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… « L’humanité a contracté une maladie collective. Les gens sont si absorbés par ce qui arrive, si hypnotisés par le monde des formes fluctuantes, si pris par le contenu de leur vie, qu’ils ont oublié leur essence, ce qui se trouve au delà du contenu, de la forme, au delà de la pensée. Ils sont si régentés par le temps qu’ils ont oublié l’éternité qui est leur origine, leur bercail, leur destinée. L’éternité, c’est la réalité vivante de ce que vous êtes.
À la vue de la beauté d’une fleur, les humains s’éveillaient ainsi, même si ce n’était que brièvement, à la beauté qui fait essentiellement partie de leur être le plus profond, qui fait partie de leur véritable nature. La première fois que la beauté fut reconnue constitua un des évènements les plus significatifs dans l’évolution de la conscience humaine étant donné que les sentiments de joie et d’amour lui sont intrinsèquement liés. Sans que nous le réalisions pleinement, les fleurs sont devenues pour nous l’expression manifestée de ce qui est le plus élevé, le plus sacré et en fin de compte le non manifesté en nous. Plus éphémères, plus éthérées et plus délicates que les plantes dont elles sont issues, les fleurs sont devenues en quelque sorte les messagères d’un autre monde, un pont entre le monde physique manifesté et le monde non manifesté. Elles transmettent non seulement une odeur délicate et agréable aux humains, mais également la suavité du royaume de l’esprit.
Lorsque vous contemplez une fleur, un cristal ou un oiseau sans le nommer mentalement, vous avez ainsi accès au non-manifeste…
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… Nous pouvons apprendre à briser l’habitude qui nous fait accumuler et perpétuer les vieilles émotions en battant des ailes, métaphoriquement parlant, et en nous retenant mentalement de nous attarder sur le passé, peu importe que l’évènement se soit produit hier ou trente ans plus tôt. Nous pouvons apprendre à ne pas maintenir en vie dans notre esprit les situations et les évènements, et à ramener continuellement notre attention à l’éternel et pur présent, plutôt que de nous jouer des films. Alors, c’est notre Présence même qui devient notre identité au lieu que ce soient les pensées et les émotions… »
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Joyeuses fêtes de Pâques à toutes et à tous,
faisons éclore en nous et autour de nous un nouveau monde…
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Extraits de : « Le chemin vers l’unité » (billet 1 —> ICI) 2008 Eckhart Tolle.
Illustrations : 1/ « Œufs » 2/ « Bouquet » Lucie van Dam van Isselt 1871-1949.
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Nous relier à notre éternité…
BVJ – Plumes d’Anges.
Beau texte. Très belles illustrations. Bonnes Pâques à tous.
Se faire témoin de l’espérance par nos actes, nos paroles, notre présence…
Je te souhaite un magnifique dimanche de Pâques rempli de partages, d’amour et de joie.
la fragilité des fleurs la beauté est liée à ces moments si fugace, retenir ces moments constitue une manière de voir (de penser ?) qui est elle aussi fragile et si délicate…
Magnifique texte ! Merci Plumes d’Anges et, sur le chemin de la Lumière, je te souhaite de passer de très belles fêtes de Pâques, je t’embrasse.
Un très beau texte d’Eckhart Tolle. Merci pour cette lecture, Plume d’Anges. Accueillir les choses sans les nommer. Ne pas réactiver le passé au niveau émotionnel. Pourtant que de beaux souvenirs nous avons en nous ! Bon week-end Pascal, Brigitte.
Un beau texte en ce week-end pascal, merci Brigitte. Ne pas laisser passer la beauté, s’y attarder, ralentir le mouvement général … un effort de tous les jours, mais un effort indispensable. Bises et bonne fin de week-end.
Joyeuses Pâques à toi
très juste le fait de ne pas réactiver le passé au niveau émotionnel et aller de l’avant
merci pour ce texte et illustrations délicates
bon lundi de Pâques
Je ne peux m’empêcher de réactiver le passé,
j’y retrouve charme, reconnaissance, douceur, chaleur :
suis-je hors sujet, chère Brigitte ?
A l’instant, je viens d’écrire une lettre à une amie « d’antan »
veuve depuis quelques jours : ensemble, nous avons des souvenirs
magnifiques, drôles à un point tel que nous ne trouvons
que des mots de consolation…heureux !
Le passé et le présent font en ce cas une union réussie…
Le temps de Pâques est vraiment une source d’inspiration singulière !
Il me semble que le propos d’Eckart Tolle touche aux émotions négatives, sombres, celles qui nous limitent… Les émotions positives, joyeuses, les beaux souvenirs, les moments partagés illuminent la vie et nous aident justement à être dans le moment présent…
Avancer avec un regard neuf, se laisser aller à admirer sans forcément nommer ce sont de beaux projets qui demandent des efforts parfois mais je trouve qu’une fois à la retraite on réapprend au quotidien à profiter ainsi de ce qui nous est offert, cette beauté autour de nous, elle est bien là ! Un très beau texte d’un auteur que je n’ai jamais lu. Merci !
Merci pour tes beaux instants résurrectifs et tes vœux de joyeuses Pâques
J’espère que ton WE de Pâques a été agréable.
En famille de mon côté.
Bises Brigitte et bonne semaine
Je crois que tout est présence mêmes nos pensées et nos émotions qui nous permettent d’ajouter à la beauté des instants
J’adhère aux propos d’Eckhart Tolle dont j’ai lu les livres. Cultivons notre monde intérieur et élevons notre conscience !
Tout tourne autour du pouvoir des fleurs, des cristaux, et des oiseaux.
Ils montrent l’infini de nos pensées.
Toujours à vouloir s’élever. Il est libre MAX, il y e a qui l’ont vu voler.
À plus. > Yann
Belle invitation à habiter vraiment le présent, l’instant. Merci, Brigitte.
Que la lumière de Pâques t’accompagne. Si elle manque au-dehors, elle illumine au-dedans.
« ramener continuellement notre attention à l’éternel et pur présent », c’est beau et exigeant. Mais c’est aussi promesse de vie pleine. Merci Plumes et bon temps pascal.
Oui la question se pose comment est venu aux humains le sens de la beauté ? Bon dimanche Brigitte
Tant pis, je prends tout à reculons, il y a des moments dans la vie où l’on apprend à appuyer sur le bouton « pause », et ma foi, c’est en accord avec ce texte. Eckard Tollé est à lire et relire. Pour ma part, je viens de terminer le dernier livre de Delphine Horviller et vais lire le dernier de Finkielkraut, ça se lit doucement, en méditant. Si nous pouvions garder en nous ces textes qui nous nourrissent…………………..Amitiés. trop tard pour les voeux de Pâques!