Royaume des songes…

25 septembre 2020

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Vision d’une pluie d’or, le lac ensommeillé s’étire, accueillant

en ses rides la poudre étincelante d’un soleil levant…

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Ils furent nombreux jadis, à se presser sur ces rives…

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… pour en vivre les émerveillements et gouter la sérénité.

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Ici, l’air du temps offre des ondes paisibles,

juste quelques bruits de clapotis, une végétation luxuriante.

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Les questions sont inutiles, nul besoin de réponses.

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Être là, témoin de l’instant, de la vie et de sa grandeur…

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… observateur, observatrice d’une force lumineuse entre sommets et profondeurs…

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… au moment où la saison nouvelle souffle sur la précédente.

Une douce flânerie en pays d’Italie !

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« … L’ESSENTIEL EST ENCORE AILLEURS. La pensée transforme l’univers. Elle le change en autre chose. Elle ne cesse jamais de lui apporter du nouveau. Elle y introduit la surprise et l’attente. Elle le colore. Elle l’anime. Elle en fait un théâtre où chacun joue son rôle, une œuvre d’art, un trésor. Elle suffit à l’enchanter. La pensée des hommes est l’enchantement du monde.

Le monde ne devient beau – mais qu’est-ce- que la beauté ?… qu’avec et par les hommes et les femmes. Les formes, les couleurs, les fleuves entre les collines, les arbres et les fruits, les montagnes au loin entrent enfin dans l’histoire… « 

Extrait de : « Un hosanna sans fin »  Jean d’Ormesson  1925-2017.

D’autres extraits —>  ICI

Photos BVJ – Lac de Garde – Septembre 2020.

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Ressentir la vibration du lieu…

 BVJ – Plumes d’Anges.

Audace…

20 septembre 2020

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« En cette nuit,

en cet instant de cette nuit,

je crois que même si les dieux incendiaient

le monde,

il en resterait toujours une braise

pour refleurir en rose

dans l’inconnu.

Ce n’est pas moi qui l’ai pensé ni qui l’ai dit,

mais cette nuit d’hiver,

mais un instant, passé déjà, de cette nuit d’hiver… »

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Extrait d’un poème de Philippe Jacottet.

1/ « Oiseaux »  Shuki Okamoto  1807-1862  2/ « Fleur de célosie » Isenin Hoin Eishin  1775-1828.

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S’envoler, haut, pour mieux fleurir…

BVJ – Plumes d’Anges.

Merveilleux monts…

13 septembre 2020

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Les monts et leurs surprises…

La palette des couleurs change d’une saison à l’autre,

d’une montagne à l’autre…

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Monter, descendre, se poser, repartir…

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À la sortie d’un virage embrumé,

les rois des lieux semblent déguster l’invisible…

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Le ciel change, des nuages s’accrochent,

s’étirent et naviguent vers d’autres sommets…

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La découverte est totale, seule l’intuition guide…

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La piste monte haut, un lieu insolite apparait, une steppe de Mongolie…

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Royaume du silence, dépouillement extrême,

pas le moindre arbre, juste la rondeur des reliefs…

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Au delà, dans le monde d’en face :

des sommets éternellement enneigés et de vaillants glaciers…

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Au petit matin, une blanche gelée a jeté son voile,

le soleil levant fait briller des diamants…

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À plus de 2000 mètres d’altitude, cette couleur ocrée

transporte notre imaginaire vers des déserts de sable…

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Dans cet univers, une incroyable énergie, nous aide

à déposer les fardeaux intérieurs, à lâcher les tensions,

à s’allèger du poids du monde…

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On sent que de nouvelles vibrations

peuvent trouver leur place,

enfin !

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« Monde de rosée

– c’est un monde de rosée –

 Et pourtant, pourtant »

Kobayashi Issa

Photos BVJ – Dans les Alpes françaises – Septembre 2020.

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Lâcher les tensions…

BVJ – Plumes d’Anges.

 

Aube…

30 août 2020

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« … « Et si nous tournions le dos aux vents qui viennent de la ville ? Ils ne sont pas seulement alourdis par la poussière du désert, mais asséchés par la soif de l’or. Le pouvoir nous méprise, il ne s’intéresse pas à nos âmes, il vit trop loin de nous. Et de toute façon, il nous transforme en esclaves, regardez d’ailleurs le tigre : il ne s’attaque qu’aux hommes courbés. Donc fuyons-le, rendons-nous maîtres de notre bref passage en ce monde. Recommençons, comme avant, à nous mettre à l’écoute du ciel, des animaux, des nuages, des arbres, des insectes, des serpents, des fleurs, des plantes. Et puisque la vie et l’eau sont les seules vérités qui tiennent, occupons-nous de la vie et de l’eau. »

Ce furent des mots très clairs en somme. Très simples, à la portée de tout un chacun, des phrases limpides et fluides, la vérité lui coulait de la bouche sans le moindre arrangement ni ornement. « Si vous voulez de l’eau, dit Djambo ce soir-là pour la première fois, commencez par la chercher au fond de vous, soyez à vous même une source. Et ensuite, rappelez-vous que la nature est un corps, un corps immense, dont nous ne sommes, nous, les humains, qu’une infime partie. Mais si petits soyons-nous, nous nous en sommes pris à ce corps et l’avons gravement blessé. Donc à nous de le guérir. Non par une religion de plus, mais par une nouvelle façon de vivre, une humble façon. Car nous ne changerons le monde en grand que si nous commençons, misérables corpuscules que nous sommes, par le changer en tout petit. Et soyons patients, car le seul lieu des hommes, ce n’est ni leur champs ni leur village, ni leur ville, ni même leur pays. C’est le Temps. »…

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… Les guerres éclatent quand on commence à appeler vraies des choses qui sont fausses. Et fausses des choses qui sont vraies…

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… Vous ne trouverez pas ici de dieu de la peur ou des menaces. Et encore moins des pensées qui se tordent sur elles-mêmes et se perdent en complications. Le Suprême est partout dans la Nature, comme je vous l’ai dit, et par conséquent il est en nous, les hommes. Nous les Vingt-Neuf, quand nous nous levons, chaque matin avant l’aube, nous n’avons qu’une seule interrogation : savoir par quels actes nous illustrerons cette parcelle de divin qui nous a été remise avec la vie. Nous estimons l’homme à ce qu’il fait, non à ce qu’il raconte. Et pour le juger, nous ne nous posons que deux questions. La première : a-t-il dit et respecté la vérité ? La seconde : le feu de la violence, en lui, a-t-il réussi à l’éteindre ?… »

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L’histoire relatée est celle de Djambo « la merveille », rejeté par sa famille et son village, au XVème siècle, en Inde , à la limite du désert du Thar.

Ce jeune garçon suit les pas d’un magicien puis d’une danseuse de rue. Les puissants se font construire d’incroyables palais, coupent les forêts, assèchent le désert, asservissent les pauvres… Djambo, lui, après errance et souffrance,  veut croire en un autre monde,  une poignée d’hommes et de femmes l’accompagne, au fil du temps d’autres les rejoignent ; ils existent toujours 5 siècles plus tard, ce sont les Bishnoïs. Ils ont établi 29 règles qui prônent le respect de l’Homme et de la Nature, et nous questionnement quant à notre rôle sur terre.

Ce livre parle de l’orgueil qui mène à la barbarie, de l’humanité, de la vraie écologie, pas de l’écologie politique, c’est une lecture qui nous emporte, inspirée et inspirante. Rien n’est jamais acquis dans notre existence, tout est fragile et tout doit être respecté sinon le monde bascule. L’auteure a fait une belle recherche et nous livre ici un texte sensible.

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Claudie en avait très bien parlé —> ICI

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Extraits de : « La Forêt des 29 »  2011  Irène Frain.

Illustrations : 1/« Tête de tigre »  Raden Saleh  1811-1880   2/« Séléné » illustration du poème de John Keats « Endymion »  William James Neatby  1860-1910.

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Fuir les bavardages en tous genres, créer l’aube d’un nouveau jour…

BVJ – Plumes d’Anges

Lumineuses connexions…

25 août 2020

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Étonnants visages de la Nature.

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Rien ne l’annonce, l’apparition a lieu, pour l’œil curieux,

au détour d’un chemin, sur terre ou dans le ciel.

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Quelquefois c’est végétal, quelquefois minéral ou animal,

ce peut être le travail du vent ou celui de l’eau, c’est le travail du temps.

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C’est une patiente mise au monde, une évolution constante.

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Magie d’une nature en perpétuel mouvement,

on aimerait se faire botaniste ou géologue,

on aimerait étudier  pour mieux comprendre

les mécanismes créateurs.

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Mais là n’est même plus le sujet,

seule importe la contemplation du cadeau de l’instant !

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« Le saule

peint par le vent

sans pinceau »

Saryû

Photos 1,2,3,5,6,7/  BVJ, photo 4/  PJ.

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Se connecter à la lumineuse Nature…

BVJ – Plumes d’Anges.

Émotions profondes…

18 août 2020

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« … Les sapins sont les arbres préférés des nuages.

Ils poussent spontanément vers eux leurs cimes. Les nuages viennent, ils tournent, ils s’approchent, ils s’accrochent. Soudain ils pèsent. Ce sont des compagnons sûrs et certainement de merveilleux amants. Les pics, les troncs, les fûts, l’écorce qui les cerne, se haussent davantage pour saisir leur étoffe mystérieuse et pour la retenir. Alors les nuages les enveloppent d’humidité de façon passionnée, en tout cas si fréquente, si récurrente.

Ils reviennent, ils s’alourdissent encore. Ils coulent. Ils sont fidèles.

Ils haïssent la lumière.

Ils aiment la neige que le ciel crée mystérieusement…

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Plus la montagne s’élève, plus elle entre en contact avec le froid du ciel. Plus le gel en disloque la masse, plus elle épointe les roches que la glace fragmente encore. Les débris roulent sur les pentes ; les pluies les perforent ; les torrents balafrent les volumes les plus imposants avant de les amenuiser. La neige glissant des crêtes s’accumule dans les fonds et forme des glaciers qui eux-mêmes poussent et pressent les parois des cavités qui les contiennent. Peu à peu les glaciers les aménagent en cirques d’où s’écoulent des fleuves. Les fleuves enfin creusent lentement les énormes sillons des vallées en contrebas des flancs.

C’est ainsi que les montagnes sont exhaussées et que la nature se sculpte.

C’est ainsi que plus le volume est saillant, plus la hauteur aiguë, plus l’érosion puissante, plus le flanc déchiqueté, plus le ruissellement se fait torrentueux et blanc.

Le fragment dans ce monde est l’éclair…

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L’apparence de « sphère » que le ciel se donne, à l’instant où surgissent les étoiles, n’est elle-même qu’une fiction, qu’invente le regard qui se lève vers les spasmes de lumière qui tournent…

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Dans la neige actuelle qui tombe dans l’aube (une fois qu’on en voit la masse continue qui brille, qui scintille, qui émerveille en ouvrant la fenêtre au sortir du sommeil), la neige d’antan tombe avec elle.

La neige actuelle apporte avec son éblouissante blancheur son étrange et lointain silence de jadis.

On ouvre la fenêtre et on s’enfonce dans le Temps à jamais… »

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Ce récit est un long poème, il nous emmène

– et parfois nous égare – dans de lointaines brumes,

au temps de la création de la langue française.

C’est un retour aux origines,

une mise au monde dans la douleur et la lumière.

On y parle de deux frères jumeaux, Nithard et Hartnid,

petits fils de Charlemagne, que tout oppose.

L’auteur joue avec l’Histoire et avec les mots,

les images sont magnifiques, c’est doux, sombre et puissant à la fois,

c’est  un chant, une prière dont cet auteur est vraiment le virtuose.

On se laisse emporter par cette écriture éclatante et tellement poétique…

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Extraits de : « Les Larmes«   2016  Pascal Quignard.

Illustrations : 1/« Brouillard du matin dans les montagnes »  Caspar David Friedrich  1774-1840   2/« Mont Krivan »  Peter Michal Bohun  1822-1879.

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Se laisser submerger… par la poésie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Eau de vie…

13 août 2020

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Rêver la limpidité, y plonger…

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Laisser bouillonner nos folles idées…

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Donner libre cours à qui nous sommes vraiment…

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Observer le monde et ses fractures, abandonner l’ancien et accueillir le nouveau…

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Choisir notre voie…

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Ne pas craindre la solitude, l’invisible nous accompagne…

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Patience, tout viendra en son temps…

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Et de nouvelles fleurs apparaitront, simples, pures et exquises.

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« …Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi

Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes

Arbres, roseaux, rochers, tout vit !

Tout est plein d’âmes.

Mais comment ? Oh ! Voilà le mystère inouï.

Puisque tu ne t’es pas en route évanoui,

Causons… »

Photos BVJ – Entre France, Suisse et Italie – Août 2020.

Extrait de : « Ce que dit la bouche d’ombre » – Les Contemplations – Victor Hugo  1802-1885.

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Se rafraîchir à la source Confiance…

BVJ – Plumes d’Anges.

Douceurs des mets…

3 août 2020

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Quand monsieur Plumes est au fourneau – c’est à dire souvent – , le plaisir est assuré !

Se régaler d’un bon plat donne du baume au cœur

et en ces temps difficiles, il nous faut créer et apprécier ces bons moments.

Là, est un plat d’été qui vous ravira, j’en suis certaine,

il peut se suffire à lui même,

on peut l’accompagner d’un peu de riz blanc ou d’une salade verte.

Monsieur Plumes a ajouté des pignons grillés dans la farce ,

le mariage est vraiment parfait.

Vous ne saviez que préparer pour le diner de ce soir ?

Lancez-vous, vous ne serez pas déçu(e)s…

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– COURGETTES FARCIES À LA RICOTTA –

Ingrédients : 8 courgettes rondes (taille moyenne), 200 g. de Ricotta, une gousse d’ail, un petit peu d’origan, 50 g. de parmesan râpé, 50 g. de mie de pain, 2 jaunes d’œufs, sel, poivre, lait, huile d’olive, basilic.

Réalisation : Laver les courgettes, couper un chapeau, évider la chair avec une petite cuillère, la conserver.

Faire tremper la mie de pain dans un peu de lait, lorsqu’elle est bien imbibée, l’émietter dans un saladier.

Ajouter la ricotta, la gousse d’ail écrasée, les jaunes d’œufs, le parmesan râpé, l’origan, le basilic haché et la chair des courgettes. Bien mélanger avec une fourchette, saler, poivrer.

Disposer une feuille de basilic au fond des fruits, les remplir de cette farce, terminer par une feuille de basilic et un filet d’huile d’Olive.

Enfourner entre 3/4 d’heure et une heure à 190° (200° dans mon petit four).

Apprécier le plaisir des mets… avec un petit verre de rosé, l’été sera parfait !

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« Rien de plus facile à dire

Rien de plus facile à faire

Que de lâcher prise »

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« Le riz est savoureux

Le ciel bleu

Bleu »

Taneda Santoka

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Illustration : « Au jardin » Olga Wisinger-Florian 1844 – 1926.

Photos BVJ – Réalisation PJ

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Tenter de faire de sa vie une fête…

BVJ – Plumes d’Anges.

Conter de belles fleurettes…

27 juillet 2020

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L’été, dans les montagnes, l’on peut contempler les merveilles du monde,

de véritables jardins suspendus s’offrent à nos yeux ébahis.

Là est une divine maison de Haute Couture

où l’imagination sans fin de l’artiste nous inonde d’un doux vertige.

On ne peut se lasser d’admirer encore et encore

l’invraisemblable savoir-faire d’invisibles petites mains…

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Point de traces de fils à bâtir, tout est parfait,

les plissés s’enchainent, les couleurs explosent,

les houppelandes et les crinolines des fleurs sauvages

dessinent de lumineux brocarts sur les pans rocheux.

C’est le royaume de l’exubérance, de la joie sans fin, c’est une fête, une féérie.

Pour accompagner le spectacle, les insectes pollinisateurs

nous bercent au son d’une musique inventive…

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Après, l’on peut tenter de retourner à la ville riches de forces nouvelles,

notre devoir étant de transmettre les messages reçus de toutes ces fleurettes

et de conter notre gratitude…

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« … Un calme étonnant. Plus rien que je veuille. La respiration de l’air fait à peine frémir les feuilles. L’inaudible pas du temps. L’aujourd’hui n’est qu’un hier. Le soleil se voile comme un séraphin, mais il y a l’éclat des pierres… »

Extrait de « Nathanaël’  Jean Grosjean  1912-2006.

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Photos BVJ – Juillet 2020 dans les Alpes.

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S’enivrer de nature…

BVJ – Plumes d’Anges.

Profonde blessure…

20 juillet 2020

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…  » Pauvre petit grand-père inconnu qui ne pouvait se douter à ce moment-là que, la guerre finie, une fois ses bourreaux exécutés, sitôt dévidée cette pelote de faits et de gestes qui passe par la Bretagne, le nord de la France et l’Allemagne, les trains de la peur, les cargaisons de prisonniers effondrés, l’usine à fusées, la boue glacée, le fils ainé de son fils cadet le pisterait soixante dix ans plus tard… Lui, pris au piège de la lumière glauque du baraquement avec sa tête de bagnard. Sa pâleur aussi. Sa maigreur. Ce qui le ronge, ce qui le terrasse. Lui, l’Indochinois, le Brestois, l’époux de Jeanne, le père de Lucie, Ronan et Pierre. Lui, l’enfant des presqu’îles. Lui, dans sa minuscule et si fragile éternité, arc-bouté puis broyé…

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… Une lettre toute simple, blanche et rectangulaire, était arrivée ce matin-là, sans crier gare, dans ma boîte. Après la parution de l’un de mes précédents livres, j’avais donné une interview au magazine Bretons, évoquant l’histoire de ma famille brestoise, et l’un des lecteurs m’écrivait. Ses premiers mots me firent l’effet d’un coup de tonnerre. Je dus m’asseoir. L’auteur du courrier avait quatre-vingt-deux ans, Yves J…, il vivait en Bretagne, il avait hérité d’une maison de famille à Plomodiern et, durant la guerre, sa mère avait été la secrétaire de Paol aux Chantiers de Bretagne au moment où l’entreprise de BTP avait été, comme beaucoup d’autres, utilisée ou réquisitionnée par l’Organisation Todt… ».

……

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Nous avons tous besoin de savoir qui nous sommes, bien sûr,

mais aussi d’où nous venons.

Et quand des secrets, des non-dits familiaux laissent nos questions sans réponses,

vient un jour où l’on se met en quête d’une vérité…

C’est ce qu’a fait l’auteur, la blessure familiale au sujet de Paol, le grand-père,

était si présente qu’il ne pouvait plus vivre libre

et avancer dans son existence.

Il y a des bagages dans la vie que nous pouvons porter très longtemps,

d’une génération à l’autre,

mais arrive un moment où l’on comprend que ce n’est plus possible,

qu’il faut trouver une solution,

tenter de comprendre et soigner l’arbre… généalogique.

C’est là une très belle lecture, une démarche nécessaire faite dans une grande solitude,

parce qu’elle n’est pas accessible à tous, n’ayant pas les mêmes forces,

les mêmes ressources.

Le contexte est terrible, celui de la période nazie, des camps,

c’est une quête, une enquête, avec des éléments vrais glanés pendant de longues années,

et d’autres imaginés par un écrivain de grand talent…

Aifelle en avait parlé —>

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Extraits de : « La part du fils«  2019  Jean-Luc Coatalem.

Illustrations : 1/« Bretonnes au bord de la mer »  2/« Soleil couchant sur la côte bretonne »   Ferdinand du Puigaudeau  1864-1930.

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Faire lumière sur le passé pour envisager le présent et construire l’avenir…

BVJ – Plumes d’Anges.