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« Nul besoin d’être bon.
Nul besoin de marcher sur les genoux
sur une centaine de kilomètres à travers le désert, repentant.
Il te suffit, simplement, de laisser le doux animal qui est en toi
aimer ce qu’il aime.
Raconte-moi le désespoir – ton désespoir – et moi, je te raconterai le mien.
Entre temps, le monde poursuit son cours.
Entre temps, le soleil et la pluie, en petits cailloux transparents,
balayent les paysages,
au dessus des prairies et des arbres profonds des montagnes et des rivières.
Entre temps, les oies sauvages, là-haut dans le ciel bleu et pur,
rentrent de nouveau au pays.
Qui que tu sois, aussi esseulé que tu puisses être,
le monde s’offre à ton imagination.
Il t’interpelle comme la voix rauque et animée des oies sauvages,
clamant encore et encore ta place
au sein de la famille des choses. »
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« Les oies sauvages » Poème de Mary Oliver trouvé sur le net (PDF de Guillaume Rodolphe)
Illustrations : 1/ et 2/ « Paysage d’automne avec oies sauvages et fleurs » Paravent japonais du XVIIème – Anonyme.
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À côté d’une peine fleurit une belle histoire…
BVJ – Plumes d’Anges.
J’adore ce poème, cette clameur des oies sauvages qui cherche à nous éveiller au jaillissement de l’instant… Merci Brigitte.
Ces paravents japonais sont de toute beauté ; et merci pour le texte, je ne connais pas du tout l’auteure.
J’aime beaucoup ce texte, qui fait appel à des choses profondes ancrées en moi…
Bisous belle Plume !
¸¸.•*¨*• ☆
Très belle illustration ! Nous sommes toujours seul mais nous vivons dans le monde !
Très beau texte ! Oui, le monde s’offre à nous si nous laissons voguer notre imaginaire.
Les oies sauvages là haut : justement je lis un livre sur les oiseaux alors ce poème parle bien à mon oreille et comme Aifelle j’admire toujours la peinture japonaise
Le monde s’ouvre à nos imaginations…qu’imaginent les oies sauvages lors de leurs migrations?
Ces paravents sont de toute beauté, un grand merci pour cet ensemble, si délicat, si prometteur.
Bon week-end Brigitte.
Quel magnifique poème si joliment illustré ! Merci Plumes d’Anges et beau dimanche, je t’embrasse
Un petit coucou Brigitte
Qu’il est beau ce poème… J’aime tant voir passer les oies sauvages au-dessus de la Garonne qui filent droit au sud en direction des Pyrénées en automne
Bises
Béa kimcat