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« … Nous passons toute notre vie à côté des miracles sans les reconnaître tant ils semblent être naturels…
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… Le secret de la vie est partout, dans le brin d’herbe qui tremble sous le vent et dans le scintillement de l’étoile lointaine…
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… Ne perdons pas notre force en luttes inutiles, ne nous débattons pas comme un animal pris au piège, dégageons-nous doucement, silencieusement des remous… C’est cela que j’appelle travailler intérieurement…
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… Si nous acceptons de lutter avec persévérance et patience contre l’inconscience qui nous maintient dans un demi-sommeil éveillé, peu à peu la lumière se fera en nous…
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… Ce qui m’indignait naguère ne m’affecte plus ou peu. Je vois les méchancetés, les mesquineries, les sottises comme je vois les flaques d’eau boueuse ou les buissons de ronces. Je les contourne sans porter de jugement de valeur. Ce sont désormais les incidents de la route…
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… Découvrir les chemins des métamorphoses : la bonté, le désintéressement, l’amour qui nous font croître, grandir, et ne pas s’engager dans l’autre chemin, celui de l’ambition personnelle, de la rancune, de l’égoïsme qui dessèchent et sclérosent la sensibilité. L’un conduit à la perception originelle de la Vie dans la lumière, l’autre à la dispersion dans les ténèbres de l’inconscient…
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… L’impossible s’est accompli : Être le pont enjambant l’abîme entre les deux dimensions de l’Être. Gagner le ciel sans abandonner la terre. Ni l’un ni l’autre exclusivement. Vivre simultanément les deux, et… ainsi réaliser le TROIS qui demeure encore UN…
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… L’Homme est le pont entre deux mondes, l’enfant de la terre et du ciel…
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… Il n’y a pas méchanceté. Il y a manque de bonté. Il n’y a pas intolérance. Il y a manque de tolérance. Lorsque je vois mon manque, je vois le vide que le mot méchanceté, intolérance, etc… me masquait. De la même manière, il n’y a pas inattention. Il y a manque d’attention. Lorsque je reconnais mon manque, il disparaît. Il est aussitôt comblé. La prise de conscience est la clef de tout changement…
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… Respirer avec et dans ce Vivant vous ouvre à la merveilleuse floraison d’une puissance créatrice intarissable…
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… Nous devons travailler sur nous-même, à contre courant de notre mécanicité habituelle, jusqu’à n’être plus qu’un espace « ouvert », accueillant l’autre… tous les autres.
Cet espace porte un nom. Il s’appelle : AMOUR.
Il est la fleur semée dans le jardin de notre cœur. En lui seul il peut fleurir et rayonner sur le monde. La transformation du monde passe par la transformation de chaque homme en lui-même… »
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Extraits de : « Le 7ème sens ou le corps spirituel » Jeanne Guesné 1910-2010.
Tableaux : 1/« Fillette à la couronne de coquelicots » Orest Adamovitch Kiprensky 1782-1836 2/« Femme nue à la rose » Alfred Hirv 1880-1918 3/« Ils arrivent » Thomas Cooper Gotch 1854-1931.
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Semer des fleurs dans notre cœur…
BVJ – Plumes d’Anges.