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« Pour faire une prairie,
il faut un trèfle et une abeille,
Un trèfle et une abeille,
Et de la rêverie.
La rêverie seule suffira
Si les abeilles sont rares. »
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La rêverie nous sauve en bien des occasions,
le tout est de l’appeler,
de l’attirer vers nous,
d’entretenir sa présence.
De vastes étendues apparaissent,
vivantes, lumineuses,
ainsi fleurissent les rêves,
ainsi naissent les prairies.
…
Poème d’Emily Dickinson 1846 – 1864.
Illustration : « Paysage du New-Jersey » George Inness 1825-1894.
…..
Ne jamais oublier, la rêverie…
BVJ – Plumes d’Anges.
Merci pour Emily, quel bien cela fait en ce beau jour!!
J’ai su qu’un film venait de paraître à son sujet, mais lorsqu’on le passera chez moi, je serai absente….
une poète selon mon coeur
mais bon je note qu’elle a oublié le trèfle dans l’histoire !
Poème court, mais parlant ! Heureusement que nous avons la rêverie 😉 Bises Brigitte.
Élévation , rêverie , vagabondage ,
Vers un royaume sans apparentes évidences ,
Mais aux rivages sans naufrages …
Bel article , merci Brigitte .
J’ai toujours aimé tenter d’abolir les limites physiques qui emprisonne mon esprit et mon corps !
et les abeilles hélas se font de plus en plus rares
très jolie invitation à la rêverie, joli tableau aussi!
Merci pour ce texte d’Emily Dickinson court et sobre !
Les abeilles se font encore plus rares de nos jours…alors vite, compensons par la rêverie !
Je t’embrasse Brigitte et doux week end.
Que sont nos chers jardins, sinon un immense champ de rêveries cultivées ?
Merci de nous aider à les entretenir !
Rêver est aussi important pour moi que respirer.
Alors je continue à rêver en m’imaginant que d’immenses prairies s’allongent à perte de vue… depuis le nombre d’années que la rêverie est mon quotidien !!
Je passe ici mais je ne reste pas assez : c’est pourtant bon, beau, paisible et intelligent.
(Quant aux abeilles, je me sens très attachée à leur sort (aussi) : je me permets d’ailleurs de renvoyer à un insert présent au milieu d’une page de mon blog, c’est par ici : http://loeildukrop.eklablog.com/droit-de-reserve-a130249708 merci)
Bonne journée.
Joli paysage américain, merveilleux poème.
Merci, Brigitte, de nous inciter à rêver davantage.
Douce rêverie, avec un petit message écologique sur les abeilles…il faudrait qu’il y en ait un peu plus, et un peu moins de Monsanto… 😉
Bisous ma belle plume, continue de nous enchanter.
¸¸.•*¨*• ☆
Hélas avec leurs smartphones les gens n’ont plus le temps de rêver !
Quel plaisir de lire Emily Dickinson. Je pensais à elle, justement, hier, alors que j’époussetais les rayonnages et je suis allée chercher un volume de ses poésies. Je chercherai plus avant le poème que vous nous offrez.
Merci.
Bonne journée.
Je suis toujours ébahie devant l’habileté d’Emily : des mots de tous les jours, des répétitions, des phrases de rien du tout. Et ça marche, l’hiver, l’été, hier, aujourd’hui, en France, en Angleterre ; elle chasse l’étriqué. Elle fait advenir du clair et de l’air. Beaucoup d’air…
Re-bises et joli dimanche. Les abeilles travaillent comme des folles en ce moment.