Être heureux…

12 juin 2013

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« … Si les bonheurs d’enfance permettaient d’accéder plus tard à toutes les formes de bonheurs adultes ?…

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… Le bonheur n’est pas une chance mais une intelligence. Qui peut s’apprendre et se développer…

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…Le bonheur ne souffre jamais de se sentir en dette vis à vis d’autrui ; il souffrirait plutôt de ne pas reconnaître ni assumer cette dette. Il grandit lorsqu’il se nourrit de cette gratitude, ce « sentiment heureux d’une dette infinie », selon les mots du philosophe Vladimir Jankélévitch… Cette gratitude quasi universelle n’est possible qu’avec un minimum d’humilité : nous devons reconnaître tout ce que notre bonheur doit aux autres. Mais cette humilité nous ouvre à une infinité d’autres bonheurs : se sentir héritier de toute l’intelligence humaine, de l’altruisme de ceux qui ont pensé, construit, agi avant nous, et finalement pour nous…

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… Le bonheur ne vit, ne respire et ne grandit que s’il est partagé et transmis. Comme l’a dit un jour un sage : »Ce que tu donnes, tu le gagnes. Ce que tu gardes, tu le perds »…

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… Que tout bonheur soit condamné à disparaître est certes une idée douloureuse. Mais lorsque le compte à rebours a commencé, que faire ?

Rien d’autre qu’apprendre à admirer et à aimer ces bonheurs finissants. À comprendre leurs apparitions et leurs disparitions comme une immense et interminable respiration du bonheur de notre vie terrestre…

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… L’intelligence de la vie appartient à ceux qui acceptent le temps qui passe, et continuent de se réjouir du temps qui est là. Cette intelligence-là, c’est aussi celle du bonheur…

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… Pour cultiver notre bonheur, nous avons à tourner tous nos efforts vers le présent. L’enrichir de notre passé, et non pas l’en alourdir ou l’en entraver. Faire la paix avec soi-même : une des clefs du bonheur…

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… La pratique du bonheur s’apparente ainsi à un patient jardinage de notre âme. Ou à l’apprentissage d’un instrument de musique : tous les jours faire des efforts, brefs et légers. Pour de temps en temps sentir l’apesanteur des moments de grâce…

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… Juste accepter ce qui vient, et revenir doucement au moment présent à chaque fois que notre esprit « s’en va »ailleurs… »

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Extraits de : « De l’art du bonheur » 2006  Christophe André.

Tableaux : 1/Le Lac d’Uri » 2/« Torrent de montagne par temps orageux » 3/« Paysage suisse »  Alexandre Calame 1810-1864.

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Décider d’être heureux…

BVJ – Plumes d’Anges.

Voyageurs…

10 juin 2013

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« Il y a deux sortes de pèlerins dans le voyage de l’existence :

les uns sont comme des touristes qui sont très désireux de tout voir, se promenant d’endroit en endroit, papillonnant d’une expérience à l’autre juste pour s’amuser.

Les autres suivent un chemin, qui est en harmonie avec l’être véritable de l’homme et le mène à sa demeure réelle. La connaissance de soi, et du Soi »

Ma Anandamayi

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Tableaux : 1/« La fête des lanternes en papier »  Karl Behm 1858-1905   2/« Lanterne japonaise » Oda Krogh 1860-1935.

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Meubler sa vie ou vivre sa vie ? …

BVJ – Plumes d’Anges.

Art de la Navigation…

6 juin 2013

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« Lorsque nos mots se gercent

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Que nos rêves se plombent

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Que nos yeux s’emmurent

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La

Poésie

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À l’envers des talus

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Ramifie le sens   Élargit le secret

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Entraine dans un souffle

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Les poussières du jour  les maillons nocturnes  merveilles et détresses

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Vers un autre littoral »

Andrée Chédid


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« Débusque ce battement-de-nous gravé dans l’énigme

Explore cette trame-de-nous où l’univers s’avive

Le cœur percé de lucarnes

Reconnais la rencontre

Sacre l’éphémère »

Andrée Chédid

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Heureux habitants de Marseille

ou heureux « estivants » navigant dans les parages…

VENDREDI  7 JUIN 2013

CLAP d’ouverture au public

du

MuCEM

« Un bâtiment d’air, d’eau et de vent… »

—>  ICI

Photos BVJ :  1 à 8 : Intérieur de la Cathédrale de la Major 9 : Extérieur du Mucem – Marseille

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Naviguer poétiquement dans l’espace et le temps…

BVJ – Plumes d’Anges.


Traversée de désert…

3 juin 2013

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« … Debout avec le soleil et couché sous les étoiles, on prend part à la marche du monde, on bénéficie de ses beautés, d’instants de plénitude ; on pâtit de ses humeurs, ploie sous l’averse, peste dans la bourrasque. Le voyageur est ouvert à toutes les occasions ; disponible, il est le vagabond qui inquiète et qui fascine : il est libre…

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… « Ce qui caractérise la vie des nomades, ce n’est pas la dureté ni le dénuement, mais l’harmonie. C’est leur connaissance et leur maîtrise de la terre qui les portent, c’est-à-dire l’estimation exacte de leurs propres limites. »

J.M.G.Le Clézio

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… Ces bergers ont apprivoisé des univers particulièrement difficiles, afin de vivre en symbiose, en équilibre avec la nature. Ils n’affrontent pas les éléments, ils composent avec ces derniers…

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… L’itinérance est une école de volonté et d’opiniâtreté ; le voyageur, tel le nomade, doit faire preuve de ténacité, d’obstination sereine face à l’imprévu qui régulièrement obstrue son chemin…

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… Il faut supporter d’avancer avec l’impression de piétiner… Notre monde fini est entièrement balisé, nous sommes habitués à des couloirs qui canalisent. Le moindre chemin, le plus infime des sentiers est désigné par un panneau ou un trait de couleur. Composer avec l’infini n’est pas donné à tout le monde, d’où la nécessité d’un guide expérimenté et solide. Peu de zones, hors les océans, ressemblent à cette mer de sable jaune, vaguement ondulée. L’acrophobie horizontale guette le novice, l’engagement est énorme et fabuleux. Tout est plat, mais le ciel est terriblement haut, avec tous ces astres qui glissent inexorablement au-dessus des têtes. Le désert, telle la haute montagne ou la pleine mer, confronte l’homme aux éléments vitaux, permet de prendre conscience de son insignifiance face aux courbes ici palpables de notre planète. L’avance métronomique de la caravane mène pas après pas vers l’invisible but. Toute la cohorte des hommes est tendue vers cette ultime direction…

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… La patience est une notion fondamentale, indispensable à celui qui souhaite atteindre le désert…

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… Il faut savoir un instant courber l’échine pour mieux se redresser, affronter sans peur le danger de l’inconnu pour progresser… »

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Extraits de : « Le murmure des dunes » 2013  Jean-Pierre Valentin.

Illustrations : 1/« Traversée du désert »  Carl Haag 1820-1923  2/« Dromadaires »  Walter Heubach 1865-1923.

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Faire corps avec la vie et avancer…

BVJ – Plumes d’Anges.

Météores…

31 mai 2013

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En ce mois de mai, nous sommes gâtés en phénomènes atmosphériques de tous genres !

Les météores aériens, aqueux, ignés et lumineux dont nous parle le Littré vont bon-train !

J’OBSERVE,

j’observe un certain monde qui rumine de mauvaises pensées,

qui traque les faits divers les plus sordides,

qui encense les catastrophes,

qui entretient les peurs…

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… et je me dis qu’il est grand temps de poser un autre regard sur la vie !

L’obscurité existe, certes, mais ne l’oublions pas :

nos pensées sont créatrices,

nourrissons-nous de tolérance, d’amour, de beauté, de bonté, de lumière,

le ciel de notre vie n’en sera que plus beau,

la pureté de son bleu vibrera haut,

nous donnant l’énergie nécessaire pour vivre les jours voilés de notre existence…

Prenons du recul, réfléchissons une minute chaque jour

à un être ou à un évènement réjouissants (et nous les trouverons facilement),

il n’y a que nous pour les mettre en valeur,

il ne nous faut compter que sur nous-même,

jour après jour nous nous apercevrons que le monde n’est pas celui que certains décrivent…

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LUMINEUX WEEK END À TOUTES ET À TOUS !


Tableaux : 1/ « Arc en ciel »  George Inness 1825-1894  2/« Paturage ombragé »  Thomas Corsan Morton 1859-1928  3/« Portrait d’un boeuf »  Friedrich Voltz 1817-1886.

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Ne pas se laisser endormir, réagir ! …

BVJ – Plumes d’Anges.

Émotion…

29 mai 2013

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« … Si vous avez une lunette de nuit un peu forte, comme celles où l’on regarde quelquefois pour dix sous, braquez-là sur l’étoile bleuâtre. Et je vous jure que cela vous saisira autant qu’un Blériot volant.

C’est Saturne. C’est le bijou du ciel. Vous le voyez flotter dans un noir sans fond, et vous montrant autour de son globe son brillant anneau, assez incliné vers vous pour que vous aperceviez à droite et à gauche, deux petits creux d’ombre qui le détachent du globe, et font voir qu’il trace en ce pays-là un pont lumineux d’un côté du ciel à l’autre, quelque chose comme la trajectoire solidifiée de plusieurs centaines de lunes. Astre et anneau étincellent par le feu du soleil caché. On regarde de nouveau avec ses yeux ; c’est toujours la petite étoile bleuâtre ; on revient à la lunette ; on se prouve, non sans peine, que ce bijou existe ; on prend pied dans le ciel. J’ai entendu dire qu’un homme, illustre depuis, devint astronome du jour où il vit Saturne et son anneau. Comment s’en étonner ?

Mais je veux vous conter une histoire de lunette. Il y avait un château ; au-dessus du château il y avait le ciel ; dans le château il y avait des gens fort cultivés ; il y avait aussi un trépied dans un coin et une grande boîte sous le billard. On disait : « Il y a dans cette boîte une lunette qui vient d’un oncle » ; et l’on racontait l’histoire de l’oncle. Historiens grands et petits, on n’entend que cela. Saturne fait ses tours au ciel ; mais ils ne s’en souciaient point, parce qu’ils avaient appris au collège tout ce qu’un homme cultivé doit savoir là-dessus.

Il fallut qu’il vînt là un grand jeune homme à raquette, qui n’avait guère écouté ses maîtres, et qui flânait par le monde, grâce à l’argent qu’il avait. Cet ignorant savait qu’il y a un vrai ciel, et des lunettes pour les choses du ciel. Il tombe sur la boîte, l’ouvre, monte la lunette, tâtonne d’étoile en étoile, et dit finalement : « Il est là. » Sa voix tremblait un peu. Tous y coururent ; et ce jour comptera dans leur vie. Car l’habitude nous cache les choses  mais, quand on a vu cet anneau penché autour d’un globe, il faut qu’on revienne aux merveilles qui sont autour de nous, à nos pieds. Comment ne pas penser à cette vieille terre qui flotte, elle aussi, enveloppée de nuages, toute humide de ses océans ? Et comment n’y pas aller, je veux dire comment ne pas s’éveiller aux choses terrestres ? Quand on découvre Saturne au bout d’une lunette, c’est tout l’Univers qu’on découvre. »

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Extrait de :  » Propos sur la nature  (propos du 25 octobre 1909) »  Alain (Emile-Auguste Chartier 1868-1951.

Illustrations : 1/« Jeunes femmes regardant dans une lunette » 1882  Auteur inconnu 2/ « Saturne »  Paul Philippoteaux 1846-1923.

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Cultiver la curiosité, tout est là, à nos pieds…

BVJ – Plumes d’Anges.

S’accomplir…

27 mai 2013

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« … Réunir, ce n’est pas juste faire asseoir des gens dans la même pièce, un jour. C’est plus subtil. Il faut qu’entre eux se tisse quelque chose de fort…

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… Que le chant vide sa tête des images. Qu’il redevienne l’homme qu’il est aujourd’hui. Qu’il se laisse à nouveau, peu à peu, gagner par la beauté. Un arbre, la façon dont la ramure dessine contre le ciel un entrelacs très fin, aléatoire. C’est beau parce que c’est. Voilà. C’est tout. Contempler ces branches-là, ces feuilles-là, rien d’autre. Juste ce qui s’offre. Il n’y a aucune intention dans un paysage. Il n’y a aucune intention dans la ramure d’un arbre et ça, c’est un repos. S’absorber totalement à regarder. Se rendre. Sa façon de retrouver la paix…

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… Il se rend compte qu’il a toujours aimé voir quelqu’un à l’étude, que c’est une vision reposante de l’humanité. Il trouve le monde si paresseux. Il se dit que lui non plus n’a pas échappé à cette grande paresse. Quand on laisse la souffrance vous prendre trop longtemps, on finit par être paresseux de sa propre vie. Oui, il l’a été. Revisiter les splendeurs du jardin lui fait mesurer comme il s’en est privé longtemps…

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… Il se dit qu’œuvrer sauve de tout. Se concentrer totalement. Évacuer de sa tête de son cœur tout ce qui gène. Être entièrement à ce qu’on fait. Et c’est tout. La belle expression. Oui, c’est vraiment « tout ». Alors quelque chose s’ouvre. Une joie dans cette solitude. Et c’est ça qu’il a connu : cette joie-là, à nulle autre pareille, profonde, indicible.

Il se dit que les miracles c’est de là qu’ils viennent. Pas d’un dieu tout-puissant hors de chaque être humain. Les miracles prennent leur source dans la capacité à être totalement présent, il en est sûr…

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… Elle murmure J’avais lu les livres de poèmes dans votre cabinet, en bas, le jour de notre premier entretien. Il sourit. Ainsi chacun observe l’autre et l’on ne sait jamais ce qui de nous sera retenu, à notre insu. Elle ajoute Ça m’a rassurée. Le vieil homme poursuit Moi aussi ça me rassure. Quand je n’ai plus de refuge, je vais dans les mots. J’ai toujours trouvé un abri, là. Un abri creusé par d’autres, que je ne connaîtrai jamais et qui ont œuvré pour d’autres qu’ils ne connaîtront jamais. C’est rassurant, de penser ça…

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… Elle a toujours pensé que les mots détenaient une puissance qu’on ne voulait pas connaître vraiment. Les mots peuvent tout changer. Elle, elle s’est mise du côté muet de la parole, avec la peinture. Elle sait que c’est sa place. Mais elle n’ignore rien de la puissance des mots. Tout au fond d’elle..

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… Il a dit Votre manque d’attention a permis à la mienne de se ressaisir, en la regardant droit dans les yeux. Cet homme qui a passé sa vie à observer les autres, tenter de comprendre ce qu’eux-mêmes ne savaient pas de leurs corps, tenter de les aider. C’est cela la confiance avec lui. C’est tous ces moments passé à s’occuper des autres qui ont donné à son regard cette acuité, cette bienveillance infinie, comme si tout était excusable d’avance chez les humains. Pas de jugement. L’attention seule.

C’est si rare… »

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Extraits de : « Profanes » 2013 Jeanne Benameur.

Photos BVJ.

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Des liens, visibles ou invisibles, nous réunissent et nous aident à fleurir…

BVJ – Plumes d’Anges.


Se fendre la poire…

24 mai 2013

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Partager les BONNES CHOSES de la vie , quel DIVIN programme !!!

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Comme le disait l’ami Voltaire : « J’ai décidé de rire parce que c’est bon pour la santé ».

Ne nous en privons pas, chassons le stress de notre vie et allons vers ce qui nous FAIT DU BIEN.

Le RIRE a d’immenses vertus, il agit merveilleusement sur notre CŒUR.

« Fendons-nous la poire ! »

En parlant de ce DOUX fruit, que diriez-vous d’un instant gourmand : une SUBLIME recette – comme d’habitude


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GÂTEAU AUX POIRES

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Ingrédients : 4 poires (à défaut, 1 boite de poires au sirop), 3 œufs, 150 g de cassonade, 150 g de farine de blé, 30 g de farine de maïs, 1 sachet de levure, 90 g de beurre, 1 pincée de sel.

Réalisation : Battre la cassonade et les œufs jusqu’à obtention d’une crème mousseuse.

Ajouter les farines et la levure tamisées, le beurre, le sel.

Bien mélanger le tout et verser dans un moule beurré.

Peler, épépiner et couper en deux les poires.

Les poser sur la pâte en les enfonçant légèrement.

Enfourner 45 minutes à 200° (230° dans mon four),

démouler, attendre le refroidissement et saupoudrer de sucre glace…

Servir à l’heure du Tea ou en dessert, accompagné d’une cuillère de Chantilly…

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Illustrations : 1/« Primevères, poires, grenades… »  Henri Fantin-Latour 1836-1904   2/ et  3/  Photos BVJ.

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Se détendre, rire ensemble, rire de soi aussi…

BVJ – Plumes d’Anges.


Être…

22 mai 2013

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« … Qu’est-ce-que la vie ?

Pourquoi sommes-nous sur terre ? Pour jouir de la vie, en nous occupant de nous ?

Ou pour autre chose de plus vaste, de plus profond ?….

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… On a tendance à l’oublier, dans la vie il y a la vie. Il y a les hommes. Et puis il y a l’homme.


L’homme est la capacité extraordinaire de la vie, en étant capable de faire vivre la vie autrement. Par sa conscience. Par son cœur. Par son humanité.


On devrait toujours avoir à l’esprit que c’est l’homme qui confère un sens à la vie.


Et non la vie qui confère un sens à l’homme.


On a tendance à le perdre de vue.


Par passivité.


Parce que nous attendons que la vie extérieure donne du sens à notre vie au lieu de nous-mêmes donner un sens à la vie extérieure.


Si bien que c’est notre absence dans la vie que nous finissons par prendre pour une absence de vie dans la vie.


La vie humaine n’a pas de sens sans l’homme. Elle n’a de sens que par l’homme.


Elle est donc pleine de sens, pour peu qu’on s’y engage.


En toute conscience.


Avec cœur.


En toute humanité… »


Extraits de « Petit précis de philosophie – Être »  2005  Bertrand Vergely.

Photos BVJ – Abbaye du Thoronet.

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L’homme est un joyau…

BVJ – Plumes d’Anges.


Le bel endormi…

19 mai 2013

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L’ouvrage était de taille mais le cœur a veillé, tout est PRESQUE terminé !!!

La large grille, de forme simple, dont les ailes pimpantes s’écartent silencieusement…

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… et un petit portail installé avant 1920 : il s’était vu paré, au fil du temps, de plusieurs manteaux de peinture à l’huile, si lourds, qu’il avait du mal à s’entrebâiller.

Ôtant ces nombreuses couches colorées, la délicatesse des volutes, la finesse des motifs sont apparues et ces reliefs ont créé une beauté nouvelle chargée d’une bienfaisante énergie.

Mais la pluie s’étant invitée, il nous faut attendre pour l’habiller d’un second voile, couleur d’espérance…

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Les objets nous ressemblent.

J’ai souvent pensé à nous, les êtres humains, qui croulons sous le poids des habitudes et des renoncements, ces manteaux encombrants qui cachent la vraie vie, celle à laquelle nous sommes destinés…

N’est-il pas temps de nous alléger de ces couleurs et vernis en tous genres qui pèsent sur nos fragiles épaules et de nous ouvrir ?

Qu’en pensez-vous ?

Dans ce travail sur soi, il peut y avoir des cadeaux…

Ce joli portail, au dernier jour de son nettoyage printanier, a offert à nos yeux cette signature :

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Initiales d’un fondeur, d’un ferronnier, d’un propriétaire… ?

(Avions-nous touché à son âme ?)

Des questions  et peut-être des réponses pour éclairer notre chemin  : QUI  SOMMES-NOUS VRAIMENT ?

À suivre…

BON DIMANCHE À TOUTES ET À TOUS !

Photos BVJ.

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Réveiller le bel endormi qui est en nous…

BVJ – Plumes d’Anges.