Joli petit mouton…

5 juillet 2013

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« … Les enfants doivent être très indulgents avec les grandes personnes…

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…  C’est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l’univers n’est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose…

Regardez le ciel. Demandez-vous : Le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? Et vous verrez comme tout change…

Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d’importance !… »

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Ce matin, au lever, un sublime bouquet de roses blanches était là, mais il n’était plus seul…

Un joli mouton/gâteau de Savoie, confectionné par une douce amie au cœur GRAND comme une planète l’accompagnait.

J’y ai vu, d’abord, un immense plaisir pour notre palais, ensuite un signe… il est si important, il me semble, d’observer et de décrypter les signes de la vie, il nous montre la voie, celle qui nous enchante.

Avait-il ou non mangé une rose, ce soir je regarderai le ciel, en attendant, ce mouton s’est offert à nos papilles courageusement.

Mille fois MERCI aux faiseurs de roses et aux faiseurs de moutons !


Extraits de : « Le Petit Prince » Antoine de Saint-Exupéry 1900-1944.

Photos BVJ.

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Apprécier les signes…

BVJ – Plumes d’Anges.

Grand bal…

3 juillet 2013

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Pendant que le monde s’agite bruyamment…

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la nature, elle, danse silencieusement.

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Grand bal au jardin, chaque jour est nouveau…

Le chorégraphe était-il danseur ? Certainement !

Tout aurait peut-être commencé à partir d’une musique, quelques notes, un refrain…

Il aurait alors imaginé : des décors, des costumes,

des couleurs, des matières, de la légèreté pour mieux épouser les mouvements,

des lumières, de l’obscurité,

des parfums…

Il aurait transmis sa vision,

et depuis la nuit des temps ses créatures naissent,

célèbrent l’instant,

le vivent au plus profond d’elles-mêmes.

Leurs corps s’éveillent, s’ouvrent, se déploient, s’étirent, se referment, s’endorment…

Merci à ce danseur fabuleux qui chaque jour de notre vie nous offre un nouveau spectacle,

Mais ne sommes-nous pas une partie de lui-même ?

Souvenons-nous, quelques notes, un refrain…

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« Si profonde

Cette belle de jour

À la couleur de l’abîme »

Yosa Buson


Photos BVJ.

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Laisser doucement fleurir notre arbre intérieur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Route…

1 juillet 2013

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« … « Depuis le temps que j’en rêvais », voilà ce qu’elle a dit. C’est drôle comme on connaît peu les rêves de ses parents…

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… Poser mes doigts sur les reliures en veau patiné, les dorures à l’or fin.

Le sentiment d’avoir droit enfin, d’un coup, à ce qui est rare, à ce qui est beau. Tout simplement…

J’étais bouleversé. De ces livres à moi quelque chose se communiquait. Un pouvoir. Étrange.

Celui de la rareté, de la beauté…

C’est quoi la richesse ?

C’est ce sentiment de devenir précieux soi-même parce qu’on a le droit de toucher les choses précieuses ?…

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… Moi j’avais besoin de gens qui cherchent, pas de ceux qui ont l’air d’avoir déjà tout trouvé. Les phrases bien rodées me faisaient tourner les talons…

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… Je pouvais m’inclure parmi les autres en marchant simplement dans les rues. Ça, c’était une émotion nouvelle.

J’ai continué à marcher, sans chercher à comprendre ce que j’éprouvais. C’était à vivre, c’est tout.

Et après tous mes jours et toutes mes nuits inquiètes, c’était bon à vivre.

Mon visage s’offrait aussi au regard des autres. Un partage. Simple. Et ça me suffisait. Je me foutais bien de la mondialisation. Ce que j’avais cherché, ce qu’on cherchait tous, c’était ça, ce sentiment d’être chez soi sur terre, c’est tout, non ? Avec les autres, tous les autres…

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… Mon père, qu’as-tu fait de tout ce temps ? As-tu été heureux ? Est-ce-que nourrir sa famille suffit à remplir une vie d’homme ? Comme c’est étrange de penser que pour être une famille « normale » il faut être séparés toute la journée, le père à l’usine, nous à l’école, la mère à la maison. Une famille normale ne regarde jamais le soleil se lever, parents et enfants ensemble, en silence. Est-ce qu’on ne pourrait pas avoir un peu plus de temps ensemble chaque jour pour se promener ou contempler le vol des oiseaux ou chanter une chanson ? Je suis sûr que tu aurais aimé, papa, nous embarquer sur ton bateau et faire voile. La force qui m’a poussé loin de vous, elle était en toi aussi ? En chacun de nous ?…

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… Je marchais.  Je sentais qu’un nouvel ordre de vie était en train de réagencer toutes mes perceptions.

C’est ça une révolution ?

J’ai posé la question à Marcel un soir. Il a hoché la tête.

– Pendant longtemps tu sais, Antoine, j’ai cru que la révolution, c’était tout le monde ensemble, à la même heure, au même endroit. Le grand soir ou le grand matin. Et puis j’ai compris que c’était solitaire, ce qui se passait vraiment. À l’intérieur de chacun. Et ça, ça ne peut pas se faire tous ensemble, à la même heure. C’est dans chaque vie quelque chose du possible, on y va ou on n’y va pas. Après, si on peut, on se rassemble avec les autres… Toi, c’est ici que ça se passe mais ça avait commencé déjà. Au marché déjà…

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… Impossible Thaïs ! vous êtes sur votre route ! ça se voit ! personne ne peut plus vous arrêter avec des balivernes. C’est difficile une route, et douter c’est pas mal non plus. Ils me fatiguent les gens trop sûrs d’eux… mais vous, vous êtes assez intelligente pour douter.  Ne vous laissez pas tirer en arrière, mon petit. On n’a pas l’éternité devant nous. Juste la vie… »

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Extraits de : « Les insurrections singulières » 2011  Jeanne Benameur.

Illustrations : 1/« Livres »  Jacques Bizet 1872-1922  2/« Hauts fourneaux »  Joseph Pennel 1860-1926  3/« Anna Obolenskaya »  Carolus Duran 1861-1917.

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Suivre la route de nos rêves…

BVJ – Plumes d’Anges.

Premier matin du monde…

28 juin 2013

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« C’est le premier matin du monde.

Comme une fleur confuse exhalée de la nuit,


Au souffle nouveau qui se lève des ondes,

Un jardin bleu s’épanouit.


Tout s’y confond encore et tout s’y mêle,

Frissons de feuilles et chants d’oiseaux,


Glissements d’ailes,

Sources qui sourdent, voix des airs, voix des eaux,


Murmure immense,

Et qui pourtant est du silence… »

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Vous arrive-t-il,  quelquefois, de ressentir une émotion si forte que vous vous imaginez vivre le premier matin du monde ?

Extrait du poème « C’est le premier matin du monde »  Charles Van Lerberghe 1861-1907.

Photos BVJ.

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Vivre la musique du monde…

BVJ – Plumes d’Anges.


Sage message…

26 juin 2013

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« Une parcelle de poussière

Contient tout l’univers.

Quand une fleur s’épanouit,

Le monde entier se révèle. »

Un moine Zen

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« Chacun possède en lui une pureté originelle

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qui ne dépend que de lui pour se découvrir, pour s’éclore, aussi naturellement qu’une fleur.

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C’est le plus grand message d’espoir qui soit et aussi le message le plus simple.

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Ne cherchez pas ailleurs ce qui est en vous. »

Dr Trinh Dinh Hy

Photos BVJ

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S’éclore…

BVJ – Plumes d’Anges.


Force…

24 juin 2013

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« … Ce que vous demandez, c’est cela même que vous obtenez…

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… Il y a des choses que vous voudriez changer. Pour qu’il y ait changement, vous devez voir ces choses comme vous aimeriez qu’elles soient plutôt que de continuer à les voir telles qu’elles sont…

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… L’orientation délibérée de vos pensées est la clef d’une vie joyeuse, mais le désir d’éprouver la joie est le meilleur des plans d’action, car dans cette aspiration à la félicité, vous découvrez les pensées qui attirent à vous la vie merveilleuse que vous désirez…

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… Le plus grand cadeau que vous puissiez faire à autrui est de croire à son succès…

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… Quand vous observez le monde autour de vous, sélectionnez les aspects de la vie qui vous plaisent et réfléchissez-y… Prenez note, mentalement ou par écrit, des choses auxquelles vous prenez plaisir dans ce monde, puis mélangez-en les composant dans votre esprit, pour créer des scénarios et des versions de votre vie qui vous enchantent…

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… Vous n’êtes pas là pour prouver votre valeur. Vous en avez ! Vous êtes là pour connaître une expansion joyeuse…

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… L’action qui résulte de pensées harmonieuses est joyeuse. Celle qui fait suite à des pensées contradictoires requiert de gros efforts, elle n’est pas satisfaisante et produit peu de résultats…

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… Plutôt que de vouloir faire en sorte que le monde entier  fasse la même chose ou du moins les choses que vous aimez, il est largement préférable d’adopter la posture d’accepter que chacun a le droit d’être, de faire et d’avoir ce qu’il veut, en sachant que, grâce au pouvoir de vos pensées, vous allez vous-même n’attirer à vous que ce qui est en harmonie avec vous…

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… Si vous voulez quelque chose et que vous vous attendez à le recevoir, c’est cela qui arrivera. Mais si vous ne prenez pas le temps de déterminer ce que vous voulez, alors, soumis à l’influence d’autrui ou à celle de vos vieilles habitudes, vous allez attirer toutes sortes de choses, tant désirables qu’indésirables…

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… Soustraire votre regard de ce qui est source de conflit, pour le reporter sur l’essence de ce que vous voulez…

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Aujourd’hui, où que j’aille et quoi que je fasse, mon intention  première sera de voir seulement ce que je veux voir. Rien n’est plus important que de me sentir bien… »

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Extraits de : « La loi de l’attraction » 2008  Esther et Jerry Hicks.

Illustrations : 1/« Bronte beach » 2/ »La couleur fatale » 4/« Jour d’été » Charles Conder 1868-1909  3/« Dans le champ de foin » Joseph Krachkovsky 1854-1914.

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Bien se sentir…

BVJ – Plumes d’Anges.

Musiquer…

21 juin 2013

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« … Alors s’élève une musique aux ailes d’ange,

Où les sons par myriades s’entrelacent aux sons,

Pour pénétrer complètement la nature de l’homme,

Et l’inonder du sentiment de l’éternelle beauté ;

L’œil se mouille, il sent dans une extase suprême

La valeur divine des sons comme des larmes… « 

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Extrait de : « Apaisement – Trilogie de la passion » Johann Wolfgang Goethe 1749 – 1832.

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Choisir une belle partition, là est notre force et notre liberté…

QUE LA FÊTE SOIT JOYEUSE DANS VOTRE CŒUR,

TRÈS BEAU WEEK END À TOUTES ET À TOUS  !

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Illustrations : 1/ « Projet de kiosque à musique – Marseille » 1907 (–> Patrimoine numérique)  2/ « Muse »  Karoly Lotz 1833-1904

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Vibrer en harmonie avec le Monde…

BVJ – Plumes d’Anges.

Paix…

19 juin 2013

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« … Accepter l’insatisfaction de votre situation présente : ici et maintenant, je ne suis pas heureux, je suis frustré, je souffre, c’est comme ça. Pas de refus d’évidence. Ce n’est qu’une fois la situation totalement acceptée que vous pourrez agir et non plus réagir. Pour cesser de souffrir, nous devons commencer par accepter ce qui est, l’indiscutable, et cesser de surimposer à cette réalité ce qui devrait être ou aurait du être. La réalité est unique, c’est le mental qui la dédouble. »

« … Les émotions, c’est le point de départ. Quand une émotion arrive, reconnaissez-la, localisez-la dans le corps (nœud à la gorge, palpitations) puis cernez les pensées qui vont avec : « je vais être ridicule »  « je ne vais pas m’en sortir » … Toutes ces pensées sont en relation avec un futur imaginaire, il est essentiel d’en prendre conscience. Si j’agis à ce moment-là, je réagis, c’est-à-dire que je pose un acte en fonction de ce futur imaginaire. Cet acte ne peut donc être juste. Si je reviens au moment présent, si je reconnais mon émotion et les pensées qui lui sont associées, je ne me dis plus « qu’est-ce-que je vais faire ? » mais « qu’est-ce-que la réalité de la situation exige que je fasse ? »  « 

« … Accepter ne veut pas dire ne rien faire. Accepter, c’est pouvoir se dire à la fois : oui, dans ce moment présent, c’est comme ça ; et dans un second temps : non, ça ne va pas continuer comme ça parce que je peux agir. »  Être dans l’ici et maintenant permet d’avoir une vision lucide de ce qui est possible ou pas. Une action juste est une action qui émane de la paix et qui maintient la paix… »

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Extraits de : Psychologies Magazine (2006) – Flavia Mazelin-Salvi – Entretiens avec Véronique et Arnaud Desjardins.

Illustrations : 1/« Bateau à voiles, le soir » 2/« Bateau à voiles, le matin » Yoshida Hiroshi 1876-1950.

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Ne pas faire « du vent », attendre paisiblement de créer le bon vent…

BVJ – Plumes d’Anges.

Abondance…

17 juin 2013

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« … Son sourire enlève à la glace son opacité, son sourire enlève au monde entier son opacité… Ils se regardent longtemps… Les deux sourires bavardent. Très, très longtemps…

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… Non, je n’ai pas envie d’une piscine. Est-ce que j’ai seulement envie de quelque chose ? J’ai tout. Chaque matin j’ouvre les yeux et je me découvre milliardaire : la vie est là, discrète, bruyante, colorée, petite, immense. Le chaos, les siècles et les étoiles ont bâti cette merveille pour moi, pas que pour moi, bien sûr, mais est-ce ma faute si je sais reconnaître un cadeau, si je ne fais pas grise mine devant ce trésor, est-ce ma faute si je n’ai pas le goût de faire le tri et si tout me vient comme une chance, même les migraines, même cette douleur au gros orteil du pied gauche ? Je n’aurais pas dû entrer dans ce champs pour cueillir des coquelicots. Je le savais pourtant : les coquelicots, il faut les aimer avec les yeux, pas avec les mains. Dans les yeux, ils flambent. Au bout des doigts, ils fanent… Vraiment, j’ai tout. Pourquoi aurais-je envie de quelque chose de plus ? Y a-t-il quelque chose de plus que tout ?…

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… Il a trouvé mieux. Il a trouvé ce qui était sous ses yeux, au réveil, après l’ouverture des fenêtres de sa chambre. Un marronnier. Un marronnier gigantesque, respirant, bourdonnant. Albain a pris son petit déjeuner devant l’arbre. Le petit déjeuner a duré une dizaine d’heures. Mon Dieu, comme cette vie est belle et comme elle est bien faite : en nous, quelque chose a faim. Au-dehors, une quantité infinie de nourriture, plus que de raison.

Albain était arrivé de nuit à l’hôtel. Les arbres dans la nuit sont comme des gens râleurs dans une foule. On ne comprend pas ce qu’ils disent. On ne distingue aucun détail, on passe sans s’attarder. Les arbres dans le noir ressemblent à des enfants boudeurs, peu attachants. Mais dans le jour, quelle splendeur ! Le marronnier devant lequel Albain mange son croissant au beurre est un chef indien, un maître international des échecs, un génie de la musique, un chef-d’œuvre de la littérature. Corpulent, agile, il danse sur place, joue, fredonne, écrit. Ce marronnier est dans le sein de Dieu. Il tutoie les plus grands de la hiérarchie céleste… »

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Extraits de : « Geai » 1998  Christian Bobin.

Tableaux : 1/ »Lac de montagne » Fritz Chwala 1872-1936  2/« Le châtaignier des cent chevaux sur les pentes de l’Etna »  Jean-Pierre Houël 1735-1813.

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Savourer le festin de la nature…

BVJ – Plumes d’Anges.


Vie en or…

14 juin 2013

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« Elle aimait la pluie comme le soleil. Ses moindres pensées avaient une couleur réjouissante comme de belles fleurs bien saines, qui plaisent toutes. »

Alain

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« … Un matin, je regardais un arbre avec quelques fleurs rouges et une douzaine de moineaux. Tout ce que je voyais produisait en moi un sentiment de jubilation intérieure et de perception de la pureté infinie des phénomènes. Puis je me suis imaginé une situation d’ « échec », suscitant toutes sortes de sentiments négatifs. Brusquement, l’arbre m’apparut poussiéreux, les fleurs étiolées et le pépiement des moineaux agaçant. Je me suis demandé quelle était la façon correcte de voir les choses. La raison qui me fit penser que la première était plus juste tient au fait qu’elle engendre une attitude ouverte, créatrice et libératrice, et se traduit par une plus grande satisfaction. Cette attitude permet d’embrasser spontanément l’univers et les êtres et d’abolir toute séparation égocentrique entre soi-même et le monde. En revanche, lorsqu’on s’en tient à une perception « impure » des phénomènes, il y a quelque chose qui cloche : on se sent « déconnecté » de l’univers, qui apparait alors comme une image terne, étrangère, lointaine et artificielle.

Il y a deux nombreuses façons de faire l’expérience du monde. Voir la vie en or, c’est essentiellement se rendre compte que tous les êtres, y compris nous-même, ont en eux un extraordinaire potentiel de transformation intérieure et d’action. C’est absorber le monde et les êtres avec confiance, ouverture et altruisme. Mais cela ne signifie pas qu’il faille voir la vie en rose, se voiler la face devant la réalité et déclarer avec une naïveté béate que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. À quoi bon se raconter des histoires ? … »

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Extrait de : « Plaidoyer pour le bonheur » 2003  Matthieu Ricard.

Tableaux : 1/ Femme japonaise »  Szekely Bertalan 1835-1910  2/« Fleurs et fruits »  Estevao Silva 1844-1891.

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Transformer notre vision du monde…

BVJ – Plumes d’Anges.