Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Lumière, obscurité…

jeudi 27 mai 2010


« Un moine passe la journée avec un vieux maître. Le soir, il s’apprête à rentrer chez lui mais la nuit est obscure. Il retourne auprès du maître et lui dit : « Je ne vais pas pouvoir rentrer chez moi à cause de l’obscurité. »

Alors le maître lui dit : »Attends ! Je vais te donner une bougie. »

Il prend une bougie allumée, la tend au moine mais au moment de la lui donner, il l’éteint et l’élève s’illumine. »

« En soufflant la bougie, le maître dit:

 » Tu es la bougie. Tu es la lumière. Ne viens pas me demander la lumière. Nous sommes illuminés. La réalité est la même pour nous tous. »…

… » Va dans l’obscurité ! Trouve-toi toi-même ! « 


Koan et interprétation (extrait)

Alexandro Jodorowsky

« Le doigt et la lune » 1997

Bonne pleine lune à vous…

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Il nous faut nous révéler à nous-mêmes…

BVJ – Plumes d’Anges.

L’envol…

mercredi 26 mai 2010

… » Pauvre Fletcher, ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu’ils te montrent, ce sont des limites, les tiennes.

Regarde avec ton esprit, découvre ce dont, d’ores et déjà, tu as la conviction et tu trouveras

la voie de l’envol « …

Richard Bach

« Jonathan Livingston le goéland » 1970

 » Mouette blanche « 

Johann Friedrich Nauman 1780 – 1857

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Si je peux me permettre ( oui, je me permets !!! ), j’aurais envie d’ajouter : regarde avec ton cœur…

BVJ – Plumes d’Anges.

L’illumination…

lundi 24 mai 2010

« … c’est quoi ?

Un mendiant était assis sur le bord d’un chemin depuis plus de trente ans. Un jour, un étranger passa devant lui.

« Vous avez quelques pièces de monnaie pour moi ? » marmotta le mendiant en tendant sa vieille casquette de baseball d’un geste automatique.

« Je n’ai rien à vous donner », répondit l’étranger, qui lui demanda par la suite : »Sur quoi êtes-vous assis ? »

« Sur rien, répondit le mendiant, juste une vieille caisse. Elle me sert de siège depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir. »

« Avez-vous jamais regardé ce qu’il y avait dedans ? » demanda l’étranger.

« Non, répliqua le mendiant, pour quelle raison? Il n’y a rien. »

« Jetez-y donc un coup d’œil », insista l’étranger.

Le mendiant réussit à ouvrir le couvercle en le forçant.

Avec étonnement, incrédulité et le cœur rempli d’allégresse, il constata que la caisse était pleine d’or.


Je suis moi-même cet étranger qui n’a rien à vous donner et qui vous dit de regarder à l’intérieur. Non pas à l’intérieur d’une caisse, comme dans cette parabole, mais dans un lieu encore plus proche de vous : en vous-même. »

Le pouvoir du moment présent – 1999 – Eckhart Tolle

Tableau : Sainte Lucie – Francesco del Cossa -1436-1478


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Le trésor est à l’intérieur de nous et non à l’extérieur, il ne demande qu’à être découvert. Il nous faut peut-être arrêter de courir après ce qui brille au dehors et nous poser… ?

BVJ – Plumes d’Anges.

L’Oiseau Bleu…

vendredi 21 mai 2010

Féerie théâtrale en six actes et douze tableaux de Maurice Maeterlinck.

Deux jeunes frère et sœur, Tyltyl et Mytyl, enfants d’un pauvre bûcheron, partent à la recherche de l’Oiseau Bleu à la demande de la Fée Bérylune dont la fille est malade…

Cette pièce fut jouée pour la première fois le 30 septembre 1908, au Théâtre Artistique de Moscou, théâtre créé par Vladimir Nemirovitch-Dantchenko et Constantin Stanislavski.

Ce dernier, comédien, metteur en scène et théoricien a révolutionné le théâtre.

Pour lui, l’acteur doit abandonner le jeu théâtral exagéré de l’époque pour arriver à un jeu sincère et vrai, il doit chercher l’inspiration à l’intérieur de lui-même .

Il fut passionné par cette pièce symboliste, œuvre majeure de M.Maeterlinck sur l’homme et la quête du bonheur.

Les enfants vont traverser dans leur voyage initiatique les grands thèmes de l’existence, à la recherche de la vérité, symbolisée par l’Oiseau Bleu.

Bien sûr, l’Oiseau Bleu est insaisissable…

Photographies  de Karl Fischer – 1908

Cette féerie est une merveille, j’aurais aimé vous l’offrir là, sur-le-champ, dans son intégralité…

Mais c’est chose impossible, je vous en livre quelques lignes pour le plaisir.

J’espère que votre gourmandise vous poussera à continuer le voyage…


« … la Fée – Mais il faut voir les hommes avec la même audace !… C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent pointHeureusement que j’ai toujours sur moi tout ce qu’il faut pour rallumer les yeux éteints… Qu’est-ce-que je tire de mon sac ?…

Tyltyl – Oh ! Le joli petit chapeau vert ! Qu’est-ce qui brille ainsi sur la cocarde ?

la Fée C’est le gros Diamant qui fait voir…

TyltylAh !…

la FéeOui ; quand on a le chapeau sur la tête, on tourne un peu le Diamant : de droite à gauche, par exemple, tiens, comme ceci, vois-tu ?… Il appuie alors sur une bosse de la tête que personne ne connaît, et qui ouvre les yeux…

Tyltylça ne fait pas mal ?

la Fée Au contraire, il est fée… On voit à l’instant même ce qu’il y a dans les choses ; l’âme du pain, du vin, du poivre par exemple…

Mytyl Est-ce qu’on voit aussi l’âme du sucre ?…


la Fée – …  Ah ! j’allais oublier… ( Montrant le Diamant.) Quand on le tient ainsi, tu vois… un petit tour de plus, on revoit le Passé… Encore un petit tour, et l’on voit l’Avenir… C’est curieux et pratique et ça ne fait pas de bruit…

Tyltyl Papa me le prendra…

la Fée – Il ne le verra pas; personne ne peut le voir tant qu’il est sur ta tête… Veux-tu l’essayer ?… (elle coiffe Tyltyl du petit chapeau vert) A présent, tourne le Diamant… Un tour et puis après…

(A peine Tyltyl a-t-il tourné le Diamant, qu’un changement soudain et prodigieux s’opère en toutes choses. La vieille fée est tout à coup une belle princesse merveilleuse ; les cailloux dont sont bâtis les murs de la cabane s’illuminent, bleuissent comme des saphirs, deviennent transparents, scintillent, éblouissent à l’égal des pierres les plus précieuses. Le pauvre mobilier s’anime et resplendit ; la table de bois blanc s’affirme aussi grave, aussi noble qu’une table de marbre, le cadran de l’horloge cligne de l’œil et sourit avec aménité, tandis que la porte derrière quoi va et vient le balancier s’ entr’ouvre et laisse s’échapper les Heures, qui, se tenant les mains et riant aux éclats, se mettent à danser aux sons d’une musique délicieuse. Effarement légitime de Tyltyl qui s’écrie en montrant les Heures.)

Tyltyl – Qu’est-ce que c’est que toutes ces belles dames ?…

la Fée – N’aie pas peur ; ce sont les heures de ta vie qui sont heureuses d’être libres et visibles un instant…

Tyltyl Et pourquoi que les murs sont si clairs ?… Est-ce qu’ils sont en sucre ou en pierres précieuses ?…

la Fée – Toutes les pierres sont pareilles, toutes les pierres sont précieuses : mais l’homme n’en voit que quelques-unes… »

« … la Nuit – Quoi ?… Qu’est-il donc arrivé ? …

la Chatte – Je vous ai déjà parlé du petit Tyltyl, le fils du bûcheron, et du Diamant merveilleux… Eh bien, il vient ici pour vous réclamer l’Oiseau-Bleu…

la Nuit – Il ne le tient pas encore…

la Chatte – Il le tiendra bientôt, si nous ne faisons pas quelque miracle… Voici ce qui se passe : la Lumière qui le guide et qui nous trahit tous, car elle s’est mise entièrement du parti de l’ Homme, la Lumière vient d’apprendre que l’Oiseau-Bleu, le vrai, le seul qui puisse vivre à la clarté du jour, se cache ici, parmi les oiseaux bleus des songes qui se nourrissent des rayons de lune et meurent dès qu’ils voient le soleil… Elle sait qu’il lui est interdit de franchir le seuil de votre palais ; mais elle y envoie les enfants ; et comme vous ne pouvez pas empêcher l’Homme d’ouvrir les portes de vos secrets, je ne sais trop comment tout cela finira… En tout cas, s’ils avaient le malheur de mettre la main sur le véritable Oiseau-Bleu, nous n’aurions plus qu’à disparaître… »


Devant le rideau qui représente de beaux nuages.

« la Lumière – Je crois que cette fois nous tenons l’Oiseau-Bleu. J’aurais dû y penser dès la première étape… Ce n’est que ce matin, en reprenant mes forces dans l’aurore, que l’idée m’est venue comme un rayon de ciel… Nous sommes à l’entrée des jardins enchantés où se trouvent réunis sous la garde du Destin, toutes les Joies, tous les Bonheurs des Hommes…

Tyltyl – Il y en a beaucoup ? Est-ce qu’on en aura ? Est-ce qu’ils sont petits ?…

la Lumière – Il en est de petits et de grands, de gros et de délicats, de très beaux et d’autres qui sont moins agréables… Mais les plus vilains furent, il y a quelques temps, expulsés des jardins et cherchèrent refuge chez les Malheurs. Car il faut remarquer que les Malheurs habitent un antre contigu, qui communique avec le jardin des Bonheurs et n’en est séparé que par une sorte de vapeur ou de rideau subtil que le vent qui souffle des hauteurs de la Justice ou du fond de l’Éternité soulève à chaque instant… Maintenant, il s’agit de s’organiser et de prendre certaines précautions. En général, les Bonheurs sont fort bons, pourtant il en est quelques-uns qui sont plus dangereux et plus perfides que les plus grands Malheurs… »


« … Tyltyl – Il y a donc des Bonheurs à la maison ? …

(Tous les Bonheurs éclatent de rire.)

le Bonheur – Vous l’avez entendu !… S’il y a des Bonheurs dans ta maison !… Mais, petit malheureux, elle en est pleine à faire sauter les portes et les fenêtres !… Nous rions, nous chantons, nous créons de la joie à refouler les murs, à soulever les toits ; mais nous avons beau faire, tu ne vois rien, tu n’entends rien… J’espère qu’à l’avenir tu seras un peu plus raisonnable… En attendant, tu vas serrer la main aux plus notables… Une fois rentré chez toi, tu les reconnaîtras ainsi plus facilement… Et puis, à la fin d’un beau jour, tu sauras les encourager d’un sourire, les remercier d’un mot aimable, car ils font vraiment tout ce qu’ils peuvent pour te rendre la vie légère et délicieuse… Moi d’abord, ton serviteur, le Bonheur-de-se-bien-porter… Je ne suis pas le plus joli, mais le plus sérieux. Tu me reconnaîtras ?… Voici le Bonheur-de-l’air-pur, qui est à peu près transparent… Voici le Bonheur-d’aimer-ses-parents, qui est vêtu de gris et toujours un peu triste, parce qu’on ne le regarde jamais… Voici le Bonheur-du-ciel-bleu, qui est naturellement vêtu de bleu ; et le Bonheur-de-la-forêt, qui non moins naturellement, est habillé de vert, et que tu reverras chaque fois que tu te mettras à la fenêtre… Voici encore le Bonheur-des-heures-de-soleil qui est couleur de diamant, et celui du Printemps qui est d’émeraude folle…

Tyltyl – Et vous êtes aussi beaux tous les jours ?…

le Bonheur – Mais oui, c’est tous les jours dimanche, dans les maisons, quand on ouvre les yeux… »


L’oiseau Bleu – Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck

1862 – 1949

Prix Nobel de littérature en 1911

Illustrations 1,2,3,4,5  de John James Audubon  1785 – 1851

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Et si… enfin, nous cherchions  l’inspiration à l’intérieur de nous-mêmes, juste pour tendre à être vrais et sincères ?

BVJ – Plumes d’Anges.

C’est l’histoire…

jeudi 20 mai 2010

 » C’est l’histoire d’une petite vague qui va, clapotant sur l’océan, s’amusant comme une folle. Heureuse dans le vent et le grand air jusqu’à ce qu’elle aperçoive les autres vagues devant elle, qui s’écrasent contre le rivage.

« Mon Dieu, c’est affreux, dit la vague, qu’est-ce-qui va m’arriver ? »

Ensuite arrive une autre vague. Elle voit la mine sombre de la première vague et lui demande :   « -Pourquoi  as-tu l’air si triste ? » La première vague répond : « -Tu ne comprends donc pas ! Nous allons tous nous écraser ! Nous allons toutes disparaître. C’est affreux. »





La deuxième vague lui dit :

 » -Non, c’est toi qui ne comprends pas. Tu n’es pas une vague, tu es une partie de l’océan.  » …

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Mitch Albom écrivain, journaliste américain né en 1959

 » La dernière leçon  »   2004.

Illustration : Utagawa Hiroshige – 1797 – 1858

« La mer à Satta dans la province de Suruga« 

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Ne sommes-nous pas comme cette petite vague ?…

BVJ – Plumes d’Anges

Tu as de la chance…

lundi 17 mai 2010

« … Tu as de la chance, toutes les portes s’ouvrent devant toi, les unes après les autres. Comment expliquer cela ? Aurais-tu un charme ?  »

Siddhârta répondit :  » – Je te disais hier que je savais réfléchir, attendre et jeûner ; mais tu étais d’avis, toi, que cela ne servait à rien. Tu verras Kamala que cela est au contraire très utile … »







« … Écoute Kamala, quand tu jettes une pierre dans l’eau, elle descend vers le fond, par le chemin le plus court. Il en est de même quand Siddharta s’est proposé d’atteindre un but, d’exécuter un projet. Siddharta ne bouge pas : il attend, il réfléchit, il jeûne ; mais il passe à travers les choses du monde comme la pierre à travers l’eau sans rien faire, sans bouger; attiré par son but, il n’a qu’à se laisser aller, car dans son âme plus rien ne pénètre de ce qui pourrait l’en distraire… Chacun peut être magicien et atteindre son but, s’il sait réfléchir, s’il sait attendre, s’il sait jeûner… »





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Siddhârta – 1922

Hermann Hess,  poète, romancier, peintre,

1877-1962.

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Illustrations : Pierre Sonnerat  1748-1814

« Voyage aux Indes orientales et à la Chine depuis 1774 jusqu’en 1781 ».

Colorisation BVJ.

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Siddhârta (« but atteint ») Gautama naquit près de Kapilavastu au Népal , vers 566 avant J.C. Son père était le chef de la tribu des Shâkya du clan des Gautama. A l’age de 16 ans, il épousa la jeune Yasodhama et de leur union naquit un fils, Rahula. Siddhârta était un prince comblé mais, âgé de 29 ans, s’aventurant hors de l’enceinte du palais familial, il découvrit la terrible souffrance du peuple. Il partit alors une nuit en cachette, menant une vie d’errance de réflexion, de méditation…

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Et si, dès aujourd’hui, nous devenions des magiciens ?…

BVJ-Plumes d’Anges

Oiseau rose…

samedi 15 mai 2010

… »Ainsi le flamant, ce grand oiseau rose est celui que connaît le monde de la lumière ; il est l’initiateur de la lumière ; il apparait comme un des symboles de l’âme migrante des ténèbres à la lumière… »

Dictionnaire des symboles- J.Chevalier & A.Gheerbrant – 1969

Flamant rose – John James Audubon – 1785-1851

 » SI LA MATIÈRE GRISE ÉTAIT PLUS ROSE, LE MONDE AURAIT MOINS LES IDÉES NOIRES. « 

Pierre Dac


La Tiare d’argent – Fernand KHNOPFF – 1858 – 1921

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Encore et toujours une histoire de rose…

BVJ – Plumes d’Anges.

L’Impermanence des choses…

lundi 10 mai 2010

« … L’ impermanence des chosesIl y a les cycles de succès où tout semble vous sourire et bien aller et les cycles de l’échec quand tout ce que vous avez entrepris s’étiole et se désagrège et que vous devez tout laisser aller afin de faire place à la nouveauté ou à la transformation. Si vous vous accrochez à ce moment là, cela veut dire que vous refusez de suivre le courant de la vie et vous en souffrirez… »


« … Quand on n’offre aucune résistance à la vie, on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être… Les choses, les gens ou les circonstances dont vous pensiez avoir besoin pour être heureux vous arrivent sans que vous jouiez des coudes ou ayez d’efforts à fournir. Et aussi longtemps qu’ils sont là, vous êtes libre de les goûter et de les apprécier. Tout prendra fin bien sûr… »


« … Et la vie se met alors à couler facilement… »

« … Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le miracle du lâcher prise… »

« Quand vous acceptez ce qui est, chaque moment est le meilleur qui soit. C’est cela l’illumination… »

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Le pouvoir du moment présent – 1999 – Eckhart Tolle

Tableaux : 1/ Chutes du Staubbach* en  Suisse – Albert Bierstadt –1830-1902

2/ Paysage de pleine lune – Washington Allston – 1779 – 1843

* Staubbach : Ruisseau de poussière.

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Lâcher prise, se laisser « respirer » par la vie, accepter d’être « en devenir », c’est peut-être là qu’est le secret…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chat du Cheshire ou bien d’ailleurs…

samedi 8 mai 2010

 » …Dans cette cuisine, seule la cuisinière, et un énorme chat assis près du fourneau, qui souriait d’une oreille à l’autre, n’éternuaient pas.

-Pourriez-vous me dire, dit Alice un peu timidement, car elle n’était pas sûre qu’il fut très poli de parler la première, pourquoi votre chat sourit ainsi ?

– C’est un Chat du Cheshire, dit la Duchesse. C’est là, la raison, dit la Duchesse. Cochon!

Elle laissa échapper ce mot avec une telle violence qu’Alice sursauta. Mais elle vit aussitôt qu’il ne lui était pas destiné et que la Duchesse parlait au bébé. Aussi reprit-elle courageusement :

– Je ne savais pas que les Chats du Cheshire souriaient. En fait, je ne savais pas que les chats pouvaient sourire.

– Ils le peuvent, dit la Duchesse, et la plupart le font… « 




Copyright © 2006 Amélie Jackowski


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Alice au pays des merveilles 1865

Lewis Carrol (de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson)

écrivain, mathématicien, photographe  1832-1898


Tableau : Sa Majesté le chat Amélie Jackowski

site d’Amélie Jackowski

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Le saviez-vous ?

Dès demain, j’en parlerai à mon chat. Faites-en de même !…


BVJ – Plumes d’Anges

Étoile,étoile,étoile…

mercredi 5 mai 2010

« … Il y a une étoile dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir… »

« … Un lit de lumière, une chaise de silence, une table en bois d’espérance, rien d’autre ; telle est la petite chambre dont l’âme est locataire… »


« … Une intelligence sans bonté est comme un costume de soie porté par un cadavre… »

« … L ‘Amour est le miracle d’être un jour entendu jusque dans nos silences, et d’entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse… »


« … Ce n’est pas sa beauté, sa force et son esprit que j’aime chez une personne, mais l’intelligence du lien qu’elle a su nouer avec la vie… »


« … L’air du temps est irrespirable, or, nous continuons à respirer. Serions-nous déjà morts ?… »

Magnifique livre, merveilleux Christian Bobin, merci à vous…

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« Ressusciter »   Christian Bobin 2001

Illustrations : 1/ Princesse Hyacinthe  – Alphonse Mucha 1860 – 1939

2/ ornement de corsage Femme Libellule – René Lalique 1860 – 1945

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La nuit, les étoiles illuminent la voûte céleste.

Le jour,  pourrions-NOUS  illuminer le globe terrestre ?

BVJ – Plumes d’Anges.