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» Né au pays de la soie fine
Dans un cocon venu de Chine,
L’Orient est peint sur ses ailes.
Jaune ou bleu, vert ou vermeil,
Il vole, il va, il vit sa vie
À petits battements ravis.
Dans l’air doux, comme un éventail,
On le voit, on ne le voit plus,
Il est ici, il est là,
Ou bien c’est un nouveau venu
Son jumeau qui passe par là.
Ah ! Mettez au clou vos filets,
Jetez épingles et bouchons,
Laissez le libre car il est
La poésie, le papillon. »
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Poème de Marc Alyn né à Reims en 1937.
Illustrations : 1/ « Metamorphosis Insectorum Surinamensium » -Planche XXIII-
de Maria Sybilla Merian – 1647 – 1717 ; 2/ « Pot de porcelaine avec éventail ouvert »
de Katsushika Hokusaï – 1760 – 1849 .
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Ne nous enchaînons pas à des certitudes et à des habitudes, soyons curieux de la vie… Laissons entrer la poésie…
BVJ – Plumes d’Anges.
Jolie ambiance papillonnesque, poème comme illustrations.
Belle journée, Brigitte.
Comme j’aime les papillons! Quand j’en vois un qui volète dans le jardin, je m’arrête, et décide à chaque fois de le regarder, de passer un moment avec lui, sidérée par son courage et par sa grâce , jusqu’à ce qu’il décide de me laisser continuer ma journée!
Ah, faire comme eux… Oser la transformation, la réaliser jusqu’au bout, se savoir tellement plus beau
que ce qu’on croit, laisser derrière soi le lourd, le pesant, découvrir ses ailes, les déplier et s’en servir
pour aller où bon nous semble!
Et même si ce n’est pas une raison pour papillonner, tu as raison bri-bri, les papillons sont des gens admirables!
Je t’embrasse
« l’effet papillon »
Sommes-nous » les Fées Papillons », qui osons « découvrir, déplier et utiliser nos ailes » ? Malgré notre fragilité, j’ai envie d’y croire, la tâche est rude MAIS merci à VOUS, merci la vie…
Vous êtes sur la bonne voie Douce Brigitte et je constate vos avancées avec tendresse et bonheur.
Papillon, ce billet doux plié cherche une adresse de fleur.
C’est trop beau Manée ! Je connais plein de fleurs… brigitte