Archive pour juin 2011

Essence précieuse…

jeudi 9 juin 2011

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… » Mais à l’instant même où la gorgée mélée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? « …

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Pour vivre vous aussi ce moment sublime,

je  ne résiste pas au plaisir de vous offrir cette merveilleuse recette de

MADELEINES,

trouvée dans le livre

« desserts » des  Éditions Marabout

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Pour 15 pièces : 3 œufs, 100 grs de sucre en poudre, 150 grs de farine, 100 grs de beurre doux, fondu, 1 zeste de citron râpé et un zeste d’orange râpé.

Préchauffez le four à 200°C. Badigeonnez de beurre fondu une plaque à madeleine et chemisez-la de farine, puis tapotez le fond pour enlever l’excédent.

Fouettez les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et épaississe. Incorporez délicatement la farine, puis le beurre fondu, le zeste de citron et le zeste d’orange. Déposez cette préparation dans les moules, sans trop les remplir. Faites cuire douze minutes, jusqu’à ce que les madeleines soient légèrement dorées et souples sous les doigts. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.

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Pour le THÉ,

il existe chez Mariage Frères un fabuleux coffret de thés contenant :

Le Thé porte-bonheur 959 « Bouddha bleu » : « thé vert agrémenté de pétales de bleuets d’où s’exhalent des fragrances de fruits mûrs « 

et le Thé porte-bonheur 956 « Montagne de Jade »: « thé vert jade allié avec grâce à des parfums de fruits exotiques ».

Toutes les conditions me paraissent réunies…

Extrait de « Du côté de chez Swann »  Marcel Proust 1871 – 1922.

Tableaux : 1/« Le Samovar »  William McGregor Paxton 1869 – 1941  2/« Thé et gâteaux »  Albert Anker 1831 – 1910.

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Prendre conscience de ces instants de grâce…

BVJ – Plumes d’Anges.

Bel oiseau…

mardi 7 juin 2011

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« Sur le même arbre se trouvent deux oiseaux, l’un perche tout en haut, l’autre en bas dans les branches.

Celui qui est en-haut est calme et silencieux, resplendissant d’un merveilleux plumage aux reflets dorés.

Celui d’en bas mange tour à tour les fruits aux brillantes couleurs soit amers, soit sucrés. Il saute de branche en branche, tantôt heureux, tantôt malheureux. Lorsqu’il goûte un fruit particulièrement amer, il est très déçu et inconsciemment son regard s’élève vers le faîte de l’arbre où l’éblouissant oiseau ne bouge ni ne mange, tout entier emprunt de sérénité.

L’oiseau du bas envie cette paix, mais se remet à manger des fruits et oublie l’oiseau du sommet, jusqu’au jour où un fruit vraiment trop amer le fait sombrer dans le désespoir.

Alors de nouveau, il lève les yeux et dans un effort il parvient tout près de l’oiseau magnifique.

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Les reflets d’or de son plumage l’enveloppent lui-même dans un flot de lumière, le pénètrent et le dissolvent en une brume diaphane. Il se sent fondre et disparaître…

Il n’y a toujours eu qu’un seul oiseau, celui du bas n’était que le reflet, le rêve de celui du haut. Les fruits doux et amers qu’il mangeait, ces joies et ces peines qu’il a vécues tour à tour, n’étaient que vaines chimères.

Le seul oiseau véritable est toujours là, au faîte de l’arbre de la Vie, calme et silencieux.

Il est l’Âme humaine au-delà des bonheurs et des peines. »

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Extrait de  « Les Yogas pratiques » Swâmi Vivekânanda 1863 – 1902.

Illustrations : 1/« Le bouquet des peintres »  George Augustus Wallis 1761 – 1847  2/ « Dacnis coerebicolor »  Joseph Smit 1836 – 1929  3/ « Nature morte au perroquet »  Georg Flegel 1566 – 1638.

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Être soi-même…

BVJ – Plumes d’Anges.

Biarritz…

dimanche 5 juin 2011

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BIARRITZ…

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L’Impératrice Eugénie  de Montijo

aurait lancé la mode lors d’une fête dans sa somptueuse villa d’été,

c’est certain…

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Puis les aristocrates russes

auraient apprécié ses cristaux qui brillent de mille feux…

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Plus tard encore,

Sarah Bernhardt (hommage à elle),

se produisant au Casino Bellevue,

l’aurait volontiers arborée…

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BIARRITZ

serait devenue la reine des broches…

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Entièrement réalisée à la main,

perles de verre et cristaux

rebrodés sur un ruban de lin doublé d’un gros grain beige,

couleurs douces…

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Biarritz est en vente sur

LA BOUTIQUE PLUMES D’ANGES.

Tableau : « Impératrice Eugénie de Montijo »  Edouard Louis Dubufe 1819 – 1883.

– Broche BVJ –

8 x 4 x 2 cms.

Création exclusive.

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Tout est possible, ayons des ailes !…

BVJ – Plumes d’Anges.


Voie du changement…

jeudi 2 juin 2011

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– MESSAGE AU MONDE OCCIDENTAL –

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 » Nous, les Haudenosaunee (« Ceux qui ont bâti la Longue Maison »), ou Iroquois de la Confédération des Six Nations, existons sur nos terres au plus loin que la mémoire se souvienne. Notre culture est l’une de celles qui, dans le monde, ont la plus ancienne existence continue. Nous gardons souvenance des premiers actes des êtres humains, nous nous souvenons des instructions reçues, à l’origine, des Créateurs de la Vie en ce lieu que nous appelons Etenoha – notre mère, la Terre. Nous sommes les gardiens spirituels de ce lieu. Nous sommes les Ongwhehonwhe – les hommes réels.

À l’origine, il nous a été dit que les êtres humains qui se meuvent sur la Terre ont été pourvus de tout ce qui est nécessaire à la vie. Et nous avons reçu pour instructions de nous aimer les uns les autres et de porter grand respect à tous les êtres de cette Terre. Il nous a été enseigné que notre vie est liée à la vie des arbres, qu’il faut que la végétation se porte bien pour que nous nous portions bien, que nous sommes proches parents des quadrupèdes. Dans notre tradition, la conscience spirituelle est la forme la plus élevée de la politique.

La voie que nous suivons est Voie de Vie. Nous pensons que toute chose vivante est un être doué d’esprit. L’esprit peut se définir comme une forme d’énergie qui se manifeste dans la matière. Un brin d’herbe est une forme d’énergie qui se manifeste dans la matière herbe. L’esprit de l’herbe est la force invisible qui produit cette espèce et il se manifeste à nous sous la forme concrète de l’herbe.

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Toutes choses en ce monde sont des choses concrètes, matérielles. La Création est un phénomène vrai, matériel, et elle se manifeste à nous à travers la réalité. C’est donc sous la forme de la Création que l’univers spirituel se manifeste à l’homme, la Création qui est le support de la Vie. Nous croyons que l’homme est réel, qu’il fait partie de la Création, qu’il a le devoir de maintenir la Vie de concert avec les autres êtres. C’est pourquoi nous nous donnons le nom d’Ongwhehonwhe – les hommes réels.

Les instructions reçues à l’origine nous commandent, à nous qui nous mouvons sur la Terre, de porter un grand respect, de l’affection et de la gratitude à tous les esprits qui créent la Vie et la maintiennent. Nous saluons et remercions les multiples soutiens de notre propre vie – le maïs, les fèves, la courge, les vents et le soleil. Lorsque les hommes ne respecteront plus cette multitude d’êtres, ne leur exprimeront plus leur gratitude, toute vie sera détruite, la vie humaine prendra fin sur cette planète.

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Nos racines plongent profondément dans les terres où nous vivons. Nous portons un grand amour à notre pays, celui où nous sommes nés. Son sol est riche des os de milliers de générations de notre peuple. Chacun de nous a été créé sur ces terres et il nous incombe d’en prendre grand soin, car c’est d’elle que naîtront les générations futures des Ongwhehonwhe. C’est avec grand respect que nous foulons la Terre, car elle est un lieu hautement sacré.

Loin d’exiger ou d’implorer quoi que ce soit des Créateurs de la Vie, notre peuple les salue et leur rend grâce pour le fait que toutes les forces de la Vie sont encore à l’œuvre. Nous sommes profondément conscients de notre parenté avec tous les êtres vivants. Jusqu’ici, les territoires qui nous restent demeurent remplis d’arbres, d’animaux et des autres dons de la Création. En ces lieux, nous recevons toujours notre nourriture de notre mère la Terre.

Nous avons constaté que tous les peuples de la Terre ne témoignent pas pareil respect envers le monde et les êtres qui le peuplent…

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… Si nous voulons qu’il y ait un avenir pour tous les êtres de cette planète, nous devons commencer à chercher les voies du changement… ».

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Extrait de « La déclaration de la Ligue des Six Nations à la Conférence de Genève – Septembre 1977.

Pour en savoir plus :

*Message au monde occidental

Tableaux : 1/« Le jeune Sachem »  John Trumbull 1756 – 1843  2/« Sierra Nevada »  Albert Bierstadt 1830 – 1902  3/« Grand canyon de Yellowstone »  Thomas Moran 1837 – 1926  4/« Chutes du Niagara »  Frederic Edwin Church 1826 – 1900.

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Évoluer… ne pas s’égarer…

BVJ – Plumes d’Anges.