Archive pour la catégorie ‘plumes légères’

Balade en pommeraie…

dimanche 23 novembre 2025

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« … La nature est une source perpétuelle d’émerveillement et de joie pour celui qui est « ouvert de cœur ». L’harmonie sous-jacente que l’on pressent derrière les phénomènes naturels étonne. La simple vision d’un cristal de roche au sein de sa gangue fascine. L’homme a l’impression de ne plus être seul. Il se sent porté par un ordre caché, comme un secret enfermé au fond des choses, et cela engendre la joie, une expansion de son être. Le mathématicien D’Arcy Wentworth Thompson a longuement étudié dans son magnifique ouvrage, Forme et croissance, cette capacité de la nature à géométriser que l’on retrouve aussi bien dans le développement d’un coquillage comme le nautile ou les assemblages de cristaux rhomboédriques.

Les Anciens percevaient le doigt de Dieu à l’œuvre derrière les nombreuses merveilles de la nature. Ainsi Louis de Blois, un mystique liégeois oublié du XVIème siècle, s’émerveille du nombre des étoiles, des grains de sable qui sont au fond de la mer et sur la terre, des plumes des oiseaux, des écailles des poissons, du dessin des poils des animaux, de l’ordonnance des cieux, de la structure du corps humain, de « l’art surprenant que révèle une simple feuille d’arbre », et il conclut : « Partout vous reconnaitrez une harmonie, un accord et une beauté merveilleuse… »

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Extrait de : « Petit traité de la joie »  2015  Erik Sablé.

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Petite balade, cueillette joyeuse de quelques pommes…

En coupant ce fruit en deux dans le sens perpendiculaire à son axe, nous pouvons admirer une étoile à cinq branches au centre des deux moitiés. Quel bon présage ! On ne peut que s’émerveiller face à la beauté de ce fruit de la connaissance.

Et si par hasard le grand froid qui s’est abattu sur nous vous inspire un besoin de douceur,  ce gâteau d’automne simple à réaliser comblera vos espérances.

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– LA FLOGNARDE LIMOUSINE –

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Ingrédients : 5 pommes, 4 œufs, 45 g. de sucre, 80 g. de farine, 25 cl. de lait, 2 c.à soupe de rhum.

Réalisation : Peler les 5 pommes, les couper en morceaux, les mettre dans une poêle avec 60 g. de beurre et 15 g. de sucre. Cuire à feu vif, jusqu’à ce que les fruits soient bien dorés. Les mettre au fond d’un moule beurré.

Battre les 4 œufs, ajouter le sucre en poudre, la farine, le lait et le rhum.

Verser cet appareil sur les pommes.

Saupoudrer, si le cœur vous en dit, d’un peu de cannelle.

Enfourner environ 45 minutes à 180°/190°.

Attendre le refroidissement avant de démouler et… déguster !

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Recette trouvée sur Instagram, réalisée par monsieur Plumes d’Anges.

Illustrations : 1/ « La cueillette des pommes »  Camille Pissaro  1830-1903  2/ « Pommes rouges »  Elizabeth Okie Paxton  1878-1972.

Photo BVJ

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S’ouvrir à la joie du moment…

BVJ – Plumes d’Anges

Étoffes…

dimanche 16 novembre 2025

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« Devant le chrysanthème blanc

les ciseaux un instant

hésitent « 

Yosa Buson

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Livre d’échantillons de soie façonnée – Maison Bianchini Férier.

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Planches d’impressions – Raoul Dufy.

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Gouaches préparatoires – Raoul Dufy.

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Composition florale – Gouache sur papier – Raoul Dufy – Maison Bianchini Férier.

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« Le cortège d’Orphée »  Soie façonnée – Raoul Dufy – Maison Bianchini Férier.

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Robe de Paul Poiret – Raoul Dufy.

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Robe de Paul Poiret – réédition – Raoul Dufy.

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Antony Powell – robes créées pour My Fair Lady au Chatelet 2019 – Raoul Dufy.

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Catherine Leterrier – Robe en crêpe de Chine Violetta créée

pour l’opéra La Traviata – Chorégies d’Orange 2009 – Raoul Dufy .

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Catherine Leterrier – Déshabillé motifs éléphants et guépards – Valérie Lemercier Film 100% Cachemire – Raoul Dufy .

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« Si profonde

cette belle-de-jour

à la couleur d’abîme « 

Yosa Buson

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Raoul Dufy (1877-1953) entre à l’age de seize ans à l’École municipale des Beaux-Arts du Havre pour y suivre les cours du soir. Il y rencontre d’autres artistes, partage un atelier avec Othon Friesz puis entre aux Beaux Arts de Paris, expose au Salon des Indépendants…

Dessinateur, peintre, graveur, illustrateur, décorateur, grand voyageur, Dufy est vraiment un artiste aux multiples facettes, son inventivité est constante, il poursuit toute sa vie des recherches esthétiques dans de nombreux domaines. Ses sources d’inspiration sont la nature (les fleurs, les arbres, les animaux -souvent exotiques, les oiseaux, les papillons…), les activités humaines, la mythologie… C’est une peintre du mouvement, tout est bondissant dans son œuvre. Des musiciens comme Bach et Mozart l’enchantent, ses dessins vivent au rythme de sonorités musicales, la joie est omniprésente dans le trait et la couleur.

Il réalise en 1910 les illustrations pour « Le cortège d’Orphée de Guillaume Appolinaire – bois gravés, formes stylisées d’animaux – ce travail très apprécié sera le prélude à des collaborations décisives.  Deux rencontres sont importantes pour lui, celle de Paul Poiret d’abord, ensemble ils créeront avec le chimiste  Edouard Zifferlin « La Petite Usine », atelier de réflexion et d’expérimentation sur les tissus, puis celle de Charles Bianchini, célèbre soyeux lyonnais, à la tête de l’atelier Bianchini Férier, l’homme est séduit par l’inventivité du peintre qui  deviendra de 1912 à 1928 son artiste-décorateur attitré.

De nos jours des créateurs contemporains, des costumières et costumiers du monde du théatre et du cinéma, des architectes d’intérieur font vivre et revivre  les joyeux motifs de Raoul Dufy, quelle merveille !

Exposition qui se termine aujourd’hui, j’aurais pu vous montrer d’autres photos mais « Point trop n’en faut » dit le proverbe ! Hommage à un grand talent qui a su insuffler au monde de la mode et de la décoration sa joie de vivre et de créer…

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Photos BVJ – Exposition « Raoul Dufy et la mode » – 18 juillet-16 novembre 2025. 

Musée de la Banque – Hyères les Palmiers.

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Tisser les fils de la création poétique et artistique…

BVJ – Plumes d’Anges.

Honorer…

dimanche 2 novembre 2025

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– Bienveillance –

Hommage à ceux qui nous ont précédés dans le Grand Voyage,

à ceux qui maintenant sont invisibles à nos yeux,

à ceux sans lesquels nous n’existerions pas, tels que nous sommes,

à ceux qui nous ont aimés et transmis leur message du mieux qu’ils pouvaient…

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– Gratitude –

Prendre soin de nos racines tant qu’elles sont vivantes, 

puis honorer leur mémoire, la faire fleurir dans nos cœurs,

la partager à l’aube de l’hiver, ne retenir que ce qui nous a fait grandir,

ces souvenirs réchaufferont alors nos âmes en peine…

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« Être arbre. Un arbre ailé. Dénuder ses racines

dans la terre puissante et les livrer au sol.

Et quand, autour de nous, tout sera bien plus vaste,

Ouvrir grand nos ailes et nous mettre à voler. »

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Pablo Neruda dans Cahiers de Temuco.

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Illustrations : 1/ « Une montagne d’azalées » 2/ « Chrysanthèmes »  3/ « Fleurs et chat »  Kuroda Seiki  1866-1924  4/ « Saules près d’un ruisseau »  Pascal Dagnan-Bouveret  1852-1919.

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Ensoleiller notre arbre de vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Perception…

dimanche 26 octobre 2025

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« Faire quelque chose d’autre,

Trouver autre chose dans autre chose,

Quelque chose de caché, quelque chose d’inaperçu,

Quelque chose qui avant jamais comme ça,

Et en même temps sans comment faire évident,

Sans itinéraire prédéfini,

Quelque chose en autre chose,

Quelque chose qui soit ici et là en même temps,

Quelque autre ici,

Le révéler, l’invoquer, …

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… Faire que quelque chose se fasse tout seul,

Ici est plein d’ailleurs,

Déborde d’autre,

Il suffit de le déchiffrer et de le permettre,

Tout cela est tellement simple

Que c’est presque hors de portée de ceux

Qui sont trop ici et maintenant,

Et pourtant il n’y a rien d’autre

Qu’ici et maintenant,

Mais autrement,

Seule mon absence est palpable,…

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… J’en parle ainsi

Pour l’effacer

Jusqu’à ce que s’efface le quelque part où

Quelqu’un avait parlé

Quelqu’un qui fut effacé,

Effacés l’ici et le maintenant

De cette liberté faire

Quelque chose d’autre

Quelque autre ici, quelque autre toi,

Quelque chose. »

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Immersion dans la nature,

être tout à la fois la terre, le ciel, les arbres,

le ruisseau clapotant,

le parfum de l’humus,

le chant de l’oiseau,

la caresse du vent…

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Effacer les frontières, les contours,

s’immerger dans une réalité,

ne plus faire qu’un avec elle, puis sans elle,

pour se recréer,

semer des étoiles nouvelles

et s’élever librement vers la lumière…

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Illustrations : 1/ « Soirée sur la rivière Save » 2/ « Le long de la Gradascica« 

3/ « Automne »  4/ « Colline ensoleillée »  4/ « Semeur »  Rihard Jakopic  1869-1943.

Poème extrait du recueil d’Ales Steger « Au-delà du ciel sous la terre »  2024.

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Ré-inventer…

BVJ – Plumes d’Anges.

Flamboyer…

dimanche 12 octobre 2025

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Rêve éveillé

Une saison nouvelle s’offre à nous, généreusement,

au soir le ciel s’embrase avec majesté.

Un invisible alchimiste semble réaliser son souhait :

dissoudre l’ombre, purifier le monde,

opérer sa transmutation pour qu’il devienne OR.

Le précieux métal coule et imprègne les feuillages,

un feu se propage dans la forêt des songes puis s’éteint.

Aux premières lueurs du jour, l’astre renouvelé apparait,

sur le sol gisent quelques étoiles,

elles témoignent de la magie : notre vision du monde peut changer…

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« En cette nuit, 

en cet instant de cette nuit,

je crois que même si les dieux incendiaient le monde, 

il en resterait toujours une braise

pour refleurir en rose

dans l’inconnu.

Ce n’est pas moi qui l’ai pensé ni qui l’ai dit,

mais cette nuit d’hiver,

mais un instant, passé déjà, de cette nuit d’hiver. »

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Philippe Jaccottet  1925-2021  dans « Cahier de verdure« .

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Photos BVJ – Montagne de Lure – 8 et 9 octobre 2025.

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Croire aux signes de la vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Choix…

dimanche 5 octobre 2025

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Petite histoire...

« C’est un moine bouddhiste, un jour, qui dit à ses élèves : si tu portes une tasse de café et que quelqu’un te bouscule, pourquoi est-ce que le café est renversé ? Et tous ses élèves, sans exception, répondent : « Parce qu’on m’a bousculé ! »

Et il dit :  non. C’est parce que c’était du café qu’il y avait dans la tasse. S’il y avait eu de l’eau, s’il y avait eu du thé, c’est de l’eau ou du thé qui aurait été renversé, et là il ajoute quelque chose de profond, il dit : « Si la vie te bouscule et ça va arriver, ça arrive tout le temps, c’est ce que tu portes en toi qui va être répandu, si tu portes de la peur de la jalousie de la colère ou de la cupidité, c’est ça qui va se répandre, si tu portes de l’amour de la compassion de la douceur ou de la gentillesse, c’est ça qui va se répandre.

Alors chaque matin, fais une pause avant de commencer ta journée et demande-toi ce qu’il y a dans ta tasse. »

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Subtil et si vrai… Tout est vibratoire, chaque jour, chaque nuit,

des moments se succèdent, des tableaux se peignent,

ils sont teintés de nos émotions profondes,

qui attirent les mêmes émotions profondes…

Nous pouvons éclairer celles-ci, prendre du recul, y réfléchir…

Décider de celles que nous cultiverons dans le présent,

de celles que nous abandonnerons,

nous pourrons choisir la musique que nous jouerons,

elle emplira l’espace, notre espace.

Ceci me semble vrai dans notre vie personnelle mais aussi dans la vie publique.

La conscience collective imprègne et dirige l’évolution d’une société,

faisons les choix qui nous semblent les meilleurs, les nôtres,

ne soyons pas des moutons dans un troupeau,

soyons des êtres uniques et lumineux.

Nous désirons la paix dans le monde ? Sommes-nous porteurs de paix nous-même ?

Belle semaine à toutes et à tous, que la musique soit harmonieuse !

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Texte cueilli en passant sur Instagram sur « Le réveil en douce  » .

Illustrations : 1/ « Les instruments de la musique civile » 

2/ « Les instruments de la musique militaire »  Jean Siméon Chardin  1699-1779.

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Se laisser le choix de choisir…

BVJ – Plumes d’Anges

Poétique d’un haut Lieu…

dimanche 28 septembre 2025

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« Nostalgie m’enveloppe

Pour le temps poétique

Robe de papier »

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« Lumière éteinte

Du ciel limpide une étoile se détache

Et entre par la fenêtre »

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« Dans l’air vibre la corde

Silence tendu silence rompu

Chute mate d’une fleur de camélia »

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« Je l’ai mis en terre

Là où le vent d’automne

N’atteindra pas son oreille »

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Jour un peu bleu, un peu « blues »…

Prendre de la hauteur,

se remémorer des souvenirs heureux,

 s’abreuver aux sources rafraîchissantes de la poésie d’extrême Orient.

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C’est le début d’un jour nouveau,

un soleil inouï va briller,

en cueillir un rayon, puis deux, puis trois…

La Belle du jour se pare de rose,

entre mer et ciel,

l’oiseau peut prendre son envol,

lumineuse semaine à toutes et à tous !

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Haïku de Natsume Soseki  1867-1916.

Photos BVJ – Le Mont Saint Michel  – Septembre 2025.

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Prendre soin de soi pour prendre soin des autres…

BVJ – Plumes d’Anges.

Instantanés…

dimanche 10 août 2025

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« … « Va vers nulle part

L’horizon n’est pas loin

Va vers nulle part

Tu connais le chemin »

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« Dans l’arrière cour du pavillon fricotaient les anophèles mâles et les femelles. Partout dans le petit gazon les insectes grésillaient tranquilles.

Une cabane était refuge à ceux qui cherchaient dans le soir les quelques notes énigmatiques qui pouvaient déverrouiller la nuit. Deux-trois touches, pianoter, comme les chiffres sur un verrou, un cadenas numéroté.

Plissant les yeux pour sentir dans le soir l’air banlieusard qui parvenait jusqu’à nous, on tournait la tête en tous sens exactement comme les insectes, en espérant que nous poussent sur le crâne des antennes paraboliques et paramétrées pour se connecter à la fréquence des anges, des messages qui défilent sans auditeurs sur la bande passante des songes. On voulait réveiller les mots endormis. Pardon pour le dérangement. »

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« À l’heure des premières figues, tout le monde s’en allait sur les places publiques dire son amour pour le pays intérieur.

Vas-y, vas-y ! Vas-y ! criaient les jeunes gens sous le soleil bien lourd. Mais aller où ? Dernièrement, un singe plébiscita les forces de l’ordre juste pour faire mumuse. Alors, de là à lui demander une main, un secours, un peu d’aide. Il n’y avait qu’un pas. Mais un pas de fourmi. Une plume tomba du ciel.

Les jeunes gens ne virent rien, occupés à crier vas-y, vas-y, mais une femme parmi eux conquérait, le front plissé, les hauteurs du monde. Alors naturellement, elle vit la plume. Il n’y avait pas d’oiseaux, il n’y avait pas de lune, il n’y avait pas de souffle, il n’y avait plus de poète, il n’y avait pas d’indulgence, il n’y avait pas de calme, il n’y avait pas de flamme, il n’y avait pas de marge intrépide où faire son beurre MAIS elle vit la plume »

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« Ce qu’on s’autorise à espérer

Prend racine quelque part »… »

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Arthur Teboul, auteur compositeur interprète du groupe Feu ! Chatterton, acteur, poète…nous propose ici  un acte de poésie et un jeu libérateur et jubilatoire, qui étonne en premier lieu le poète en nous qui s’ignorait : « Comment, à l’intérieur de moi, j’abritais tous ces mots, et ne le soupçonnais pas ? »

Il suggère de penser à un nom, de l’écrire immédiatement puis d’y ajouter un adjectif… l’étincelle se produit, les mots affluent, ne pas les juger, ne pas les corriger, écrire ainsi rapidement pendant cinq à sept minutes, renouveler l’exercice chaque jour…

L’auteur nous offre une centaine de textes courts et une très belle présentation« la poésie est partout. Elle peut être partout. « Le monde est rempli de visions qui attendent des yeux. Les présences sont là, mais ce qui manque, ce sont nos yeux. » C’est Christian Bobin qui le dit. La poésie est une attention, une délicate attention. »

Cette démarche m’a totalement séduite et d’instinct je crois en sa vertu.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Extraits de : « Le Déversoir – Poèmes minute »  2023  Arthur Teboul.

Illustrations : 1/ « Oiseaux »  Tivadar Csontvary Kosztka 1853-1919

2/ « Le chant de l’oiseau »  Ferenczy Karoly  1862-1917.

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Laisser chanter nos mots intérieurs…

BVJ – Plumes d’Anges.

Devenir…

dimanche 27 juillet 2025

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« … J’ai coutume de dire que les êtres humains sont comme les vaches : ils ruminent, et ils le font toute leur vie et sur plusieurs générations. Ils ruminent leurs secrets de famille, leurs deuils non faits et les bonheurs passés, leurs sentiments d’injustice, leurs rancœurs, etc…  Et jusqu’à ce qu’ils cessent de ruminer, jusqu’à la levée du secret, l’histoire familiale se répète…

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La plupart des gens agissent comme on le leur a appris, d’autres font exactement l’inverse.

Dans le premier cas, même si cela ne nous plaît pas, rien ne bouge, le modèle familial est reproduit à l’identique, on ne s’en émancipe pas.

Mais que se passe-t-il si je fais l’inverse de ce qu’ont fait mes parents, qui eux-mêmes ont fait l’inverse de ce qu’avaient fait leurs propres parents ? Et bien, je me retrouve à faire la même chose que ce que faisaient mes grands-parents ! Et, dans ce cas, rien ne bouge non plus. Croyant me libérer de mes parents en m’opposant à eux, j’ai simplement créé avec eux un lien d’opposition.

Notre intérêt à chacun est de trouver une réponse, qui nous soit spécifique, personnelle, et non pas identique ou opposée. L’identique ou l’opposé, ce n’est pas la liberté. La liberté, qui permet de couper le cordon ombilical et par conséquent d’être adulte, c’est celle de son choix à soi… »

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Relecture d’un petit ouvrage d’Anne Ancelin Schützenberger

auteure du célèbre Aïe mes aïeux.

Elle nous délivre ici quelques clefs et autres outils

pour décrypter notre histoire familiale, comprendre nos blocages, 

et mieux construire notre bel arbre psychogénéalogique…

Précieux !

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Extraits de : « Exercices pratiques de psychogénéalogie »  Anne Ancelin Schützenberger  1919-2018.

Illustrations : 1/ « Sadie près de la fenêtre »  Frederick Carl Frieseke  1874-1939  2/ « Seul à la maison »  Maria Wiik  1853-1928.

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Dénouer nos histoires encombrées et encombrantes…

BVJ – Plumes d’Anges.

La belle ouvrage…

dimanche 20 juillet 2025

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J’ai une passion depuis la nuit des temps pour la lingerie ancienne,

entièrement cousue et brodée à la main.

Le travail est parfait, d’une délicatesse inouïe.

Petits plis plats sur fine percale, passe-ruban,

broderies de fleurettes, bords festonnés, boutons de nacre véritable…

Un enchantement !!!

J’ai eu « la chance » d’hériter de certaines pièces de mes aïeules,

je les coupe et les porte en chemise sur un jean.

L’ampleur est suffisante pour que le vêtement

soit confortable et la qualité du coton se

fait sentir au niveau de sa douceur et de sa solidité.

Celle-ci a été remaniée ce week-end,

j’ai bien-sûr réalisé l’ourlet « à la main » et j’en suis très heureuse.

Malheureusement, le repassage fut rapide,

avec 30 degrés à l’intérieur de la maison,

il m’a semblé prudent de ne pas m’attarder…

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Ces savoir-faire s’oublient avec le temps, malheureusement,

mais les témoignages du passé sont là et nous insufflent l’idée

et l’envie de montrer et perpétuer cet art.

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Cette camisole porte un monogramme M.S.,

il pourrait s’agir de Miette Ségol née Gouges,

mon arrière arrière arrière arrière grand mère.

La vie est incroyable et la transmission précieuse…

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Comme le disait Monique Pivot dans sa préface de

l’Encyclopédie des ouvrages de dames de Thérèse de Dillmont :

« Créez, mes sœurs, créez et inventez,

Thérèse de Dillmont est là pour vous prendre en main,

dédramatiser et vous persuader qu’à défaut de génie,

vous possédez un talent certain. »

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« Devant l’éclair

Sublime est celui

Qui ne sait rien »

Matsuo Bashô

Photos (pas terribles) BVJ.

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Détendre son esprit joyeusement…

BVJ – Plumes d’Anges.