Archive pour la catégorie ‘plumes à rêver’

Surprises…

lundi 27 janvier 2014

.


.

 » Tout ce qui est beau et vrai arrive toujours par surprise. Alors, laissez-vous surprendre. C’est l’une des plus grandes bénédictions de la vie.


Quand vous perdez la capacité de vous étonner, vous êtes mort. Si les choses peuvent vous surprendre, vous êtes encore vivant. Et plus les choses vous surprennent, plus vous êtes vivant. C’est la vitalité des enfants ; ils sont étonnés par des vétilles. On a de la peine à croire à leur étonnement – un arbre ordinaire, un oiseau, un chien, un chat ou un caillou sur la plage. Si vous découvriez un Koh-i Noor, un diamant magnifique, cela ne vous étonnerait même pas. Les enfants s’étonnent plus que vous, pour eux, chaque galet devient un diamant, car ils ont la capacité de s’émerveiller. Si vous ne vous émerveillez pas, même un diamant devient un vulgaire caillou.

Le sens de la vie dépend de votre capacité de vous étonner, de vous émerveiller. Aussi, restez toujours ouvert. Rappelez-vous sans cesse que la vie est infinie. C’est un processus continuel ; il n’y a jamais de fin. C’est un voyage éternel et chaque instant est neuf, chaque instant est originel. Quand je dis que chaque instant est originel, j’entends par là que chaque instant vous renvoie à votre origine, chaque instant fait de vous un enfant à nouveau. »

.


Extrait de : « La surprise”  – Méditation 293 – Osho 1931-1990.

Illustrations : 1/« Ecouter les oiseaux »  Winslow Homer 1836-1910  2/ »Oiseau sur son perchoir »  Fyodor Petrovitch Tolstoy 1783-1873.

…..

S’étonner et s’émerveiller…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chemin de vie…

samedi 25 janvier 2014

.

.

« Tout comme un nuage blanc d’été,

en harmonie avec le ciel et la terre,

flotte librement dans le ciel bleu,

d’horizon en horizon et suivant le souffle de l’atmosphère –

de même le pèlerin s’ouvre au souffle d’une vie puissante

qui monte des profondeurs de son être

et le guide « au delà des nuages »,

au delà des plus lointains horizons,

vers un but qui est DÉJÀ présent en lui, quoique voilé à ses yeux »


Anagarika Govinda 1898-1985

.

Illustrations : 1/« Madone aux Lis »  Alfons Mucha 1860-1939  2/« Étude de nuages »  Johan Christian Dahl 1788-1857.

…..

Retrouver le sens de notre vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chambre intérieure…

jeudi 23 janvier 2014

.

.

« Il te faut de la pauvreté

dans ton domaine.


C’est comme ce besoin qu’on peut avoir

d’un mur blanchi à la chaux.


Une richesse, une profusion

de mots, de phrases, d’idées


t’empêcheraient de te centrer,

d’aller, de rester


là où tu veux

où tu dois aller


pour ouvrir

pour recueillir.


Ta chambre intérieure

est un lieu de pauvreté. »

.


Extrait de : « Art poétique »  Eugène Guillevic 1907-1997.

Illustrations : 1/« Grains de poussière dansant dans la lumière »  Vilhelm Hammershoi 1864-1916  2/« Oiseau sur branche fleurie »  Watanabe Shôtei 1851-1918.

…..

Laisser murir en nous un chant de floraison…

BVJ – Plumes d’Anges.

Indulgence…

lundi 20 janvier 2014

.

.

« Si tu t’affliges pour une cause extérieure, ce n’est pas elle qui t’importune, c’est le jugement que tu portes sur elle. Or, ce jugement, il dépend de toi de l’effacer à l’instant. Mais si tu t’affliges pour une cause émanant de ta disposition personnelle, qui t’empêche de rectifier ta pensée ? De même, si tu t’affliges parce que tu ne fais pas une action qui te paraît saine, pourquoi ne la fais-tu pas plutôt que de t’affliger ?

– Mais quelque obstacle insurmontable m’empêche.

– Ne t’afflige donc pas, puisque ce n’est point par ta faute que tu ne la fais point.

– Mais il est indigne de vivre, si je ne l’exécute pas .

– Sors donc de la vie, l’âme bienveillante, à la façon de celui qui meurt en exécutant ce qu’il veut, mais sois en même temps indulgent aux obstacles. »

« Pensées pour moi-même-VIII-XLVII »  Marc Aurèle.

.

« Végétation du bonheur. Tout près de la douleur du monde et souvent sur son sol volcanique, l’homme a aménagé son petit jardin de bonheur. Que l’on considère la vie avec l’œil de l’homme qui ne veut que la connaissance de son être, ou de celui qui s’abandonne et se résigne, ou de celui qui prend son plaisir à la difficulté vaincue – partout on trouve quelque bonheur poussé à côté de l’infortune – et d’autant plus de bonheur que le sol est plus volcanique, il serait simplement ridicule de dire que par ce bonheur la souffrance elle-même est justifiée. »

« Humain, trop humain-1-591 » Frederic Nietzsche.

.


Extraits de : « Le bonheur » 2003 Olivia Benhamou.

Illustrations : 1/« Nuages à la dérive »  Caspar David Friedrich 1774-1840  2/« Printemps »  William Kennedy 1559-1918.

…..

Entretenir notre jardin de petits bonheurs…

BVJ – Plumes d’Anges.

Ailes tendres…

mercredi 15 janvier 2014

.

.

« … Alors, du feuillage d’un prunier tout blanc qui étend ses branches fleuries au-dessus de sa tête, un oiseau s’envola… D’un seul battement d’ailes, l’oiseau vola jusque sous l’appui de la fenêtre. Il resta un moment sur la fine branche d’un grenadier, mais on le sentait apeuré. Deux ou trois fois, il changea de position ; dans le mouvement qu’il fit, il m’aperçut accoudé à la balustrade, et s’envola soudain. J’eus à peine le temps de me dire que le haut de la branche avait bougé, légère comme de la fumée, que l’oiseau avait posé ses pattes délicates sur un des barreaux de la balustrade.

Je voyais cet oiseau pour la première fois, et naturellement j’étais incapable de lui donner un nom, mais la couleur de son plumage m’émut étrangement. Comme le rossignol, il avait des ailes d’une sobre élégance, et la gorge était rouge foncé, de la couleur des briques ; si délicat qu’au moindre souffle, il s’envolerait. De temps en temps, l’air autour de lui ondulait avec légèreté, et il restait sagement immobile. Pensant que ce serait un crime de l’effaroucher, je demeurai quelque temps accoudé à la balustrade, sans oser seulement remuer le petit doigt, et j’attendis patiemment ; mais contrairement à ce que je pensais, l’oiseau n’avait pas l’air inquiet le moins du monde, et j’ai fini par m’éloigner doucement à reculons. En même temps l’oiseau se retrouva d’un bond sur la balustrade, juste devant moi. À peine une trentaine de centimètres nous séparaient. Presque malgré moi, j’ai tendu la main vers cet oiseau si beau. Celui-ci, comme s’il m’abandonnait sa destinée, accepta la main qui s’avançait vers lui et vint tranquillement mettre dans le creux de ma main ses ailes tendres, ses pattes délicates, sa gorge frémissante. J’ai regardé alors sa petite tête arrondie et j’ai pensé : »Cet oiseau… » Mais je n’arrivais pas à continuer. La suite restait enfouie au fond de mon cœur, comme si l’ensemble était légèrement brouillé. S’il était possible, à l’aide d’un pouvoir mystérieux, de rassembler au même endroit tout ce qui recouvre le fond du cœur, et d’en distinguer nettement les contours, cette forme… eh bien, je crois que ce serait quelque chose de la même couleur que l’oiseau que je tenais à présent, là, dans le creux de ma main, oui, la même chose. Je mis immédiatement l’oiseau dans une cage et me perdis dans sa contemplation, jusqu’à ce que l’ombre du soleil printanier fût devenue oblique. Je me demandais quels sentiments animaient l’oiseau pendant qu’il me regardait… »

.


Extrait de : « Petits contes de printemps – Les replis du cœur »  Sôseki.

Illustrations : 1/« Pigeon et fleurs de pêcher » Isen’in Hoin Eushin   (peinture inspirée par Zhao Ji  –> ICI ) 1775-1828  2/« Orchidées et colibris »  Martin Johnson Heade 1819-1904.

…..

Maitriser notre sauvagerie pour nourrir de belles relations…

BVJ – Plumes d’Anges.

Tort ou raison…

lundi 13 janvier 2014

.

.

« On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort.

C’est difficile de juger. Moi, j’ai longtemps donné raison à tout le monde.

Jusqu’au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort !

Donc, j’avais raison !

Par conséquent, j’avais tort !

Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu’ils avaient raison.

C’est à dire que moi qui n’avais pas tort,

je n’avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison,

alors qu’ils avaient tort !

J’ai raison, non ? Puisqu’ils avaient tort !

Et sans raison, encore ! là, j’insiste, parce que…

moi-aussi, il arrive que j’aie tort.

Mais quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas.

Ce serait reconnaître mes torts !!!

J’ai raison, non ? Remarquez, il m’arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison.

Mais là aussi, c’est un tort.

C’est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort.

Il n’y a pas de raison !

En résumé,

je crois qu’on a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ! »

.


« À tort ou à raison » Sketch de Raymond Devos 1922-2006.

Illustrations : 1/« Colombe diamant-Geopelia cuneata » Aquarelle non signée – XVIIIème siècle (musée de la Hague)  2/« Le retour de la colombe dans l’Arche de Noé »  Aegidius de Roya 1415-1478.

…..

Emprunter les chemins de tolérance et de paix…

BVJ – Plumes d’Anges.

Chant de mer…

jeudi 9 janvier 2014

.

SE RESSOURCER…

.

.

« … Et c’est un chant de mer comme n’en fut jamais chanté,

.

.

et c’est la Mer en nous qui le chantera :

.

.

la Mer, en nous portée, jusqu’à la satiété du souffle et la péroraison du souffle,

.

.

la Mer, en nous, portant son bruit soyeux du large et toute sa grande fraîcheur d’aubaine par le monde… »

.

Extrait de : « Amers – Invocation 3 »  Saint-John Perse 1887-1975.

Photos BVJ – Cap Garonne.

…..

Vibrer au chant de la Mer…

BVJ – Plumes d’Anges.

Est-il possible ?…

lundi 6 janvier 2014

.

.

« … Est-il possible, pense-t-il, qu’on n’ait encore rien vu, reconnu et dit de vivant ? Est-il possible qu’on ait eu des millénaires pour observer, réfléchir et écrire, et qu’on ait laissé passer ces millénaires comme une récréation pendant laquelle on mange sa tartine et une pomme ?

Oui, c’est possible.

Est-il possible que, malgré inventions et progrès, malgré la culture, la religion et la connaissance de l’univers, l’on soit resté à la surface de la vie ? Est-il possible que l’on ait même recouvert cette surface, qui après tout eût encore été quelque chose – qu’on l’ait recouverte d’une étoffe indiciblement ennuyeuse, qui la fait ressembler à des meubles de salon pendant les vacances d’été ?

Oui, c’est possible.

Est-il possible que toute l’histoire de l’univers ait été mal comprise ? Est-il possible que l’image du passé soit fausse, parce qu’on a toujours parlé de ses foules comme si l’on ne racontait jamais que des réunions d’hommes, au lieu de parler de celui autour de qui ils s’assemblaient, parce qu’il était étranger et mourant ?

Oui, c’est possible.

Est-il possible que nous croyions devoir rattraper ce qui est arrivé avant que nous soyons nés ? Est-il possible qu’il faille rappeler à tous, l’un après l’autre, qu’ils sont nés des anciens, qu’ils contiennent par conséquent ce passé, et qu’ils n’ont rien à apprendre d’autres hommes qui prétendent posséder une connaissance meilleure ou différente ?

Oui, c’est possible.

Est-il possible que tous ces gens connaissent parfaitement un passé qui n’a jamais existé ? Est-il possible que toutes les réalités ne soient rien pour eux – que leur vie se déroule et ne soit attachée à rien, comme une montre oubliée dans une chambre vide ?

Oui, c’est possible…

.


.

… Dehors beaucoup de choses se sont transformées. Je ne sais pas comment. Mais en dedans, et devant toi, mon Dieu, en dedans, devant toi, spectateur, ne sommes-nous pas sans action ? Nous sentons bien que nous ne savons pas le rôle, nous cherchons un miroir, nous voudrions nous défarder, renoncer à toute feinte et être véritables. Mais quelque part est encore sur nous un morceau de travestissement, que nous oublions. Une trace d’exagération demeure dans nos sourcils, nous ne remarquons pas que les commissures de nos lèvres sont repliées. Et nous allons et venons ainsi, railleurs et moitié de nous-mêmes, ni réels, ni acteurs…

.

… Mais, à présent que tout devient différent, notre tour n’est-il pas venu de nous transformer ? Ne pourrions-nous pas essayer de nous développer un peu et de prendre peu à peu sur nous notre part d’effort dans l’amour ? On nous a épargné toute sa peine, et c’est ainsi qu’il a glissé à nos yeux parmi les distractions, comme tombe parfois dans le tiroir d’un enfant un morceau de dentelle véritable, et lui plaît, et cesse de lui plaire, et reste là parmi des choses brisées et défaites, plus mauvais que tout. Nous sommes corrompus par la jouissance superficielle, comme tous les dilettantes, et nous sommes censés posséder la maîtrise. Mais qu’arriverait-il si nous méprisions nos succès ? Quoi, si nous recommencions depuis l’origine à apprendre le travail de l’amour qui a toujours été fait pour nous ? Quoi, si nous allions et si nous étions des débutants, à présent que tant de choses se prennent à changer ?… »

.


Extraits de : « Les carnets de Malte Laurids Brigge »  Rainer Maria Rilke 1875-1926.

Tableaux : 1/« Songeuse » 2/« Studio parisien » 3/« Japonaise »  Olga Boznanska 1865-1940.

…..

Écrire la meilleure page du livre de la vie, tout est possible !…

BVJ – Plumes d’Anges.

Fil de soi…

dimanche 22 décembre 2013

.


.

« … Toute prière est comme un premier envol.

Toute prière est un fil suspendu sur l’abîme.

Il suffit d’y oser un premier pas pour que le contact s’élargisse aux dimensions du monde, à la démesure des cieux, comme si toute leur transparence se déversait dans notre cœur abouché, comme si tout l’esprit dispersé se cristallisait sur nos lèvres muettes. Nous sommes soudain reliés. L’abîme qui d’abord nous effrayait maintenant nous soulève.

Il n’est que de renoncer à nos évidences, mais avec vérité, pour que s’ouvrent des espaces nouveaux, qui n’effacent pas les paysages anciens, mais leur rendent leur âme, leur respiration. Prier, c’est accepter cette séparation pour renaître de plus loin, en se dilatant, car il ne sert à rien d’ouvrir les bras, de desserrer les mains et les lèvres si, à l’intérieur l’on demeure tout recroquevillé, dur, obscur.

Prier, ce n’est pas se cacher ; prier, c’est nous dénouer, laisser le souffle d’infini nous traverser, nous grandir. C’est nous faire une âme ample, mobile, élastique, légère et transparente… »

Philippe Mac Léod.

.


.

Que ces fêtes de fin d’année soient belles, sereines et lumineuses,

que les étoiles brillent dans nos cœurs et dans nos yeux…

JOYEUX NOËL À TOUTES ET À TOUS !

Illustrations : 1/ »Samuel enfant »  Joshua Reynolds 1723-1792  2/« Allégorie de l’Éternité »  Lorenzo Pasinelli 1629-1700.

…..

Unir nos fils de lumière…

BVJ – Plumes d’Anges.


Evolution…

lundi 16 décembre 2013

.

.

« … « En essence, l’altruisme réside dans la motivation qui anime un comportement. Il peut être considéré comme authentique tant que le désir du bien d’autrui constitue notre préoccupation principale, même si cette préoccupation ne s’est pas encore concrétisée en actes.

Par contraste, l’égoïsme, non content d’être centré sur lui-même, considère les autres comme des instruments au service de ses intérêts. Il n’hésite pas à négliger, voire à sacrifier le bien d’autrui lorsque cela s’avère utile pour parvenir à ses fins. » *…

.

… Dans la bulle de l’ego, la moindre contrariété prend des proportions démesurées. L’étroitesse de notre monde intérieur fait qu’en rebondissant sans cesse sur les parois de cette bulle, nos états d’esprit et nos émotions s’amplifient de manière disproportionnée et envahissante. La moindre joie devient euphorie, le succès nourrit la vanité, l’affection se fige en attachement, l’échec nous plonge dans la dépression, le déplaisir nous irrite et nous rend agressifs. Nous manquons des ressources intérieures nécessaires pour gérer sainement les hauts et les bas de l’existence. Ce monde de l’ego est comme un petit verre d’eau : quelques pincées de sel suffisent à le rendre imbuvable. À l’inverse, celui qui a fait éclater la bulle de l’ego est comparable à un grand lac : une poignée de sel ne change rien à sa saveur. Par essence, l’égoïsme ne fait que des perdants : i nous rend malheureux et nous faisons, à notre tour, le malheur de ceux qui nous entourent…

.

… Le père Ceyrac qui, pendant soixante ans, s’est occupé de trente mille enfants défavorisés dans le sud de l’Inde, me dit un jour : « Malgré tout, je suis frappé par l’immense bonté des gens, même de ceux qui semblent avoir le coeur et l’œil fermés. Ce sont les autres, tous les autres, qui fondent la trame de nos vies et forment la matière de nos existences. Chacun est une note dans « le grand concert de l’univers », comme le disait le poète Tagore. Personne ne peut résister à l’appel de l’amour. On craque toujours au bout d’un certain temps. Je pense réellement que l’homme est intrinsèquement bon. Il faut toujours voir le bon, le beau d’une personne, ne jamais détruire, toujours chercher la grandeur de l’homme, sans distinction de religion, de caste, de pensée…

.

… L’altruisme, la coopération et l’entraide sont beaucoup plus présents dans la vie quotidienne que ne le suggèrent les médias et les préjugés en vigueur. Au cours des cinquante dernières années, nous avons vu se développer l’aversion pour la guerre, ou encore assisté à la prise de conscience que la terre n’est qu’un « grand village ». Le rôle grandissant des ONG, le fait que de nombreux citoyens soient concernés par ce qui se passe ailleurs dans le monde, notamment lorsqu’une assistance est nécessaire, tout cela indique un changement des mentalités, de nos cultures donc, davantage tournées vers un sentiment de « responsabilité universelle », pour reprendre une expression chère au Dalaï-lama. Cette évolution est donc en marche. Peut-être suffit-il d’y participer, en ajoutant notre pierre à l’édifice, notre goutte à l’océan. Mais on peut aussi imaginer que nous puissions la faciliter et l’amplifier à la manière d’un catalyseur qui accélère une réaction chimique… »

* Daniel Batson dans « L’Altruisme chez l’être humain »

.


Extraits  (à suivre)  de : « Plaidoyer pour l’altruisme » 2013 Matthieu Ricard.

Tableaux : 1/« Le garçon bulle »  Paul Peel 1860-1892  2/« Le lac »  Konstantin Yakovlevich Kryzhitsky 1858-1911.

…..

Souffler sur la bulle de notre ego…

BVJ – Plumes d’Anges.