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PLEINE LUNE…

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 » L’éveil est pareil au reflet de la lune sur l’eau. La lune n’est pas mouillée, pas plus que l’eau n’est troublée.

Bien que sa lumière soit grande et forte, la lune se reflète même dans une toute petite mare de rien du tout.

La lune entière et tout le ciel se reflètent dans une goutte de rosée dans l’herbe. « 

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Dôgen 1200 – 1253.

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Illustrations de Tsukioka Taiso Yoshitoshi – 1839 – 1892 –

1/ »Le fantôme de Yugao la nuit de la pleine lune » 2/« Lune sur chute d’eau ».

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Jour de pleine lune… Et si nous profitions de cette énergie lumineuse…

BVJ – Plumes d’Anges.

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Merci à Poussy…

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 » Nous ne sommes pas des Êtres humains venus vivre une expérience spirituelle, mais des Êtres spirituels venus vivre une expérience humaine. « 

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Pensée d’un Sage.

Tableau d’Albert Joseph Moore  – 1841 – 1893 – « les Rêveuses »

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Il nous faut retrouver le chemin… Réveillons-nous…

BVJ – Plumes d’Anges.

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À feu le papillon…

En guise d’épitaphe…

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« Sur la cloche du temple

s’est posé un papillon

qui dort tranquille »

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Haïku de Buson Yosa

poète et artiste peintre japonais – 1716 – 1783 .

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S’éteindre doucement… Le rêve de chacun, face à ce grand mystère…

BVJ – Plumes d’Anges.

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« Je vous aime, mon pauvre ange, vous le savez bien et pourtant vous voulez que je vous l’écrive. Vous avez raison. Il faut s’aimer, et puis se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux et ailleurs… »

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Victor Hugo – 1802 – 1885

Extrait d’une lettre à Juliette Drouet – 7 mars 1834

Auguste Toulmouche –1829 -1890 – « Le baiser ».

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S’aimer et se le dire, encore et toujours…

BVJ – Plumes d’Anges.

LETTRE SUR LE BONHEUR

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« Lettre à Ménécée.

Épicure à Ménécée*, bonjour.

Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique. Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que, pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus. Sont donc appelés à philosopher le jeune comme le vieux. Le second pour que, vieillissant, il reste jeune en biens par esprit de gratitude à l’égard du passé. Le premier pour que jeune, il soit aussi un ancien par son sang-froid à l’égard de l’avenir. En définitive, on doit donc se préoccuper de ce qui crée le bonheur, s’il est vrai qu’avec lui nous possédons tout, et que sans lui nous faisons tout pour l’obtenir.

Ces conceptions, dont je t’ai constamment entretenu, garde-les en tête. Ne les perds pas de vue quand tu agis, en connaissant clairement qu’elles sont les principes de base du bien vivre… »

*Ménécée était l’un des disciples d’Épicure.

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« Lettre sur le bonheur » – Épicure -342/-270

« Philosophie » – Robert Lewis Reid 1862 – 1929.

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Réfléchir, parler, échanger, vivre… philosopher… jour et nuit…

BVJ – Plumes d’Anges.

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 » Né au pays de la soie fine

Dans un cocon venu de Chine,

L’Orient est peint sur ses ailes.

Jaune ou bleu, vert ou vermeil,

Il vole, il va, il vit sa vie

À petits battements ravis.

Dans l’air doux, comme un éventail,

On le voit, on ne le voit plus,

Il est ici, il est là,

Ou bien c’est un nouveau venu

Son jumeau qui passe par là.

Ah ! Mettez au clou vos filets,

Jetez épingles et bouchons,

Laissez le libre car il est

La poésie, le papillon. »

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Poème de Marc Alyn né à Reims en 1937.

Illustrations : 1/ « Metamorphosis Insectorum Surinamensium » -Planche XXIII-

de Maria Sybilla Merian – 1647 – 1717 ; 2/ « Pot de porcelaine avec éventail ouvert »

de Katsushika Hokusaï – 1760 – 1849 .

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Ne nous enchaînons pas à des certitudes et à des habitudes, soyons curieux de la vie… Laissons entrer la poésie…

BVJ – Plumes d’Anges.

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« Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux.

Sœur Anne, ma sainte Anne, ne vois-tu rien venir… vers Sainte Anne ?

Je vois les pensées odorer les mots.

Nous sommes les mots arborescents qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux :

De nous naissent les pensées .

Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux.

Les mots sont nos esclaves

Nous sommes

Nous sommes

Nous sommes les lettres arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux.

Nous n’avons pas d’esclaves.

Sœur Anne, ma sœur Anne, que vois-tu venir vers Sainte Anne ?

Je vois les PanC

Je vois les crânes KC

Je vois les mains DCD

Je les M

Je vois les pensées BC et les femmes MÉ et les poumons qui en ont AC de l’RLO, poumons noyés des ponts NMI.

Mais la minute précédente est déjà trop AG.

Nous sommes les arborescences qui fleurissent sur les déserts des jardins cérébraux. »

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« P’Oasis » – tiré de Corps et Biens – l’Aumonyme -1923

Robert Desnos – 1900 – 1945.

Tableau « Sadko dans le royaume subaquatique »- 1876 –

Ilya Yefimovich Repin – 1844 -1930.

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Faire la distinction entre ce que nous sommes réellement et les pensées : celles que nous créons, celles que nous plébiscitons… Vaste perspective…

BVJ – Plumes d’Anges.

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« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. »

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Khalil Gibran- 1883 – 1931.

Tableaux : 1/ « Ange » de Carl Timoleon von Neff 1804 – 1877 –

2/projet de décor pour » La flûte enchantée » de Mozart- 1815 et  3/ « Matin »– 1813 –

de Karl Friedrich Schinkel 1781 – 1841.

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Chemins obligés pour renaître à soi-même, encore et encore, sans limite… Faire confiance au gardien de la nuit, le matin se lève inévitablement…

Plumes d’Anges.

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VOYAGEUR, VOYAGEUR…

« Voyageur, voyageur, accepte le retour,

Il n’est plus place en toi pour de nouveaux visages,

Ton rêve modelé par trop de paysages

Laisse-le reposer en son nouveau contour.

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Fuis l’horizon bruyant qui toujours te réclame

Pour écouter enfin ta vivante rumeur

Que garde maintenant de ses arcs de vendeur

Le palmier qui s’incline aux sources de ton âme. »

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Poème de Jules Supervieille extrait de « Débarcadères »- 1922

Tableaux 1/  » Portrait de M.Nesterova « – 1885 – Mikhaïl Nesterov –1862 – 1942

2/ «  Jusqu’au bout du monde – Ceylan  » – 1905 – Ernst Haeckel – 1834 – 1919.

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Voyageur immobile, le temps d’une seconde… Moment ultime et nécessaire…

BVJ – Plumes d’Anges.

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L’OISEAU SAUVAGE

« Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, je veux voir du pays.

Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, je reste au bord du nid.

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Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, notre arbre est trop petit.

Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, je reste près du nid.

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Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, je vole près d’ici.

Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, je vois encor le nid.

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Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, que le monde est joli.

Ils te prendront, petit oiseau sauvage.

-Père, mon père, ô mon père, ils m’ont pris ! »

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Poème de Louisa Paulin – 1877 – 1944

Illustrations 1/ « Oiseau » Reza Abbasi – 1565 – 1635  2/ « Nid de Marouette de Laysan »(espèce éteinte) John Gerrard Keulemans – 1842 _ 1912

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Il nous faut parfois brûler nos ailes pour écrire l’histoire. Ainsi est la Vie, simplement à vivre…

BVJ – Plumes d’Anges.