Archive pour octobre 2016

Déconnexion…

vendredi 28 octobre 2016

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« Je suis lumière et nuit

je vois toujours et encore

que je suis lumière et nuit

les deux me disent

l’absence totale

de toute certitude

dans ma pensée

je n’ai que cette ouverture

intime, ressentie au soir

de ma vie finie, d’être une goutte

de clarté dans l’espace et le temps infinis

née de la rencontre des sens d’un corps

de milliards de neurones

de soleils et de vents inconnus »

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Poème extrait de : “Derrière le dos de Dieu – Neuropoèmes” 2010 Lorand Gaspar.

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Une petite pause…

Je vous laisse dans les collines,

entre chênes, pins et bruyères,

les oiseaux y bavardent joyeusement,

les couleurs chantent,

de suaves parfums nous enrubannent,

mais à l’horizon… point encore de champignons !

Patience…

Photos BVJ

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Se tenir en repos…

BVJ – Plumes d’Anges.


S’élever…

lundi 24 octobre 2016

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« … En cours d’islandais, le professeur, un homme qui ne croyait pas aux rêves, donna pour sujet de rédaction à ses élèves : Réaliser ses rêves ; avec en sous-titre : Mes objectifs principaux dans la vie…

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… Comme l’a dit un sage : Le seul vrai voyage consiste à surmonter ses propres obstacles, à atteindre la cime de sa propre montagne…

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… Le monde réside dans l’œil de celui qui regarde. (…) Oui, c’est ça, sa dissertation traiterait de l’île vue d’en haut. Une fois atteinte l’altitude suffisante, tout se déploierait à ses pieds, en gravissant quelques mètres de plus, les choses rétréciraient deviendraient minuscules, et encore plus haut, tout finirait par se confondre, chaque élément s’enfoncerait dans l’autre pour s’y inclure, le monde formerait un ensemble harmonieux : prés verdoyants, champs de lave violette, landes et cratères de-ci de-là – et les deux lacs des plateaux pleins de truites grasses – et la Montagne – tout ne ferait plus qu’un, mer et terre seraient confondues, mer et ciel également, et rien n’aurait plus d’importance, car là-haut régnerait la stabilité de la certitude. Comme une évidence…

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… Ce qu’il y a de bien dans l’ascension d’une montagne, c’est qu’il n’y a qu’une seule voie, une seule option. Monter. Aucun risque de perdre sa route, de s’égarer dans des déviations ou de tourner en rond : elle suit d’un pas chancelant une piste étroite tracée par les moutons, jonchée de crottes et d’herbes mouillées écrasées, alchémille et saxifrage. Elle avance avec peine le long de la piste, place un pied devant l’autre pour gravir la côte à pic. Ça fait travailler les biceps.

La pente accompagne fidèlement chacun de ses pas ; rien qui puisse troubler ou égarer l’esprit à cette altitude…

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… Tout commence désormais à rapetisser ; plus haut, tout deviendra si minuscule que rien n’aura plus d’importance. Délivrée des petites misères du quotidien, elle connaîtrait bientôt la jouissance d’être au-dessus de tout ce qui traîne en bas, riche d’une vue d’ensemble perpétuelle, en long et en large, des vastitudes de la nature inhabitée… »

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Extraits de : « Le rouge vif de la rhubarbe » 2016 (en France)  Audur Ava Olafsdottir.

Illustrations : 1/« Maison de pêcheur » 2/ »Montagnes en hiver » Harald Sohlberg 1865-1935.

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S’élever au-delà de soi-même…

BVJ – Plumes d’Anges.

Petit frère chéri…

vendredi 21 octobre 2016

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« Le petit frère inquiet »

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« Tous nos désirs sont issus de notre besoin initial d’être en sécurité. Aujourd’hui encore,

le petit enfant en nous reste inquiet, apeuré. Et pourtant, l’instant présent ne comporte

aucun problème, aucune menace. Donc, si nous n’avons pas de problème dans le

moment présent, cela veut dire que nous n’avons pas de problème du tout. Pourquoi

alors continuer à cultiver nos peurs ? Communiquons cette sagesse à l’enfant qui

demeure en nous et disons-lui bien qu’il n’a plus aucune raison de s’inquiéter. Nous

pouvons aller marcher seul et le rassurer : mon petit frère chéri, je sais que tu souffres.

Aujourd’hui, toi et moi avons grandi, alors n’aie plus peur, nous avons les moyens de

nous protéger. Viens avec moi et vivons ce que nous offre le présent. Viens, prends ma

main, marchons ensemble et savourons chacun de nos pas. »

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Citation de Thich Nhat Hanh extraite du  Monde des religions – Mai 2014.

Illustrations : Etudes  (détails ) – Thomas Sully 1783-1872.

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Balayer nos peurs…

BVJ – Plumes d’Anges.

Histoires d’amour…

lundi 17 octobre 2016

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« … Le simple fait de remettre sur ses pattes un cloporte coincé sur le dos était pour moi une joyeuse rencontre. La chaleur d’un oeuf fraîchement pondu contre ma joue, une goutte d’eau plus belle qu’un diamant sur les feuilles mouillées de rosée, une dame voilée cueillie à l’orée d’un bosquet de bambous, son superbe capuchon pareil à un dessous de verre en dentelle flottant dans mon bol de soupe miso… la moindre petite choses me donnait envie de déposer un baiser sur la joue du Bon Dieu…

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… Ce n’est pas quelque chose que l’on m’avait appris et je ne savais d’ailleurs pas exactement quand j’avais commencé à le faire, mais avant de cuisiner, je suivais toujours le même rituel. J’approchais mon visage, mon nez, des aliments, j’écoutais leur « voix ». Je les humais, les soupesais, leur demandais comment ils voulaient être cuisinés. Alors, ils m’apprenaient eux-mêmes la meilleure façon de les accommoder…

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… Si tu cuisines en étant triste ou énervée, le goût ou la présentation en pâtissent forcément. Quand tu prépares à manger, pense toujours à quelque chose d’agréable, il faut cuisiner dans la joie et la sérénité.

Ma grand-mère me le disait souvent…

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… Dans la vie, nous sommes impuissants face à certaines réalités, je le sais bien. Très peu de choses dépendent de notre volonté, dans la plupart des cas, les évènements nous entraînent comme le courant d’un fleuve, ils s’enchaînent sans rapport avec notre volonté sur l’immense paume de la main d’une instance supérieure…

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… Il y a ce qui a disparu pour toujours.

Mais qui, néanmoins, demeure éternellement.

Et puis il y a aussi, si on cherche avec ténacité, tout ce qu’on peut conquérir, toutes ces choses qui nous attendent…

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… Un repas, c’est parce que quelqu’un d’autre le prépare pour vous avec amour qu’il nourrit l’âme et le corps… »


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Extraits de : « Le restaurant de l’amour retrouvé » 2008  Ogawa Ito.

Tableaux : 1/« L’orchidée » 2/« Litchi » « Fujishima Takeji 1867-1943.

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Faire les choses avec amour…

BVJ – Plumes d’Anges.

Bleu blanc z…

jeudi 13 octobre 2016

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S’OUVRIR,

SE TOURNER VERS D’AUTRES HORIZONS

ET FAIRE FLEURIR DES BOUQUETS D’IDÉES…

Suivre ce lien et découvrir toutes ces initiatives inspirantes…

—-> Bleu blanc zèbre…

LE MONDE EST FORMIDABLE,

MAIS ON OUBLIE DE NOUS LE DIRE !!!

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« Les hommes qui dorment vivent chacun dans des mondes différents.

Ceux qui se sont éveillés vivent tous dans le même monde. »

Héraclite

Photos BVJ

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Penser autrement, sortir du cadre…

BVJ – Plumes d’Anges.

Poussières…

lundi 10 octobre 2016

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« … Nous croyons parfois avoir tout oublié, que la rouille et la poussière des ans ont désormais complètement détruit ce que nous avons un jour confié à leur voracité. Mais il suffit d’un son, d’une odeur, d’un contact furtif et inopiné pour que soudain, les alluvions du temps tombent sur nous sans compassion et que la mémoire s’illumine avec la brillance et la fureur de l’éclair…

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… Le temps finit toujours par effacer les blessures. Le temps est une pluie patiente et jaune qui éteint doucement les feux les plus violents. Mais il est des brasiers qui brûlent sous la terre, des crevasses de la mémoire si sèches et profondes que jusqu’au déluge de la mort, ne suffirait pas, quelquefois, à les faire disparaître. On essaie de s’habituer à vivre avec ces plaies, on amasse silence et rouille sur le souvenir et quand on croit qu’on a tout oublié, il suffit d’une simple lettre, d’une photographie, pour faire éclater en mille fragments la dalle de glace de l’oubli…

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… Le temps passait avec tant de douceur, il glissait entre les maisons et les arbres si lent et si imperturbable, que je n’arrivais même pas à réaliser qu’il s’évaporait entre mes doigts comme un flacon d’alcool…

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… Le bois que j’avais préparé à cette fin était toujours humide, je l’avais pourtant coupé au printemps, avec la lune à son dernier quartier, pour que le vieux tilleul de l’école ne souffre pas et que son bois puisse résister très longtemps sous la terre. Le secret, je l’ai appris de mon père quand j’étais encore enfant. On ne le sait pas, mais un arbre est vivant, il perçoit les choses, il souffre et il se tord de douleur quand la hache entre dans ses chairs, formant stries et nœuds par lesquels pénètreront plus tard la moisissure et les vers qui finiront un jour par le pourrir. Mais avec la lune descendante, les arbres sont endormis et, comme un homme mourant soudain dans son sommeil, ils ne se rendent même pas compte qu’on est en train de les couper. Ainsi leur bois reste lisse, compact, impossible à pénétrer, capable de se maintenir des années sous terre.

J’ai toujours voulu mourir ainsi : comme un arbre assoupi, comme un tilleul envoûté, dans la paix de la nuit, par la lueur de la lune… »

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Extraits de : « La pluie jaune » 1985 Julio Llamazares.

« Illustrations : 1/« Paysage »  Charles Webster Hawthorne 1872-1930  2/« Lune au-dessus de la forêt »  Charles Warren Eaton 1857-1937.

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Traverser les nuits de la vie, avec confiance…

BVJ – Plumes d’Anges.

Des vies…

jeudi 6 octobre 2016

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« … Y en a pas beaucoup des occasions dans la vie où tu peux dire ce que tu penses et en plus, de le dire bien… De le dire avec des mots déjà trouvés… De te servir d’un personnage inventé par quelqu’un d’autre pour passer en contrebande des trucs que toi aussi, tu trouves précieux… De dire qui tu es… Ou qui tu voudrais être… Et de le dire mieux que tu ne pourrais jamais le faire si t’avais pas déjà sous la main des phrases déjà si belles…

Extrait de : Billie.

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… Tu sais, Mathilde, si tu tiens vraiment à quelque chose dans la vie, eh bien, fais ce qu’il faut pour ne pas le perdre…

Extrait de : Mathilde.

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… – Mais, Yann… Mon jeune ami… Bien-sûr que je la connaissais. Les gens qu’on aime, on ne les rencontre pas, voyons, on les reconnaît. Vous ignoriez cela ?… »

Extrait de : Yann.

Extraits de : « Des vies en mieux » 2016  Anna Gavalda.

Illustrations : 1/« Martin-pêcheur » Peintre anonyme – Collection William Farquhar XIXème 2/« Flore » (détail)  Francesco Melzi  1493-1570  3/« Junonia orithya » Planche 33 du volume 2 des « Papillons exotiques »  Jacob Hübner 1761-1826.

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Illustration 2 : le très beau tableau de F.Melzi dans ce billet —> Pourquoi pas

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Vivre et tendre à mieux vivre…

BVJ – Plumes d’Anges.

Doux plongeon…

mardi 4 octobre 2016

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C’était hier au soir.

J’étais sous le charme, un spectacle envoutant,

une somptueuse palette de couleurs  !

Quand le soleil a « plongé »dans la mer,

des avions et leurs traînées célestes se sont mis à briller.

J’ai alors pensé avec émotion à ce peintre merveilleux,

humble poète,

sorte de funambule entre terre et ciel,

la tête pleine de chants d’oiseaux,

le cœur empli du parfum des roses,

qui disait :

« Au fond, je ne suis ni peintre, ni dessinateur, ni affichiste, ni écrivain, ni graveur.
Je ne suis ni abstrait, ni figuratif. Je n’appartiens à aucune école.
Mon but n’est pas de figurer dans une histoire de l’art.
Je n’ai rien inventé, puisque je dois tout à tout le monde.
Je ne comprends pas mes images, et chacun est libre de les comprendre comme il veut.
J’ai seulement essayé de fixer mes propres rêves, avec l’espoir que les autres y accrochent les leurs. »

JEAN-MICHEL FOLON.

Il s’est éteint un certain mois d’octobre de l’année 2005…

Si vous voulez encore rêver avec lui, vous pouvez suivre ces liens :

—>Jean-Michel Folon

—>Fondation Folon

Photos BVJ

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Plonger dans nos belles émotions…

BVJ – Plumes d’Anges.