Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Clarté de la nymphée…

mardi 7 septembre 2010

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 » Quand vous êtes coincés contre un mur,

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restez immobiles et prenez racine, comme un arbre,

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jusqu’à ce que la clarté provenant de vos sources profondes vous aide à voir au-delà de ce mur. »

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Carl Gustav Jung – 1875 – 1961.

Fresques de la nymphée souterraine – Villa di Livia – Rome1°siècle avant J.C.

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L’Arbre de vie intérieur(e)…

BVJ – Plumes d’Anges.


Réenchanter le monde…

lundi 6 septembre 2010

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« … Il n’avait pas un sou en poche, mais avait foi en la vie…

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… Parce que nous devons suivre les signes sans réfléchir…

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… Quand la chance est de notre côté, il faut en profiter et tout faire pour l’aider de la même façon qu’elle nous aide…

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… Souviens-toi de toujours savoir ce que tu veux…

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… Car ce qui séduit toujours le plus les hommes, c’est la beauté…

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… Ne renonce jamais à tes rêves. Sois attentif aux signes…

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… Un langage compris de tous… le langage de l’enthousiasme des choses que l’on fait avec amour, avec passion en vue d’un résultat que l’on souhaite obtenir ou en quoi l’on croit…

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… Lorsque tu veux vraiment une chose, tout l’univers conspire à te permettre de réaliser ton désir…

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… Personne ne doit avoir peur de l’inconnu, parce que tout homme est capable de conquérir ce qu’il veut et qui lui est nécessaire…

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… Quand on désire quelque chose de tout son cœur, on est plus près de l’Âme du Monde. C’est toujours une force positive…

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… Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l’homme puisse se réjouir à la vue des palmiers ?…

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… Car les gens cèdent à la fascination des tableaux et des mots, et, pour finir, Ils oublient le Langage du Monde…

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… L’heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil…

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… Ne t’abandonne pas au désespoir, cela t’empêche de pouvoir converser avec ton cœur…

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… Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer…

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… C’est quand on aime que l’on arrive à être quelque chose dans la Création…

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… C’est lorsque nous cherchons à être meilleurs que nous le sommes, tout devient aussi meilleur autour de nous…

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… C’est nous qui alimentons l’Âme du Monde, et la terre sur laquelle nous vivons sera meilleure ou pire selon que nous serons meilleurs ou pires…

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Paolo Coelho – » L’Alchimiste » – 1988.

Tableaux d’Abbott Handerson Thayer – 1849 – 1921 – 1/ Winged Figure 2/ Angel – 3/Stevenson Memorial.

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Être attentif aux signes…

BVJ – Plumes D’Anges.


Esprit aérien…

vendredi 3 septembre 2010

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« … J’étais fleur, une jolie fleur blanche délicatement découpée, probablement une sorte de saxifrage sarmenteuse pendant sur le bord d’une source, et j’avais toujours soif, toujours soif.


Le désir est une puissance dont on ne connaît pas la limite.

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Un matin je me détachai de ma tige, je flottai soutenu par la brise.


J’avais des ailes, j’étais libre et vivant.


Les papillons ne sont que des fleurs envolées, un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité… »

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Amantine, Lucile, Aurore  Dupin, baronne Dudevant, dite

George Sand – 1804 – 1876 –  Contes d’une grand’mère – « Le chien et la fleur sacrée ».

Photographie d’une Saxifage.

Projet d’éventail – « L’entomologiste » – Jean-Louis Hamon – 1821-1874.

Planche XXXI – « Histoire naturelle des insectes anglais » – Moses Harris – 1731 – 1785 .

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Ayons un désir fou, avec légèreté, d’aller boire à la Source…

BVJ – Plumes d’Anges.

Patience d’Ange…

mercredi 1 septembre 2010

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À mon papa, qui m’a souvent parlé du philosophe Alain, du verre à moitié vide ou à moitié plein, selon le regard que l’on veut bien porter sur le monde… Merci à toi, mon papa !

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« Quand je vais prendre le train, j’entends toujours des gens qui disent : »Vous n’arriverez qu’à telle heure. Comme ce voyage est long et ennuyeux ! » Le mal est qu’ils le croient ; et c’est là que notre stoïcien aurait dix fois raison quand il dit : »Supprime le jugement, tu supprimes le mal. »

Si l’on regardait les choses autrement, on serait conduit à considérer un voyage en chemin de fer comme un des plaisirs les plus vifs. Si l’on ouvrait quelque panorama où l’on verrait les couleurs du ciel et de la terre et la fuite des choses comme sur une grande roue dont le centre serait au fond de l’horizon, si l’on donnait un tel spectacle, tout le monde voudrait l’avoir vu. Et si l’inventeur réalisait aussi la trépidation du train et tous les bruits du voyage, cela paraitrait encore plus beau.

Or toutes ces merveilles, dès que vous montez en chemin de fer, vous les avez gratis ; oui, gratis car vous payez pour être transporté, non pour voir des vallées, des fleuves et des montagnes. La vie est pleine de ces plaisirs vifs, qui ne coûtent rien, et dont on ne jouit pas assez. Il faudrait des écriteaux dans toutes les langues et un peu partout, pour dire :

« Ouvrez les yeux, prenez du plaisir. »

À quoi vous répondez : » Je suis voyageur, non spectateur. Une affaire importante veut que je sois ici ou là, le plus tôt que je pourrai. C’est à cela que je pense ; je compte les minutes et les tours de roue. Je maudis ces arrêts et ces employés indolents qui poussent les malles sans passion. Moi je pousse les miennes en idée ; je pousse le train ; je pousse le temps. Vous dites que c’est déraisonnable, et moi je dis que c’est naturel et inévitable, si l’on a un peu de sang dans les veines. »

Assurément il est bon d’avoir du sang dans les veines ; mais les animaux qui ont triomphé sur cette terre ne sont pas les plus colériques ; ce sont les raisonnables, ceux qui gardent leur passion pour le juste moment. Ainsi le terrible escrimeur ce n’est pas celui qui frappe du pied la planche et qui part avant de savoir où il ira ; c’est ce flegmatique qui attend que le passage soit ouvert et qui y passe soudain comme une hirondelle. De même, vous qui apprenez à agir, ne poussez pas votre wagon, puisqu’il marche sans vous. Ne poussez pas le majestueux et imperturbable temps qui conduit tous les univers ensemble d’un instant à un autre instant. Les choses n’attendent qu’un regard pour vous prendre et vous porter. Il faudrait apprendre à être bon et ami pour soi-même.

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« Patience » – 11 décembre 1910 – Propos sur le bonheur – Émile Chartier dit Alain – 1868 – 1951.

Illustration Chemin de Fer Lyon-Saint Étienne – auteur inconnu – 1830.

Tableau « Oiseau de Dieu » Joanna Mary Boyce – 1831 – 1861.

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Ouvrons les yeux, prenons du plaisir…

BVJ – Plumes d’Anges.

Coquillage ensoleillé…

mardi 31 août 2010

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 » Une âme pure est comme une belle perle.

Tant qu’elle est cachée dans un coquillage au fond de la mer, personne ne songe à l’admirer.

Mais si vous la montrez au soleil, cette perle brille et attire les regards. »

Le curé d’Ars.

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Tableaux : 1/  » Bébé de l’eau  » – Herbert James Draper – 1863 – 1920 – 2/  » La prière » – William Adolphe Bouguereau – 18251905.

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Éveillons les enfants à la Lumière…


BVJ – Plumes d’Anges.

Nuit étoilée…

vendredi 27 août 2010

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 » Sur la pente des monts les brises apaisées

Inclinent au sommeil les arbres onduleux,

L’oiseau silencieux s’endort dans les rosées,

Et l’étoile a doré l’écume des flots bleus.

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Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages,

Une molle vapeur efface les chemins,

La lune tristement baigne les noirs feuillages,

L’oreille n’entend plus les murmures humains.

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Mais sur le sable au loin chante la mer divine,

Et des hautes forêts gémit la grande voix,

Et l’air sonore, aux cieux que la nuit illumine,

Porte le chant des mers et le soupir des bois.

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Montez, saintes rumeurs, paroles surhumaines,

Entretien lent et doux de la terre et du ciel !

Montez, et demandez aux étoiles sereines

S’il est pour les atteindre un chemin éternel.

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Ô mers, ô bois songeurs, voix pieuses du monde

Vous m’avez répondu durant mes jours mauvais ;

Vous avez apaisé ma tristesse inféconde,

Et dans mon cœur aussi vous chantez à jamais.

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« Nox » – Charles Marie René Leconte de Lisle – 1818 – 1894.

Tableaux : 1/ « Nuit » – Edward Robert Hugues – 1851 – 1914 ;  2/ « Nuit » – Simeon Solomon – 1840 – 1905.

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Le jour succède toujours à la nuit…

BVJ – Plumes d’Anges.


Béatifique Nature…

mercredi 25 août 2010

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 » Il est au sein des bois un charme solitaire

Un pur ravissement aux confins du désert,

Et de douces présences où nul ne s’aventure,

Au bord de l’océan qui gronde et qui murmure :

Sans cesser d’aimer l’Homme, j’adore la Nature… »

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George Gordon Byron, dit Lord Byron – 1788 – 1824.

Tableaux de John William Waterhouse – 1849 – 1917 –

1/ « Cueillez des boutons de roses tant que vous le pouvez. » – 2/« Miranda ».

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Puiser des forces au sein de la Nature…

BVJ – Plumes d’Anges.

Liens de coeurs…

lundi 23 août 2010

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 » Deux vrais Amis vivaient au Monomotopa :

L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre.

Les amis de ce pays -là

Valent bien, dit-on, ceux du nôtre.

Une nuit que chacun s’occupait du sommeil,

Et mettait à profit l’absence du soleil,

Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ;

Il court chez son intime, éveille les valets :

Morphée avait touché le seuil de ce palais.

L’Ami couché s’étonne ; il prend sa bourse, il s’arme,

Vient trouver l’autre, et dit : « Il vous arrive peu

De courir quand on dort ; vous me paraissez homme

À mieux user du temps destiné pour le somme :

N’auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ?

En voici. S’il vous est venu quelque querelle,

J’ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point

De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle

Était à mes côtés ; voulez-vous qu’on l’appelle ?

-Non, dit l’Ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point,

Je vous rends grâce de ce zèle.

Vous m’êtes, en dormant, un peu triste apparu ;

J’ai craint qu’il ne fût vrai ; je suis vite accouru.

Ce maudit songe en est la cause. »

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Qui d’eux aimait le mieux ? Que t’en semble, lecteur ?

Cette difficulté vaut bien qu’on la propose.

Qu’un ami véritable est une douce chose !

Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;

Il vous épargne la pudeur

De les lui découvrir vous-même ;

Un songe, un rien, tout lui fait peur,

Quand il s’agit de ce qu’il aime.

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 » Les deux Amis » – Jean de la Fontaine –1621 – 1695.

Détails de « La Parabole des dix Vierges »- Friedrich Wilhelm Schadow – 1788-1862.

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Liens du cœur, pierres précieuses de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Tout va très bien…

vendredi 20 août 2010

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TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE…


Vous souvenez-vous de cette chanson ?

Lorsque j’étais enfant, elle me faisait beaucoup rire…

Alors, juste pour le plaisir, on va se dire :

TOUT VA TRÈS BIEN !

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 » Allô, allô James !

Quelles nouvelles ?

Absente depuis quinze jours,

Au bout du fil

Je vous appelle ;

Que trouverai-je à mon retour ?

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– Tout va très bien, Madame la Marquise

Tout va très bien, tout va très bien.

Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,

On déplore un tout petit rien :

Un incident, une bêtise,

La mort de votre jument grise,

Mais, à part ça, Madame la Marquise

Tout va très bien, tout va très bien.

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– Allô, allô James !

Quelles nouvelles ?

Ma jument gris’morte aujourd’hui !

Expliquez-moi

Valet fidèle,

Comment cela s’est-il produit ?

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– Cela n’est rien, Madame la Marquise

Cela n’est rien, tout va très bien.

Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise

On déplore un tout petit rien :

Elle a péri

Dans l’incendie

Qui détruisit vos écuries.

Mais, à part ça, Madame la Marquise

Tout va très bien, tout va très bien.

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– Allô, allô James !

Quelles nouvelles ?

Mes écuries ont donc brûlé !

Expliquez-moi

Valet modèle,

Comment cela s’est-il passé ?

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– Cela n’est rien, Madame la Marquise

Cela n’est rien, tout va très bien.

Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,

On déplore un tout petit rien :

Si l’écurie brûla, Madame,

C’est qu’le château était en flammes.

Mais à part ça, Madame la Marquise

Tout va très bien, tout va très bien.

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– Allô, allô James !

Quelles nouvelles ?

Notre château est donc détruit !

Expliquez-moi

Car je chancelle

Comment cela s’est-il produit ?

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– Et bien voilà, Madame la Marquise,

Apprenant qu’il était ruiné,

À pein’ fut-il rev’nu de sa surprise

Que M’sieur l’Marquis s’est suicidé,

Et c’est en ramassant la pell’

Qu’il renversa tout’s les chandelles,

Mettant le feu à tout l’château

Qui s’consuma de bas en haut ;

Le vent soufflant sur l’incendie,

Le propagea sur l’écurie,

Et c’est ainsi qu’en un moment

On vit périr votre jument !

Mais à part ça, Madame la Marquise,

Tout va très bien, tout va très bien. »

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( si vous voulez l’entendre, cliquez dessous)

TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE…

« Ray Ventura et ses collégiens« – 1935 – Paroles de Misraki, Bach et Laverne.

Tableau  «  Nonchaloir » – John Singer Sargent – 1856 – 1925.

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Ce n’est pas en étant accablé par la réalité que celle-ci changera… Restons vigilant(e)s, les choses doivent s’éclaircir en nous, la lumière est toute proche…


BVJ – Plumes d’Anges.

Pour notre âme d’enfant…

mercredi 18 août 2010

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 » Deux et deux quatre

quatre et quatre huit

huit et huit font seize.

Répétez ! dit le maître

deux et deux quatre

quatre et quatre huit

huit et huit font seize.

Mais voilà l’oiseau-lyre

qui passe dans le ciel

l’enfant le voit

l’enfant l’entend

l’enfant l’appelle.

Sauve-moi

joue avec moi

oiseau !

Alors l’oiseau descend

et joue avec l’enfant

deux et deux quatre.

Répétez ! dit le maître

et l’enfant joue

l’oiseau joue avec lui…

quatre et quatre huit

huit et huit font seize

et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?

Ils ne font rien seize et seize

et surtout pas trente-deux

de toute façon

et ils s’en vont.

Et l’enfant a caché l’oiseau

dans son pupitre

et tous les enfants

entendent sa chanson

et tous les enfants

entendent la musique

et huit et huit à leur tour s’en vont

et quatre et quatre et deux et deux

à leur tour fichent le camp

et un et un ne font ni une ni deux

un et un s’en vont également.

Et l’oiseau-lyre joue

et l’enfant chante

et le professeur crie.

Quand vous aurez fini de faire le pitre !

Mais tous les autres enfants

écoutent la musique

et les murs de la classe

s’écroulent tranquillement.

Et les vitres deviennent sable

l’encre redevient eau

les pupitres redeviennent arbres

la craie redevient falaise

le porte plume redevient oiseau. »

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« Page d’écriture »- Paroles- Jacques Prévert- 1900 – 1977.

Tableau « Tête d’étude l’oiseau » – William Adolphe Bouguereau – 1825 – 1905.

Plumes – Larousse illustré.

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Laissons chanter en nous l’oiseau-lyre…

BVJ – Plumes d’Anges.