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Qu’écrire en ce printemps nouveau,
que dire et souhaiter en dehors du sujet
qui inonde la terre et semble parfois l’engloutir ?
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Faisons vœu de lumière dans le cœur des Hommes, vœu d’inspiration.
Bourgeonnons tous, ne nous laissons pas enfermer
derrière les barreaux de la pensée unique et de la peur.
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J’ai la chance de rentrer de voyage en pays de France,
j’ai vu l’hiver livrer ses derniers assauts…
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Un petit veau immaculé offert au monde
par une mère tout à son œuvre…
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Des brumes galopantes…
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Des oiseaux très bavards..
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Des arbres aux somptueux bouquets…
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J’ai senti, une fois encore, l’invisible qui œuvrait en silence…
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La vibration des lieux me rappelait un lointain passé où la terre
avait expulsé de ses profondeurs extrêmes
des roches liquides et des braises incandescentes.
Cherchait-elle à se dépasser ?
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Le paysage aujourd’hui y est doux, il invite à réfléchir,on y sent des mémoires,
nous faut-il inexorablement passer par des crises ?
Cette beauté là est notre bien commun, nous devons la servir,
la porter haut pour redonner au monde une âme,
l’intelligence humaine doit, il me semble, l’emporter sur l’intelligence artificielle…
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Qu’aimeriez-vous écrire sur sur les lignes vierges de ce cahier printanier ?
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« C’est en descendant dans le cœur le plus secret, le plus profond de soi et en faisant partager aux autres sa descente que l’on perçoit, que l’on transmet le mieux le chant du collectif.
– Jacques Lacarrière –
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Photos PJ et BVJ – Sur les Puys d’Auvergne – Mars 2021.
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Se mettre au monde…
BVJ – Plumes d’Anges.
Un vers de Walt Whitman me revient à l’esprit, mais je ne suis plus très sûre de sa rédaction exacte : Votre œuvre peut-elle faire vis à vis de la campagne et de la mer ?
Merci pour ces belles photos, ces réflexions sur l’essentiel de la vie.
En écho à ton beau post, riche d’images, de lumière, de douceur et d’interrogations, me reviennent à moi ces merveilleux vers de Jacques Réda qui m’accompagnent en ce printemps :
« Peut-être devons-nous parler encore un peu plus bas,
De sorte que nos voix soient un abri pour le silence ;
Ne rien dire de plus que l’herbe en sa croissance
Et la ruche du sable sous le vent. »
(Jacques Réda, « La voix dans l’intervalle », Amen, Gallimard, 1968.)
quelles images magnifiques!
(je suis un peu au bout du rouleau de l’optimisme ;-))
Tout simplement un voeu : que ce printemps soit un vrai printemps ! Merci pour ces belles photos d’une région qui est la nôtre et dont on vit chaque jour les multiples caprices…. belle journée à vous !
la lumière qui vient des sphères donnera t elle dans les coeurs cette parcelle d’humanité qui nous permettra d’espérer
voilà un voyage dont l’offrande me va droit au coeur
du blanc, des arbres, le vie qui nait que demander en plus de cela ?
Magnifiques photos qui font du bien. J’ai du mal à y ajouter mon grain de sel alors que je suis reconfinée à 10 kms maxi, donc majoritairement en espace urbain .. Bon week-end Brigitte, bises.
J’aimerais que le printemps dépose sur nos joues les baisers humides de nos petits enfants, nous fasse sentir le doux réconfort des bras de nos enfants qui nous enserrent…
Il nous offre le vole des papillons, les chants d’oiseaux, le parfum des fleurs qui sèment notre chemin… c’est déjà merveilleux. Alors je lui dis merci tout simplement.
Beau week-end
Quelle beauté ! Voilà de quoi s’émerveiller, de quoi nourrir l’ordinaire, en gardant cette lumière en soi. Montée de sève, appel du dehors, optimisme de la renaissance.
Merci, Brigitte.
Précieuse Brigitte qui réussit à capturer nos tristesses
dans de somptueuses images de pureté originelle !
le vœu que je pourrais formuler en ces jours rétrécis
c’est celui de faire éclater les bourgeons de l’amitié
et de continuer à sourire « quoi qu’il en coûte »…
La neige n’est jamais si belle qu’inondée de soleil ☀️
Un magnifique hymne à la vie qui irrigue le monde minéral végétal et animal Belle semaine Brigitte
Quel généreux partage Brigitte que ce carnet de voyage si varié !
Tu sais observer, respirer les moindres vibrations, glaner ici et là une sagesse certaine.
Faisons le souhait que cette sagesse soit partagée par le plus grand nombre…
Je t’embrasse, à bientôt.
Oh oui alors, ne nous laissons pas remplacer par cette intelligence artificielle vide de toute émotion.
Ce que j’aimerais écrire sur ton cahier printanier, c’est ce refrain extrait de la chanson des Demoiselles de Rochefort « La Chanson d’un jour d’été » :
« Aimer la vie, aimer les fleurs
Aimer les rires et les pleurs
Aimer le jour, aimer la nuit
Aimer le soleil et la pluie
Aimer l’hiver, aimer le vent
Aimer les villes et les champs
Aimer la mer, aimer le feu
Aimer la terre pour être heureux »
Belle fin de journée Plumes d’Anges, je t’embrasse.
L’humanité fait souvent des bonds en avant lors de crises profondes. Elles sont l’occasion de changer les regards sur la vie. Elles créent des inquiétudes, des interrogations, la peur de l’inconnu…..Pour évoluer l’homme, hélas, a beaucoup besoin d’être dérangé !!
« que dire et souhaiter en dehors du sujet
qui inonde la terre et semble parfois l’engloutir ? »
Eh bien, tu as très bien répondu !
j’ai pris moi aussi le parti de ne parler que de ce qui va bien. Une sorte d’équilibre avec la marée noire des infos qui plombent…
Bisous ma Plume. Tes photos sont superbes.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Brigitte,
Tes photos sont d’une grande beauté.
Je suis très admirative et tu es pleine de ressources.
Tu es une artiste à part entière. Je t’embrasse
Oh mais que c’est beau et lumineux, et puis ce veau, promesses de vie.
Un tout grand merci, un baiser spécial de Pâque alors.