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Les platanes sont là, alignés sur les bords des rues et des routes ou dispersés sur les places, fiers, droits, nous prodiguant une ombre bienfaisante lors des étés si chauds. Ils tirent leur force de sols souvent recouverts de goudron – ces arbres citadins se plient au bon vouloir des Hommes -, quelle énergie lorsque notre regard se tourne vers les cieux et découvre leur hauteur souvent démesurée ! Ils sont taillés régulièrement, souhaitons que ce soit au juste moment pour ne pas compromettre les fragiles équilibres de la nature, ils sont en survie, beaucoup ont été abattus victimes d’un microscopique champignon, le chancre coloré.
Troncs et branches portent cicatrices, elles se transforment au fil des ans en véritables œuvres d’art vivantes : cavités ou gibbosités font la joie des insectes et des oiseaux.
En ce premier jour de septembre, les troncs sont d’un blanc-crème éclatant, les arbres ont mué, les écorces se sont délitées, la desquamation est totale, en quelques jours, la tristesse a aussi sa beauté… Manque d’eau et chaleur excessive en seraient la cause, le processus se déroulant habituellement sur plusieurs mois. S’adapteront-ils à ces conditions extrêmes ?
Nul ne le sait, même les vieilles pierres observent le silence à ce sujet…
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Sur le très intéressant site luminessens.org il est dit du platane, entre autres choses :
Dans la tradition sikh, le sâdhu Baba Sri Chang planta un jour un tison en terre, d’où sortit un platane : « Si d’un tison on peut faire naître un arbre, alors d’un homme ordinaire on doit pouvoir faire jaillir le divin. »
Soyons dans l’espérance…
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Photos BVJ – Aix-en-Provence.
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S’adapter…
BVJ – Plumes d’Anges.