Archive pour la catégorie ‘plumes légères’

Secrets remèdes…

lundi 4 juillet 2022

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Tout n’est-il pas reflet d’une réalité ? Rien n’est définitif,

la danse de la vie nous offre ses multiples chorégraphies…

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Sorte de conversation entre Ciel et Terre, de cœur à cœur,

langage éphémère et silencieux,

il faut de la présence à soi pour percevoir des mots, décrypter le message…

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Dans quelle souterraine chapelle serait caché le code qui nous donnerait accès au sens ?

Nul ne peut encore le dire, un jour, peut-être…

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S’attacher simplement à la seule beauté du moment,

à sa fragilité qui en fait un trésor, on le gardera en soi tel un bijou,

une perle rare. Précieuse mémoire…

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Le remède aux maux du monde semble simple,

il est lumière, poésie, couleurs, rêveries, parfums, sons…

Le Créateur puise en ses entrailles,

il restitue une succession d’Œuvres d’Art,

là est le divin cadeau,

gardons l’œil ouvert, transmettons, rayonnons…

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« Les mots que l’on n’a pas dits sont les fleurs du silence « 

Proverbe japonais (trouvé sur Instagram).

Photos BVJ – Alpes suisses et italiennes – Juin 2022.

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Sentir là, l’univers tout entier…

BVJ – Plumes d’Anges.

Clin d’œil…

lundi 27 juin 2022

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La Nature est extraordinaire, elle invente de merveilleuses histoires, son imagination est débordante…

Imaginez un oiseau au plumage indigo et brillant, ourlé de lignes de noir mat, à l’œil d’un bleu profond tirant sur le violet, au bec jaune près pale, un oiseau de bonne taille. C’est un mâle, il se nomme le JARDINIER SATINÉ

Sa belle est tout autre, ses plumes sont d’un doux vert-gris, brodées de beige et de brun, le bec est noir, l’œil bleu profond…

Ils vivent dans les forêts humides d’Australie et de Nouvelle-Guinée., suivent un régime végétarien auquel sont ajoutés des insectes pendant la période de reproduction.

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Au printemps, les mâles veulent séduire. Sieur oiseau entreprend la construction d’un « berceau ». Pour cela,  il délimite un espace rectangulaire qu’il recouvre d’herbes sèches puis érige deux parois courbes en plantant des brindilles sur quelques dizaines de centimètres.

Une fois l’édifice réalisé, il se fait décorateur du lieu en y apportant plumes, coquilles, fleurs, feuilles… plutôt de couleur bleue, madame aime le bleu. Aujourd’hui, il ajoute au trésor de menus objets en plastique, terribles « bijoux » des temps modernes comme les capsules de bouteilles d’eau, « oubliées » par les hommes.

Il effectue alors une parade, danse en émettant d’incroyables vocalises, sortes de mantras d’amour. Dame oiselle visite les berceaux des différents prétendants, choisit le plus beau,  prend son temps,  admire, écoute, s’éloigne un peu, revient et enfin s’installe sous le voûte, l’accouplement peut avoir lieu.

Puis la femelle s’envole, elle ira construire un nid en forme de coupe dans lequel seront déposés de un et trois œufs, les oisillons naitront, elle s’en occupera seule..

Le mâle lui, continuera ses parades extraordinaires pour tenter de séduire d’autres dames…

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Prenez quelques minutes,

allez admirer cette fabuleuse parade amoureuse —>  ICI

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« Pour faire le portrait d’un oiseau

Peindre d’abord une cage

avec une porte ouverte

peindre ensuite

quelque chose de joli

quelque chose de simple

quelque chose de beau

quelque chose d’utile

pour l’oiseau

Placer ensuite la toile contre un arbre

dans un jardin

dans un bois

ou dans une forêt… »

Jacques Prévert dans Paroles – la suite –>  ICI

Illustrations : 1/  et 2/ « Jardinier satiné  » – mâle et femelle – Nicolas Huet le jeune et J-Gabriel Prêtre  XIXème  3/« Les oiseaux d’Australie »   Gracius J.Broinowski  1837-1913.

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S’envoler vers la beauté du monde…

BVJ – Plumes d Anges.

Interlude…

dimanche 5 juin 2022

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« Le silence nettoie, purifie, opère un détachement entre l’essentiel et l’accessoire, entre le temporel et l’impérissable, il permet de se délester de l’illusoire et de l’encombrant. »

Marie-Madeleine Davy

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« Le silence a sa propre éloquence, parfois plus précieuse que les paroles. »

Elizabeth Kübler-Ross

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« Le silence unifie, rassemble, centre et relie. Il ouvre la profondeur à la paix intérieure. »

Marie-Madeleine Davy

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Faire silence, se ressourcer dans la beauté, une fois encore…

Décision de plus en plus nécessaire,

voire indispensable pour continuer à

arpenter les chemins de la vie et élever nos pensées…

Ressentez-vous ce même besoin ?

Photos BVJ – Alpes – Petit lac au Col de la Lombarde – Mai 2022.

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Rechercher nos propres chemins de paix…

BVJ – Plumes d’Anges.

Doux billet…

samedi 28 mai 2022

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Jour de fête,

lumineux paysage intérieur,

les pensées refleurissent dans une lointaine mémoire,

je me souviens du poème appris à l’école,

du collier de pâtes alimentaires,

du bouquet de fleurs champêtres,

de l’œuvre d’art aux mille couleurs fabriquée avec cœur,

du petit déjeuner soigneusement préparé,

du gâteau plein d’amour pour le dessert,

de cette belle histoire racontée chaque année avec ferveur,

que d’émotions dans ce parfum d’enfance !

Vos souvenirs ressemblent-ils aux miens ?

Je souhaite une joyeuse fête à toutes les mamans du monde,

passées, présentes et à venir.

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« Le papillon : Ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur. »

Jules Renard dans « Histoires naturelles »  1896.

Illustrations : 1/« Journée d’été »  William Keith  2/ « Fleurs et papillons »  William van Aelst  0627-1682.

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Chérir ce moment de fête ou son doux souvenir…

BVJ – Plumes d’Anges.

Le bien caché…

lundi 9 mai 2022

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« …Chaque matin, les hommes et les femmes qui prennent soin de la parcelle du réel

qui leur est confiée sont en train de sauver le monde, sans le savoir… »

Christiane Singer  – 1943-2007.

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Nos armures se délitent…

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Nos cuirasses se fendent…

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Nous semblons perdre des plumes,

là sont les signes annonciateurs d’un indispensable changement…

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Étirons nos membres engourdis,

oxygénons nos cerveaux endormis,

accueillons la lumière,

recréons qui nous sommes…

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Il n’y a pas de temps à perdre,

faisons renaître en nous nos propres couleurs,

celles de la vie qui court dans nos veines.

Soyons maîtres de nos réflexions, de nos décisions,

ne suivons pas les routes encombrées,

préférons les chemins de traverse, les chemins de paix,

prenons du recul,

purifions nos intérieurs,

évacuons les vibrations négatives,

et surtout :

restons des êtres paisibles, des êtres libres…

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« … C’est le moment de construire le monde.

Nous avons chacun la responsabilité d’une parcelle de l’univers… »

Christiane Singer  – 1943-2007.

 

Photos BVJ —> Eucalyptus.

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Choisir des relations de cœur à cœur…

BVJ – Plumes d’Anges.

Rose à l’âme…

mardi 3 mai 2022

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« Je ne sais si vous avez déjà examiné la manière dont vous écoutez – que ce soit un oiseau ou le vent dans les feuilles, le bruit de l’eau vive, peu importe – ou l’attention que vous portez à quelque dialogue intérieur, ou à une conversation tenue au sein de diverses relations avec vos amis intimes, votre femme ou votre mari.

Si nous nous efforçons d’écouter, cela nous parait extrêmement difficile, car nous ne cessons de projeter nos opinions et nos idées, nos préjugés, notre acquis, nos inclinations, nos pulsions ; lorsque tout cela domine, c’est à peine si nous écoutons ce qui est dit. Cet état là est sans valeur aucune. On n’écoute – et donc on n’apprend – que si l’on est dans un état d’attention, un état de silence dans lequel tous ces échos antérieurs sont tenus en respect et se taisent. »

Krishnamurti – extrait d’une causerie de 1967 trouvée sur le net.

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« La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour a qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le goût à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas. La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer. Quand il nous suffit d’être, et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix. Et vivre. En faisant ce qu’on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu’on aime, en étant qui nous sommes, vraiment. »

Alexandre Jollien.

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« Je crois en la couleur rose. Je crois que le rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois aux baisers, beaucoup de baisers. Je crois qu’il faut être forte quand tout semble aller mal. Je crois que les filles joyeuses sont les plus jolies. Je crois que demain est un autre jour et je crois aux miracles »

Audrey Hepburn.

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Que tous ces roses divers et variés fleurissent ensemble,

la diversité est une richesse et non une occasion de se combattre.

Écouter l’autre calmement, sans arrière pensée aucune,

accepter l’autre, quelles que soient ses différences,

offrir sa joie, sa légèreté et sa confiance en la vie…

C’est un travail de chaque jour, de chaque seconde,

qui fera la paix en nous et ainsi la paix dans le monde.

À tenter, absolument, il me semble.

Photos BVJ – Cerisiers du Japon – mai 2022.

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Modifier notre perception du monde…

BVJ – Plumes d’Anges.

Douze…

jeudi 28 avril 2022

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« La poésie fait son nid d’une main à peine ouverte,

elle peut suivre les lignes de la paume

et aussi vivre dans un poing.

Elle est ce souffle inattendu qui patientait en toi,

ce temps posé sur l’instant, mais qui dure.

Si tu veux la dresser, change de livre,

délaisse les gens qui veulent la définir.

Elle aura toujours le coup d’aile d’avance

de l’oiseau quand tu veux l’attraper.

 

Un poème ne t’attend pas.

Il est là, même où tu l’ignores.

Il ne se veut pas forcément plus brillant

qu’une bruine qui s’amuse ou un soleil qui tombe.

Un poème ne fait pas pousser les fleurs :

c’est une parole entre deux lèvres

qui ne sauvera peut-être pas la Terre,

mais qui s’entendra,

se fendra d’un aveu, d’un amour, d’un combat.

Elle chantera encore quand d’autres s’agenouillent

ou s’enfuient devant la foule des bras tendus.

 

Aujourd’hui, tu vas écrire, me confies-tu.

Alors, vas-y, jette-toi dans la beauté.

Au bout d’une page, ou de quelques vers,

il y a parfois le début d’un univers.

Je te regarde : ce matin, tu te sens si poème

que tu crois pouvoir toucher, pour dire le monde, l’infini d’une seconde. »

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« Poème pour l’enfant au bord d’une page »

Carl Norac.

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Ne sommes-nous pas tous des enfants au bord d’une page ?

La poésie est vaste, si vaste, elle se rencontre au détour d’un chemin,

dans un regard, dans une mélodie, elle se cueille à toutes le saisons…

si on le désire vraiment…

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Douze, pourquoi douze ?

Douze est un nombre sublime nous dit-on, il représente un cycle,

il y a douze signes du zodiaque – quel beau chemin – ,

il y a douze heures entre minuit et midi, douze heures entre midi et minuit…

Ce blog a douze ans aujourd’hui, la vie n’est plus la même

mais nous devons encore et toujours  suivre ce fil de poésie,

ce fil de lumière et d’espérance, lui seul nous donnera la force.

Belle semaine et merci à toutes et à tous, donnons-nous la main !

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Illustration : 1/ « Le gâteau d’anniversaire » – détail – Pancraz Körle  1823-1875  2/ « Madame Sada Yakko » (actrice et danseuse tragique japonaise)  Ruppert Bunny  1864-1947.

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Faire un avec la poésie…

BVJ – Plumes d’Anges.

 

Entente fraternelle…

samedi 23 avril 2022

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Drôle de songe, nous pourrions presque imaginer un éléphant dans le jardin…

Il n’en est rien, il s’agit du tronc d’un figuier qui a poussé tout seul il y a plus de 25 ans…

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Sa particularité est qu’il abrite en son cœur un autre arbre, légèrement plus jeune,

un pamplemoussier, ils cohabitent paisiblement, la vie n’est-elle pas étonnante ?

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Dans la nature, tout est magique,

ces deux arbres s’aiment d’amour tendre,

ils se sont accueillis l’un l’autre

et bientôt des fruits apparaitront.

Que de leçons à apprendre, cette sagesse me fait rêver, pas vous ?

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« Tant de mains pour transformer le monde et si peu de regards pour le contempler »

Julien Gracq

Photos BVJ – 22 Avril 2022.

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Entrer en contemplation…

BVJ – Plumes d’Anges.

Apparition…

vendredi 15 avril 2022

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« … Quand la flèche tomba, aux alentours de 20 heures, le lundi 15 avril 2019, nous fûmes quelques uns à penser : cette flèche en feu était-elle la conséquence de notre arrogance ? Pourquoi les flèches demeureraient-elles dressées devant des hommes qui méprisent leur présence magique ? Et si la chute était un exil ? Et si nous méritions ce grand effondrement ? Que peut produire d’autre une époque qui a décidé de tout démonter ?

Les flèches, les tours, les entrelacs réticulés et les croix ouvragées sont sentinelles de mystère. Peut-être ont-ils raison de se retirer du carnaval du XXIème siècle. Peut-être sont-ils lassés par le bruit et la laideur ?… »

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Extrait de : « NOTRE DAME DE PARIS – Ô REINE DE DOULEUR »  2019  Sylvain Tesson.

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« C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore. » 

Anatole France

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Et soudain apparut un monde nouveau, riche d’humanité, de paix et de bienveillance.

D’où venait-il ?

De nous uniquement, dans le grand effondrement,

nous ne pûmes compter sur personne d’autre.

Ce nouveau monde songeait à éclore depuis longtemps,

il nous fallut un moment pour le comprendre.

Nos intentions lumineuses, nos pensées profondes durent le guider, pas à pas,

l’aider à prendre forme harmonieusement…

Il fleurit en son temps, comme la rose…

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Joyeux week end de Pâques à toutes et à tous !

Illustrations : 1/ « Notre-Dame de Paris »  Edwin Deakin  1838-1923  2/ « Fleurs et nid » – détail – Georg Frederic Ziezel  1755-1809.

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Se tenir en éveil…

BVJ – Plumes d’Anges.

Haut lieu…

mardi 29 mars 2022

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Perchée à 962 mètres au sommet du Mont Pirchiriano,

aperçue du fond du Val de Suse au mois de janvier, sous la neige,

la Sacra di San Michele (abbaye Saint-Michel de la Cluse)

est un vaisseau de pierre qui inspira l’écrivain Umberto Eco

pour son roman Le nom de la rose.

Le film de Jean-Jacques Annaud tiré de cette histoire y a été tourné.

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Un oratoire très ancien, dédié au culte de l’archange Saint Michel

fut reconstruit dès 980 par un ermite, Giovanni Vincenzo…

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Vers le XIème siècle , une abbaye bénédictine,

chef d’œuvre d’équilibre architectural,  vit le jour et prit de l’ampleur au fil du temps…

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Elle s’accroche véritablement aux roches présentes…

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À l’intérieur d’impressionnants escaliers de pierre se succèdent…

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Ils se terminent par « l’Escalier des morts » qui, jadis,

exposait dans ses niches, les dépouilles de certains moines…

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En haut des dernières marches, le « Portail du zodiaque » (ici un détail),

œuvre du sculpteur médiéval Nicolao

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Le portail d’entrée de l’église est en pierre grise et verte,

les arcs-boutants en serpentine sont de construction plus récente…

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L’église de style romano-gothique dont l’abside est, nous dit-on,

orientée vers le point du lever de soleil le jour de la Saint Michel, le 29 septembre…

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Plusieurs fresques – début XVIème –  éclairent les murs,

ici la plus grande : « l’Assomption » du peintre Secondo del Bosco di Poirino,

les couleurs sont remarquables…

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Précieux chef-d’œuvre de Defendente Ferrari, entièrement restauré,

en son centre une Vierge à l’enfant.

Leurs visages  sont doux et splendides, les pieds de la mère cachés sous la robe bleu

sont délicatement posés sur un croissant de lune…

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Il y a de nombreuses autres merveilles en ce lieu,

l’endroit était presque désert lors de notre visite, seul un moine s’afférait et priait.

L’abbaye est sur cette ligne droite de monastères michaéliques

formée par « le coucher du soleil le jour du solstice d’été »,

partant de l’Irlande et passant par les Cornouailles, la Normandie,

le Piémont, les Pouilles, la Grèce et se terminant sur le Mont Carmel.

L’archange Saint Michel aidé de ses anges,

symbolise la puissance des forces du bien contre les forces du mal.

Aminautes de France, de Navarre et d’ailleurs,

vous pouvez si vous le voulez, réserver une cellule dans ce lieu,

pour goûter au calme et au silence…

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« J’envoyai des lettres d’amour

aux cieux, aux vents, aux mers,

à tous les débordements

de l’univers.

Ils me répondirent

en lente

rosée d’amour

voilà pourquoi je les reposai

sur la découpe aride des sommets

comme une forêt de vents.

 

Il me naquit un fils d’océan. »

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Poème extrait de « Poco suono »  trouvé sur le net

 Lorenzo Calogero  1910-1961   (traduction de Valérie Brantôme).

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Photos BVJ et PJ – Mars 2022.

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Poser ses pas sur des lumières…

BVJ – Plumes d’Anges.