Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Joie…

samedi 2 juillet 2011

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 » Soyez toujours heureux, la tristesse est votre ennemie,

réalisez donc cet état de félicité divine qui est au fond de nous,

cherchez toujours à vivre dans la joie, à exprimer la joie dans vos pensées et dans vos actes,

l’Être suprême est joie incarnée,

sentez sa présence joyeuse dans tout ce que vous voyez ou entendez.

La tristesse est fatale à l’homme,

essayez d’être attentif à tout ce qui est une vraie joie, elle vous rapprochera de Dieu :

apprenez à vous immerger dans la joie divine. »

Ma Ananda Mayî 1896 – 1982.

« Printemps »  Leon Wyczolkowski 1852 – 1936.

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Faire vibrer notre joie intérieure…

BVJ – Plumes d’Anges.

Rencontres…

jeudi 30 juin 2011

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… » Dans chaque vraie rencontre, l’inespéré a lieu…

… Libre n’est pas celui qui refuse de s’engager.

Libre est sans doute celui qui, ayant regardé en face la nature de l’amour – ses abîmes, ses passages à vide et ses jubilations – sans illusions, se met en marche, décidé à vivre coûte que coûte l’odyssée, à n’en refuser ni les naufrages ni le sacre…

… La liberté vit de la puissance des limites…

… À mêler leurs souffles et leurs sucs, l’homme et la femme se livrent l’un à l’autre – corps et âme – au delà et en deçà de tout ce qu’ils peuvent imaginer. Si l’autre – ce hic, cet ille, cet ipse – me montre sans cesse mes limites, trouve aussitôt les sutures dans l’armure, m’arrache à ma superbe, à mes retranchements – c’est qu’il me connaît – au sens biblique du terme. Il a tout naturellement accès à l’être qui me fonde…

… Une promenade hier à travers le verger m’éclaire. C’est l’hiver et tous les arbres fruitiers sont plus semblables à ces grands balais de bruyère, le manche fiché au sol, qu’à ce que nos yeux nomment un arbre. Celui qui cèderait à la logique des sens, à l’impulsion d’un robuste réalisme constaterait que la vie a quitté ces arbres et donnerait l’ordre de les abattre. Il n’apprendrait jamais que les lois de la nature ont  prévu quelque chose d’invraisemblable et d’inespéré connu sous le nom de « printemps »- et que ces arbres morts vont un jour se couvrir de bourgeons, de feuilles et de fleurs.



Personne ne m’ôtera de l’esprit qu’il en est ainsi des relations qui nous unissent et que nous scions à la base parce que nous les croyons mortes…

… La seule manière que nous ayons d’honorer la vie est d’oser l’aborder de neuf chaque jour sans la gréver de nos attentes – oser l’unicité du jour neuf…

… Par un mystère, impossible à élucider, ce sont précisément toutes les rencontres d’une vie qui nous font à peu à peu advenir. Chaque rencontre me livre d’étrange manière, tantôt une lettre, tantôt un mot, tantôt une virgule, un blanc qui, peu à peu, mis bout à bout vont composer le libellé d’un message à moi seul adressé…

… C’est en laissant le chemin de Vie passer à travers nous que nous aurons rempli notre contrat… »

« Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies »  Christiane Singer 1943 – 2007.

Tableaux : 1/« La naissance de Vénus » détail Sandro Boticelli 1445 – 1510  2/« Les quatre filles de  Henri-Jules de Bourbon peintes comme les quatre saisons »  Pierre Gobert 1662 – 1744.

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Éternellement… après l’hiver, le printemps…

BVJ – Plumes d’Anges.

Désirs…

mercredi 29 juin 2011

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« Le désir de l’oiseau, c’est le ciel.

Le désir de la main, c’est la caresse.

Le désir de l’oreille, c’est la musique.

Le désir des yeux, c’est l’arc-en-ciel.

Le désir des lèvres, c’est le baiser.

Le désir de la foi, c’est l’infini.

Le désir de l’amour, c’est la durée.

Le désir de l’Être, c’est Dieu.

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Quand naît le désir,

la fête commence. »

Texte extrait de « Les visages de l’amour » 2007  –  Charles Singer.

Tableau : « Salammbô »  Gaston Bussière 1862 – 1929.

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Exprimer ses désirs…

BVJ – Plumes d’Anges.


Apparences…

lundi 27 juin 2011

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 » La vie de l’homme comme la vie des communautés n’est pas ce qu’elle paraît être. Elle se conforme à un schéma manifeste pour les uns et caché pour les autres. En fait, il y a plusieurs schémas qui se déroulent en même temps. Les hommes, pourtant, prennent un élément appartenant à un schéma et tentent de le souder à un autre. Ils trouvent invariablement ce qu’ils s’attendent à trouver, mais non ce qui est réellement là.

Considérons par exemple trois choses:

le blé dans un champ,

l’eau dans le ruisseau

et le sel dans la mine.

C’est la condition de l’homme naturel : c’est un être qui est à la fois complet par certains côtés et qui possède par ailleurs d’autres pouvoirs et d’autres fonctions.

Chacun de ces trois éléments est ici représentatif de substances en état de potentialité. Elles peuvent rester comme elles sont, ou bien les circonstances (l’homme avec son effort possible) peuvent les transformer.

Chacun de ces éléments est la condition du premier domaine, ou état de l’homme.

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Dans le second domaine cependant, nous sommes en présence d’une phase où quelque chose de plus peut être fait. Le blé grâce à l’effort et à la connaissance est moissonné et moulu en farine. L’eau est recueillie et emmagasinée pour un usage ultérieur. Le sel est extrait et raffiné. L’activité de ce domaine est différente de celle du premier qui est celui de la seule croissance. Dans le second domaine, la connaissance accumulée entre en jeu.

Le troisième domaine prend naissance seulement lorsque les trois ingrédients, en proportion et quantité correctes, sont rassemblés en un certain lieu, à un certain moment. Le sel, l’eau et la farine sont mélangés et travaillés pour constituer une pâte. Quand le levain est apporté, un élément vivant vient s’y ajouter. Et le four est préparé pour la cuisson du pain. Cette dernière opération dépend autant du « tour de main » que de la connaissance accumulée.

Chaque élément, quel qu’il soit, se comportera conformément à la situation où il se trouve placé. Et cette situation c’est le domaine où il est jeté.

Si l’objectif est le pain, pourquoi parler de l’extraction du sel ? »

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Cette histoire enseigne que « l’ignorant ne peut concevoir les connaissances du philosophe, pas plus que celui-ci ne peut se faire une idée juste de la connaissance de l’illuminé. »

Parabole d’Idries Shah 1924 – 1996  relatée dans « Le 7ème sens ou le corps spirituel » par Jeanne Guesné 1910 – 2010.

Photos BVJ.

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Nous avons tous une valeur...

BVJ – Plumes d’Anges.

Savoir vivre…

vendredi 24 juin 2011

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… » Pourquoi ces plaintes contre la nature ? Elle s’est montrée si bienveillante ! Pour qui sait l’employer, la vie est assez longue. Mais l’un est dominé par une insatiable avarice ; l’autre s’applique laborieusement à des travaux frivoles ; un autre se plonge dans le vin ; un autre s’endort dans l’inertie ; un autre nourrit une ambition toujours soumise aux jugements d’autrui ; un autre témérairement passionné par le négoce est poussé par l’espoir du gain sur toutes les terres, par toutes les mers ; quelques-uns, tourmentés de l’ardeur des combats, ne sont jamais sans être occupés ou du soin de mettre les autres en péril ou de la crainte d’y tomber eux-mêmes. On en voit qui, dévoués à d’illustres ingrats, se consument dans une servitude volontaire.

Plusieurs convoitent la fortune d’autrui ou maudissent leur destinée ; la plupart des hommes n’ayant point de but certain, cédant à une légèreté vague, inconstante, importune à elle-même, sont ballotés sans cesse en de nouveaux desseins ; quelques-uns ne trouvent rien qui les attire ni qui leur plaise : et la mort les surprend dans leur langueur et leur incertitude.

Aussi cette sentence sortie comme un oracle de la bouche d’un grand poète me parait incontestable : nous ne vivons que la moindre partie du temps de notre vie ; car tout le reste de sa durée n’est point de la vie mais du temps…

… Peut-il y avoir pour les hommes (je dis ceux qui se piquent de prudence, et qui sont le plus laborieusement occupés) de soin plus important que d’améliorer leur existence ? Ils arrangent leur vie même ; ils s’occupent d’un avenir éloigné ; or différer, c’est perdre une grande portion de la vie ; tout délai commence par nous dérober le jour actuel, il nous enlève le présent en nous promettant l’avenir. Ce qui nous empêche le plus de vivre, c’est l’attente qui se fie au lendemain. Vous perdez le jour présent : ce qui est encore dans les mains de la fortune, vous en disposez ; ce qui est dans les vôtres, vous le laissez échapper. Quel est donc votre but ? Jusqu’où s’étendent vos espérances ? Tout ce qui est dans l’avenir est incertain : vivez dès à cette heure…

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… Ceux-là seuls qui jouissent du repos, qui se consacrent à l’étude de la sagesse. Seuls ils vivent ; car non seulement ils mettent à profit leur existence, mais ils y ajoutent celle de toutes les générations… »

Extraits de « De brevitate vitae »  Sénèque 4av.JC – 65 ap.JC.

Illustrations : 1/ « Seringat »  Mary E.Eaton 2/ « Allégorie de la sagesse »  Robert Lewis Reid 1862 – 1929 .

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Souvenons-nous, et sachons vivre… ici-bas…

BVJ – Plumes d’Anges.


Légèreté…

vendredi 17 juin 2011

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« … C’est la perception qui est la cause de la souffrance : nous souffrons de l’interprétation, de l’évaluation des choses, jamais des choses elles-mêmes. Toute souffrance morale est notre incapacité d’expérimenter les choses comme elles sont, comme elles viennent à nous…

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… Ne jamais oublier d’aimer exagérément : c’est la seule bonne mesure…

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… Il est vrai que j’ai reçu un sacré don à la naissance, celui de tout magnifier…

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… Notre devoir le plus impérieux est peut-être de ne jamais lâcher le fil de la Merveille. Grâce à lui, je sortirai vivante du plus sombre des labyrinthes…

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… Chaque jour est un bon jour…

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… Comment nous contaminer les uns les autres de ferveur et de vie ? …

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… Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour…

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… Au fond, je viens seulement vous apporter une bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’amour…

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… Oui je crois que que la seule chose sensée à faire est d’aimer, de s’exercer jour et nuit à aimer de toutes les manières possibles…

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… Il n’est que l’expérience menée à terme qui libère. Nous sommes poursuivis toute une vie parce que nous n’avons pas osé vivre en entièreté. Toute énergie, quand elle a été réveillée, veut voir son fruit mûr avant de se dissiper…

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… Il n’y a qu’un crime, celui de désespérer du monde…

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… En prenant dans notre responsabilité, ce que nous vivons, ce que nous faisons, ce que nous disons, nous avançons sur un chemin de paix…

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… Il n’y a qu’une manière aujourd’hui de parler de spiritualité, c’est de l’allier à l’humour, à la légèreté, à la poésie, à une philosophie au pied vif. Ce qui est lourd n’a pas d’avenir…

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Extraits : « Derniers fragments d’un long voyage »  Christiane Singer 1943 – 2007.

Tableaux : 1/« Doux rêves » Firmin Baes 1874 – 1943  2/ « Roses sur une dalle de pierre »  Ottmar Elliger 1633 – 1679.

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Voyage de l’amour…

BVJ – Plumes d’Anges.

Lignes de vie…

mercredi 15 juin 2011

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… » – J’ai parcouru les orients et les occidents du monde et suis revenu, car je me suis senti étranger en tous ces lieux.


– Nous sommes souvent des étrangers pour nous !…

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… Toutes choses en ce vaste univers existent en toi, avec toi et pour toi…

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… Pour chacune des graines que l’automne plante dans le cœur de la terre, il existe une manière différente de séparer l’enveloppe du noyau, puis de donner ses feuilles et ses fruits. Mais quelques soient les moyens employés, ces plantes doivent accomplir un unique pèlerinage dont la mission est de se dresser à la face du soleil…

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Entre le monde spirituel et le monde matériel, il existe un chemin que nous empruntons en état de pâmoison. Il nous atteint et nous n’avons pas conscience de sa force, et quand nous revenons à nous, nous avons dans nos mains les graines que nous plantons avec soin dans la bonne terre de nos vies quotidiennes, donnant de bonnes actions et de belles paroles…

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… Dieu a déposé dans chaque âme un guide qui mène à la lumière, mais l’homme lutte pour trouver la vie hors de lui, sans réaliser que la vie qu’il cherche est en lui…

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… Elle est bien petite la vie de celui qui met ses mains entre son visage et le monde, ne voyant rien d’autre que les lignes étroites de ses mains ! … »

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Extraits de : »Iram, cité des Hautes Colonnes »  Khalil Gibran 1883 – 1931.

Tableaux : 1/« Port de Yalta » 2/« Seigle » 3/ »Les moissons »  Grigory Myasoyedov 1834 – 1911.

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Beauté de nos ressources intérieures…

BVJ – Plumes d’Anges.

Cheminement…

samedi 11 juin 2011

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… « Ne pas chercher le liberté, et ne pas éviter non plus la non-liberté. La pensée cesse simplement de jouer un rôle sauf sur un plan purement fonctionnel.

– Donc, en un certain sens, vous étiez prêt pour le moment ?

– En d’autres termes, le moment m’attendait !…

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… Le corps détendu est une pensée détendue. Dans un corps et une pensée détendus, vous êtes ouvert à la réceptivité, accueillant, vous êtes disponible, ouvert à l’ouverture…

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… Quand l’écoute est maintenue, elle devient éveil, lucidité. L’écoute est une méditation constante, sans personne pour méditer ni objet de méditation…

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… En vivant dans l’abandon, vous êtes complètement libre. Ce n’est pas vous qui abandonnez, cela vous quitte. Ce n’est pas la volonté qui intervient…

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… Acceptez comme un principe qu’il n’y a rien à atteindre parce que ce que nous cherchons, nous le sommes déjà. Ce que nous cherchons, c’est notre proximité…

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… Rêvasser et anticiper drainent tant d’énergie. Tous deux dévastent votre fraicheur créatrice, car ils ne sont que répétition mécanique. Dans la vie, il n’y a jamais répétition, chaque instant est neuf…

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… Qui suis-je dans tout ce qui m’entoure ? Vivez avec cette question…

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… En accueillant (acceptant) ce qui vous entoure, vous lui permettez de se déployer. Il n’y a personne pour changer votre vie, c’est seulement en voyant réellement les faits que survient un changement. Mais il ne s’agit pas d’un changement ordinaire, c’est une véritable transmutation dans votre environnement…

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… Quand vous avez lâché prise, vous êtes totalement ouvert, aussi ouvert que lorsque vous êtes saisi par la surprise ou l’étonnement…

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… La transmission de la lumière n’est pas intentionnelle, elle se produit spontanément quand l’ouverture rencontre l’ouverture…

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… En voyant seulement les faits, vous n’émettez aucun jugement ; vous êtes ouvert à la personne, vos cinq sens sont ouverts, votre corps tout entier est ouvert dans la rencontre…

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… Ce que nous sommes, nous ne pouvons jamais le percevoir, nous pouvons seulement l’être…

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… C’est seulement dans votre ouverture que vous avez accès à la vérité…

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… La pensée créatrice ne commence jamais avec l’intellect, elle commence avec le silence…

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… Quand vous vivez avec la seule perception, sans interférence de la pensée, vous voyez la totalité de ce que vous regardez…

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… L’artiste ne copie pas servilement ce que Dieu a créé…

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… N’essayez pas de vous souvenir des mots, demeurez absolument ouvert, vous pouvez être sûr que les mots vous viendront…

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Extraits de « Transmettre la lumière »  Jean Klein.

Tableaux : 1/« La figurine » 2/ « Jeune femme arrangeant des fleurs » 3/ « La veste jaune »  William McGregor Paxton 1869 1941.

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Cheminer sereinement sur le sentier de la vie

BVJ – Plumes d’Anges.

Essence précieuse…

jeudi 9 juin 2011

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… » Mais à l’instant même où la gorgée mélée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? « …

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Pour vivre vous aussi ce moment sublime,

je  ne résiste pas au plaisir de vous offrir cette merveilleuse recette de

MADELEINES,

trouvée dans le livre

« desserts » des  Éditions Marabout

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Pour 15 pièces : 3 œufs, 100 grs de sucre en poudre, 150 grs de farine, 100 grs de beurre doux, fondu, 1 zeste de citron râpé et un zeste d’orange râpé.

Préchauffez le four à 200°C. Badigeonnez de beurre fondu une plaque à madeleine et chemisez-la de farine, puis tapotez le fond pour enlever l’excédent.

Fouettez les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et épaississe. Incorporez délicatement la farine, puis le beurre fondu, le zeste de citron et le zeste d’orange. Déposez cette préparation dans les moules, sans trop les remplir. Faites cuire douze minutes, jusqu’à ce que les madeleines soient légèrement dorées et souples sous les doigts. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.

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Pour le THÉ,

il existe chez Mariage Frères un fabuleux coffret de thés contenant :

Le Thé porte-bonheur 959 « Bouddha bleu » : « thé vert agrémenté de pétales de bleuets d’où s’exhalent des fragrances de fruits mûrs « 

et le Thé porte-bonheur 956 « Montagne de Jade »: « thé vert jade allié avec grâce à des parfums de fruits exotiques ».

Toutes les conditions me paraissent réunies…

Extrait de « Du côté de chez Swann »  Marcel Proust 1871 – 1922.

Tableaux : 1/« Le Samovar »  William McGregor Paxton 1869 – 1941  2/« Thé et gâteaux »  Albert Anker 1831 – 1910.

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Prendre conscience de ces instants de grâce…

BVJ – Plumes d’Anges.

Bel oiseau…

mardi 7 juin 2011

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« Sur le même arbre se trouvent deux oiseaux, l’un perche tout en haut, l’autre en bas dans les branches.

Celui qui est en-haut est calme et silencieux, resplendissant d’un merveilleux plumage aux reflets dorés.

Celui d’en bas mange tour à tour les fruits aux brillantes couleurs soit amers, soit sucrés. Il saute de branche en branche, tantôt heureux, tantôt malheureux. Lorsqu’il goûte un fruit particulièrement amer, il est très déçu et inconsciemment son regard s’élève vers le faîte de l’arbre où l’éblouissant oiseau ne bouge ni ne mange, tout entier emprunt de sérénité.

L’oiseau du bas envie cette paix, mais se remet à manger des fruits et oublie l’oiseau du sommet, jusqu’au jour où un fruit vraiment trop amer le fait sombrer dans le désespoir.

Alors de nouveau, il lève les yeux et dans un effort il parvient tout près de l’oiseau magnifique.

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Les reflets d’or de son plumage l’enveloppent lui-même dans un flot de lumière, le pénètrent et le dissolvent en une brume diaphane. Il se sent fondre et disparaître…

Il n’y a toujours eu qu’un seul oiseau, celui du bas n’était que le reflet, le rêve de celui du haut. Les fruits doux et amers qu’il mangeait, ces joies et ces peines qu’il a vécues tour à tour, n’étaient que vaines chimères.

Le seul oiseau véritable est toujours là, au faîte de l’arbre de la Vie, calme et silencieux.

Il est l’Âme humaine au-delà des bonheurs et des peines. »

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Extrait de  « Les Yogas pratiques » Swâmi Vivekânanda 1863 – 1902.

Illustrations : 1/« Le bouquet des peintres »  George Augustus Wallis 1761 – 1847  2/ « Dacnis coerebicolor »  Joseph Smit 1836 – 1929  3/ « Nature morte au perroquet »  Georg Flegel 1566 – 1638.

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Être soi-même…

BVJ – Plumes d’Anges.