1450-1523.

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Faire vibrer notre lumière intérieure…

BVJ – Plumes d’Anges.

Rappelle-toi…

vendredi 23 août 2013

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« … Parfois tu doutes, moi-aussi. Alors nous respirons le calme et la sérénité inscrits dans nos profondeurs et chassons ainsi nos peurs…

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… « Vois-tu, Santi, si tu travailles pour la maîtrise de ton corps et de ton esprit, tu dois en premier lieu comprendre que, si tu peux les différencier, les observer l’un et l’autre, les nommer, tu n’es en fait ni l’un, ni l’autre. Ce sont là deux outils à ton service.

Toi, Santi, tu es plus que cela !

Quand ton esprit est dispersé, il est comme ce torrent qui affronte la roche. Il s’éparpille en mille morceaux, n’a plus de force et devient vulnérable.

Soigne ton corps car il est le reflet fidèle, dans la matière, de ce que tu es dans le subtil. »…

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… « Rappelle-toi Santi, l’arbre pousse grâce à ses racines et la rivière coule grâce à sa source. »…

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… Tous les êtres humains sont sur un même chemin d’éveil. Néanmoins certains sont plus en avance que d’autres sur le parcours. L’existence, qui ne semble pas toujours facile, est ponctuée de nombreuses expériences qui permettent de progresser. Ces expériences offertes par la vie sont toutes semblables aux étapes d’un pèlerinage. Chacun à sa convenance, avance à son rythme tout en conservant l’entier contrôle de la progression de son parcours grâce à la maîtrise de son libre arbitre. Bien-sûr il revient à chacun l’entière et totale responsabilité des conséquences de ses actes…

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… « Tu vois Santi, cet homme que nous venons de rencontrer ne sait ni lire ni écrire. Cependant ses connaissances sont bien supérieures à celles d’un bon nombre d’érudits dont le cœur est fermé. Cet homme est sans doute l’un des nôtres. La culture, l’éloignement, l’apparence, sont des notions trompeuses. Une sorte d’illusion qui masque pour l’homme ordinaire le lien avec sa véritable famille. »…

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… « Vivre un amour, tout comme accomplir une réalisation, comporte toujours un risque, Santi. Pour aimer, pour aimer vraiment, il faut savoir pardonner. Amour et pardon sont les deux faces d’une même pièce ; l’un ne va pas sans l’autre. Vouloir l’un en écartant l’autre, c’est créer un espace, un vide entre eux. C’est dans ce vide que s’installe la jalousie, la brûlure, l’aigreur, la peine, la colère, la tristesse et la souffrance. »…

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… « L’homme en général se pense unique et indépendant de tout ce qui l’entoure…

C’est sa faiblesse !

Regarde encore ici cet arbre Santi, regarde ces deux branches et observe sur chacune d’elles, bien séparées en apparence, une feuille distincte. On pourrait les croire indépendantes. Pourtant ce qui arrive à une feuille, l’autre feuille le connaît. Qu’une chenille en entame une et toutes les autres auront l’information. Elles sont reliées aux mêmes racines, élaborées à partir d’une seule et même graine et, à cause de cela, elles ne sont jamais réellement séparées. Comprends-tu qu’il en est de même pour tout ? Si tu t’ouvres à cette réalité, tu pourras atteindre des sommets de connaissances et de compréhension exceptionnels. »… »

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Extraits de : « Himalaya-2000 ans pour apprendre » 2007  Stéphane Salnave.

Tableaux : 1/« Chutes d’eau-Yosémite »  Thomas Moran 1837-1926  2/« L’invention de l’art du dessin »  Joseph-Benoit Suvée 1743-1807  3/« L’entretien de la forêt »  Adolf Kaufmann 1848-1916.

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Tout est un…

BVJ – Plumes d’Anges.

Souvenirs de pérégrination…

mercredi 21 août 2013

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« Partir vers l’appel de l’inconnu

Sans peur pousser le pas sur le mystère

À la fraicheur de la Vérité

Humble espérance de l’avenir

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Se laisser transformer

Par les temps nouveaux

Incessante naissance

Inondée de joie
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C’est un désir immense

De dépasser le prévu

L’indéchiffrable

Et le prouvé

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Tout n’est pas que matière

La raison a-t-elle raison

Quand elle dit

Au delà du raisonnable il n’y a rien… »

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Merci à la vie pour ces forts moments qui illumineront un éventuel froid hivernal…

La nature est une source inépuisable de bonheur, que l’inconnu est beau et riche !

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Si cette balade vous inspire… un petit clic –>ICI

Extrait d’un poème d’Isidore Dalla Nora – « Partir » – 1932-2009.

À la source de Font-Sancte -Val des Escreins –

Photos PJ et BVJ.

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Pérégriner dans l’incroyable diversité de la nature…

BVJ – Plumes d’Anges.

Créer…

vendredi 16 août 2013

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« … Si, bien souvent, il est permis de s’étonner de la lenteur d’un projet, quelquefois aussi, une tâche considérable sera rapidement conçue. Le plus long, en ce qui me concerne, est l’attente, ensuite tout mon temps de réflexion. Ces délais passés, le parti de l’œuvre arrêté, l’étape définitive peut être réglée en quelques jours. Pourquoi ? Cette question met en cause tout ce qui, dans la création, fait partie de l’accumulation des connaissances. Tout artiste agissant, a, dans sa mine de plomb, son pinceau, son burin, non seulement ce qui rattache son geste à son esprit, mais à sa mémoire. Le mouvement qui paraît spontané est vieux de dix ans ! de trente ans ! Dans l’art, tout est connaissance, labeur, patience, et ce qui peut surgir en un instant, a mis des années à cheminer…

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… Ne devons-nous pas toujours recommencer ?… dis-toi bien, Bernard, que jamais les éléments ou les faits ne se présentent de la même façon. Revenons à la pierre : crois-moi ! je n’en ai jamais employé de semblable, je ne pensais pas, avant d’arriver ici que je devrais un jour construire avec ces matériaux. Cependant, j’ai su, peu après mon arrivée, que ces pierres seraient traitées grossièrement et posées finement. Comment t’expliquer que la beauté des murs va dépendre de cette sensation, si je ne fais pas appel à ce composé inconscient et complexe ? Tu me veux sage, expérimenté ; tu te refuses à admettre tout ce qui ne te paraît pas venir de l’essence de ces qualités…

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… Le jour venu, penché sur ma table, je dessine l’essentiel de ce monde imaginaire. Il semble certain que les musiciens agissent ainsi : pour écrire, ils doivent attendre sans doute que la composition chante en eux…

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… Je sais que le moment est là. Je feins encore et me dis : « ne t’inquiète pas, attends, tout arrive puisque tu as tout réfléchi ; tu sais ce que tu veux, tu connais la forme. Donc attends la sensation, tu vas l’atteindre. » Au milieu de détails infimes qui reviennent, des cheveux pareils à des écheveaux de soie aux apparences translucides, de reflets d’eau déformés par des ondes concentriques qui tendent vers le calme du miroir parfait : je me vois arriver. Une joie sauvage me parcourt des pieds à la tête, joie du félin qui bondit sur une proie certaine. Je m’attendais et je viens. Le miracle dans mes embarras de chaque jour. Soumis à ma nouvelle vigueur j’oublie mon mal, je tombe sur mon dos dans le retournement du concret. Je vais à la rencontre vers la table : nous nous rejoignons et vivons notre joie commune… »

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Extraits de : « Les pierres sauvages »  Fernand Pouillon 1912-1986.

Illustrations : 1/ à 5/ Dessins d’études  et  6/« Vierge aux rochers »  (détail)  Léonard de Vinci 1452-1519.

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Que souhaitons-nous construire ?…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chant de soi…

mercredi 14 août 2013

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« … Si le plain-chant m’a donné de la joie, c’est parce que les chants sont faits pour les voûtes, que les nefs les reçoivent comme les mains d’une mère tiennent la tête de son enfant. Je ne regrette rien, c’est ainsi que Dieu l’a voulu.

« Quelle que soit l’étendue de ton savoir, il te manquerait toujours, pour atteindre à la plénitude de la sagesse, de te connaître toi-même. Une telle lacune serait-elle vraiment si importante ? Elle serait capitale, à mon avis. Connaîtrais-tu tous les secrets de l’univers ? Et les contrées les plus lointaines de la terre, et les hauteurs du firmament, et les abîmes marins si, dans le même temps, tu t’ignorais ? Tu me ferais penser à un constructeur qui voudrait bâtir sans fondations ; ce n’est pas un édifice qu’il obtiendrait, mais une ruine. Quoi que tu puisses accumuler hors de toi-même, cela ne résistera pas mieux qu’un tas de poussière exposé à tous les vents. Non, il ne mérite pas le nom de savant, celui qui ne l’est pas de soi. Un vrai savant devra d’abord connaître ce qu’il est, et boira le premier de l’eau de son propre puits… »

« La considération » Bernard de Clairvaux 1090-1153.

Et si cette eau est amère, faut-il continuer à la boire ? Faut-il aimer telle qu’elle est l’eau de son propre puits ?… »

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(à suivre…)


Extrait de : « Les pierres sauvages »  Fernand Pouillon 1912-1986.

Tableaux : 1/« Voutes-Codex Vallardi » et 2/« Madone à la caille »  Pisanello 1365-1455.

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Se connaître…

BVJ – Plumes d’Anges.

Autre regard…

mercredi 7 août 2013

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« … Regardez le mouvement de la main tenant le levier qui cherche un caractère sur la casse, ne trouvez-vous pas qu’il ressemble à celui d’un papillon volant à la recherche du nectar des fleurs ? disait le directeur du bureau en désignant le travail de mes ainées… »

Extrait de : « Le bureau de dactylographie japonaise Butterfly » 2006 « La mer » Recueil de nouvelles de Yoko Ogawa.

Illustration : « Papilio podalirius » John Curtis 1791-1862.

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Voir la beauté dans chaque geste de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Cheminer…

vendredi 2 août 2013

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« … Le Chemin est une alchimie du temps sur l’âme.

C’est un processus qui ne peut être immédiat ni même rapide. Le pèlerin qui enchaîne les semaines à pied en fait l’expérience…

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… Une étrange douceur s’était emparée de moi. Je n’avais plus mal nulle part, entraîné que j’étais par les centaines de kilomètres parcourus. Mes désirs avaient maigri plus vite que moi : ils se réduisaient à quelques ambitions, certaines faciles à satisfaire, manger, boire, une autre assez inaccessible, mais j’en avais pris mon parti : dormir. Je commençais à percevoir en moi la présence d’un délicieux compagnon : le vide. Mon esprit ne formait plus d’image, aucune pensée, encore moins de projet. Mes connaissances, si j’en avais eues, avaient disparu dans les profondeurs et je n’éprouvais aucun besoin d’y faire appel. En découvrant un paysage, il ne me venait pas à l’esprit qu’il pût ressembler à la Corse, ni à nul autre lieu que j’aurais connu. Je voyais tout avec une fraîcheur éblouissante et j’accueillais la complexité du monde dans un cerveau redevenu aussi simple que celui d’un reptile ou d’un étourneau. J’étais un être nouveau, allégé de sa mémoire, de ses désirs et de ses ambitions, un Homo erectus mais d’une variété particulière : celle qui marche. Minuscule dans l’immensité du Chemin, je n’étais ni moi-même ni un autre, mais seulement une machine à avancer, la plus simple qui se pût concevoir et dont la fin ultime autant que l’existence éphémère consistaient à mettre un pied devant l’autre.

Alors, devant mes yeux dessillés, les Asturies déployèrent tous leurs charmes. Ce fut, pendant ces jours merveilleux, une pavane interminable de vallées sauvages et de côtes somptueuses, de villages inviolés et de chemins tracés comme des caresses divines au flanc des montagnes. Ce furent des heures vertes comme les pâturages d’altitude et des nuits bleues comme le ciel d’acier qui recouvrait ces paysages. La pureté des sources qui désaltèrent au moment où l’on a soif, le moelleux blond des pains de villages, la douceur troublante du vent qui glisse ses doigts dans la chevelure raidie de poussière du marcheur, tout est entré en moi avec force, sans la médiation d’une pensée, sans l’ombre d’un sentiment, d’une impatience ou d’un regret…

Et dans ces splendeurs, le Chemin m’a confié son secret. Il m’a glissé sa vérité qui est tout aussitôt devenue la mienne… »

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Extraits de : « Immortelle randonnée » 2013  Jean-Christophe Ruffin.

Tableaux : 1/« Los Picos de Europa »  Carlos de Haes 1826-1898  2/« Lys »  Jaime Morera Galicia 1854-1927.

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À chacun, son Chemin…

BVJ – Plumes d’Anges.

Route…

lundi 1 juillet 2013

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« … « Depuis le temps que j’en rêvais », voilà ce qu’elle a dit. C’est drôle comme on connaît peu les rêves de ses parents…

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… Poser mes doigts sur les reliures en veau patiné, les dorures à l’or fin.

Le sentiment d’avoir droit enfin, d’un coup, à ce qui est rare, à ce qui est beau. Tout simplement…

J’étais bouleversé. De ces livres à moi quelque chose se communiquait. Un pouvoir. Étrange.

Celui de la rareté, de la beauté…

C’est quoi la richesse ?

C’est ce sentiment de devenir précieux soi-même parce qu’on a le droit de toucher les choses précieuses ?…

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… Moi j’avais besoin de gens qui cherchent, pas de ceux qui ont l’air d’avoir déjà tout trouvé. Les phrases bien rodées me faisaient tourner les talons…

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… Je pouvais m’inclure parmi les autres en marchant simplement dans les rues. Ça, c’était une émotion nouvelle.

J’ai continué à marcher, sans chercher à comprendre ce que j’éprouvais. C’était à vivre, c’est tout.

Et après tous mes jours et toutes mes nuits inquiètes, c’était bon à vivre.

Mon visage s’offrait aussi au regard des autres. Un partage. Simple. Et ça me suffisait. Je me foutais bien de la mondialisation. Ce que j’avais cherché, ce qu’on cherchait tous, c’était ça, ce sentiment d’être chez soi sur terre, c’est tout, non ? Avec les autres, tous les autres…

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… Mon père, qu’as-tu fait de tout ce temps ? As-tu été heureux ? Est-ce-que nourrir sa famille suffit à remplir une vie d’homme ? Comme c’est étrange de penser que pour être une famille « normale » il faut être séparés toute la journée, le père à l’usine, nous à l’école, la mère à la maison. Une famille normale ne regarde jamais le soleil se lever, parents et enfants ensemble, en silence. Est-ce qu’on ne pourrait pas avoir un peu plus de temps ensemble chaque jour pour se promener ou contempler le vol des oiseaux ou chanter une chanson ? Je suis sûr que tu aurais aimé, papa, nous embarquer sur ton bateau et faire voile. La force qui m’a poussé loin de vous, elle était en toi aussi ? En chacun de nous ?…

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… Je marchais.  Je sentais qu’un nouvel ordre de vie était en train de réagencer toutes mes perceptions.

C’est ça une révolution ?

J’ai posé la question à Marcel un soir. Il a hoché la tête.

– Pendant longtemps tu sais, Antoine, j’ai cru que la révolution, c’était tout le monde ensemble, à la même heure, au même endroit. Le grand soir ou le grand matin. Et puis j’ai compris que c’était solitaire, ce qui se passait vraiment. À l’intérieur de chacun. Et ça, ça ne peut pas se faire tous ensemble, à la même heure. C’est dans chaque vie quelque chose du possible, on y va ou on n’y va pas. Après, si on peut, on se rassemble avec les autres… Toi, c’est ici que ça se passe mais ça avait commencé déjà. Au marché déjà…

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… Impossible Thaïs ! vous êtes sur votre route ! ça se voit ! personne ne peut plus vous arrêter avec des balivernes. C’est difficile une route, et douter c’est pas mal non plus. Ils me fatiguent les gens trop sûrs d’eux… mais vous, vous êtes assez intelligente pour douter.  Ne vous laissez pas tirer en arrière, mon petit. On n’a pas l’éternité devant nous. Juste la vie… »

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Extraits de : « Les insurrections singulières » 2011  Jeanne Benameur.

Illustrations : 1/« Livres »  Jacques Bizet 1872-1922  2/« Hauts fourneaux »  Joseph Pennel 1860-1926  3/« Anna Obolenskaya »  Carolus Duran 1861-1917.

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Suivre la route de nos rêves…

BVJ – Plumes d’Anges.

Premier matin du monde…

vendredi 28 juin 2013

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« C’est le premier matin du monde.

Comme une fleur confuse exhalée de la nuit,


Au souffle nouveau qui se lève des ondes,

Un jardin bleu s’épanouit.


Tout s’y confond encore et tout s’y mêle,

Frissons de feuilles et chants d’oiseaux,


Glissements d’ailes,

Sources qui sourdent, voix des airs, voix des eaux,


Murmure immense,

Et qui pourtant est du silence… »

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Vous arrive-t-il,  quelquefois, de ressentir une émotion si forte que vous vous imaginez vivre le premier matin du monde ?

Extrait du poème « C’est le premier matin du monde »  Charles Van Lerberghe 1861-1907.

Photos BVJ.

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Vivre la musique du monde…

BVJ – Plumes d’Anges.


Force…

lundi 24 juin 2013

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« … Ce que vous demandez, c’est cela même que vous obtenez…

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… Il y a des choses que vous voudriez changer. Pour qu’il y ait changement, vous devez voir ces choses comme vous aimeriez qu’elles soient plutôt que de continuer à les voir telles qu’elles sont…

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… L’orientation délibérée de vos pensées est la clef d’une vie joyeuse, mais le désir d’éprouver la joie est le meilleur des plans d’action, car dans cette aspiration à la félicité, vous découvrez les pensées qui attirent à vous la vie merveilleuse que vous désirez…

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… Le plus grand cadeau que vous puissiez faire à autrui est de croire à son succès…

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… Quand vous observez le monde autour de vous, sélectionnez les aspects de la vie qui vous plaisent et réfléchissez-y… Prenez note, mentalement ou par écrit, des choses auxquelles vous prenez plaisir dans ce monde, puis mélangez-en les composant dans votre esprit, pour créer des scénarios et des versions de votre vie qui vous enchantent…

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… Vous n’êtes pas là pour prouver votre valeur. Vous en avez ! Vous êtes là pour connaître une expansion joyeuse…

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… L’action qui résulte de pensées harmonieuses est joyeuse. Celle qui fait suite à des pensées contradictoires requiert de gros efforts, elle n’est pas satisfaisante et produit peu de résultats…

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… Plutôt que de vouloir faire en sorte que le monde entier  fasse la même chose ou du moins les choses que vous aimez, il est largement préférable d’adopter la posture d’accepter que chacun a le droit d’être, de faire et d’avoir ce qu’il veut, en sachant que, grâce au pouvoir de vos pensées, vous allez vous-même n’attirer à vous que ce qui est en harmonie avec vous…

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… Si vous voulez quelque chose et que vous vous attendez à le recevoir, c’est cela qui arrivera. Mais si vous ne prenez pas le temps de déterminer ce que vous voulez, alors, soumis à l’influence d’autrui ou à celle de vos vieilles habitudes, vous allez attirer toutes sortes de choses, tant désirables qu’indésirables…

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… Soustraire votre regard de ce qui est source de conflit, pour le reporter sur l’essence de ce que vous voulez…

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Aujourd’hui, où que j’aille et quoi que je fasse, mon intention  première sera de voir seulement ce que je veux voir. Rien n’est plus important que de me sentir bien… »

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Extraits de : « La loi de l’attraction » 2008  Esther et Jerry Hicks.

Illustrations : 1/« Bronte beach » 2/ »La couleur fatale » 4/« Jour d’été » Charles Conder 1868-1909  3/« Dans le champ de foin » Joseph Krachkovsky 1854-1914.

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Bien se sentir…

BVJ – Plumes d’Anges.