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« … Il est dans notre nature d’aimer donner et recevoir du fond du cœur. Nous avons cependant appris plusieurs formes de « langage aliénant » qui nous conduisent à nous exprimer ou à nous comporter de manière blessante vis à vis des autres et de nous-mêmes. L’une de ces formes de communication aliénante consiste à utiliser des jugements moralisants qui impliquent que ceux dont le comportement ne correspond pas à nos valeurs ont tort ou sont mauvais. Une autre repose sur les comparaisons qui peuvent entraver la bienveillance envers nous-mêmes comme à l’égard d’autrui. La communication aliénante nous empêche aussi de prendre pleinement conscience que chacun est responsable de ses pensées, de ses sentiments ou de ses actes. Une autre caractéristique de ce type de communication consiste à communiquer ses désirs sous forme d’exigences…
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… Selon le philosophe indien J.Krishnamrti, observer sans évaluer est la plus haute forme de l’intelligence humaine. « C’est stupide », ai-je pensé en lisant cette phrase, mais je me suis presque aussitôt rendu compte que je venais de porter un jugement. Nous avons presque tous du mal à observer les gens et leur comportement sans y mêler un jugement, une critique ou une forme d’analyse…
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… Quand l’une des parties entend dans les paroles de l’autre un reproche, un diagnostic ou une interprétation, il est probable que les énergies en présence seront orientées vers l’autodéfense et la contre-attaque que vers la sortie du conflit… »
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Dans l’époque difficile que nous traversons,
les discussions me paraissent très délicates,
deux monolithes semblent « s’affronter »,
le monde se rigidifie, l’humanité s’envole…
Au théâtre de la vie, rien ne va plus !
Je viens de lire un livre passionnant qui serait à mettre entre toutes les mains.
Il traite d’une autre forme de communication, la communication non violente.
Celle-ci nous demande d’observer sans évaluer,
d’employer des mots sans jugements contenus,
d’établir une relation de cœur à cœur,
d’exprimer nos sentiments réels,
bien différents de nos pensées et interprétations,
de formuler nos besoins de manière claire,
de demander ce que l’on veut et non ce que l’on ne veut pas…
Je vous laisse découvrir cette lecture au fil de laquelle de
nombreux exemples nous montrent une voie pour mieux vivre ensemble,
la route est longue et le « travail » de chaque instant,
la vie est devant nous, peut-être pouvons-vous
tenter d’en faire bon usage, non ?.
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Extraits de : « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) »
Marshall B. Rosenberg 1934-2015.
Illustrations : 1/« Pensive » 2/« Pivoines » Wladyslaw Slewinski 1856-1918.
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Choisir une voie qui enrichit l’humain…
BVJ – Plumes d’Anges.