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« … Si les bonheurs d’enfance permettaient d’accéder plus tard à toutes les formes de bonheurs adultes ?…
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… Le bonheur n’est pas une chance mais une intelligence. Qui peut s’apprendre et se développer…
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…Le bonheur ne souffre jamais de se sentir en dette vis à vis d’autrui ; il souffrirait plutôt de ne pas reconnaître ni assumer cette dette. Il grandit lorsqu’il se nourrit de cette gratitude, ce « sentiment heureux d’une dette infinie », selon les mots du philosophe Vladimir Jankélévitch… Cette gratitude quasi universelle n’est possible qu’avec un minimum d’humilité : nous devons reconnaître tout ce que notre bonheur doit aux autres. Mais cette humilité nous ouvre à une infinité d’autres bonheurs : se sentir héritier de toute l’intelligence humaine, de l’altruisme de ceux qui ont pensé, construit, agi avant nous, et finalement pour nous…
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… Le bonheur ne vit, ne respire et ne grandit que s’il est partagé et transmis. Comme l’a dit un jour un sage : »Ce que tu donnes, tu le gagnes. Ce que tu gardes, tu le perds »…
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… Que tout bonheur soit condamné à disparaître est certes une idée douloureuse. Mais lorsque le compte à rebours a commencé, que faire ?
Rien d’autre qu’apprendre à admirer et à aimer ces bonheurs finissants. À comprendre leurs apparitions et leurs disparitions comme une immense et interminable respiration du bonheur de notre vie terrestre…
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… L’intelligence de la vie appartient à ceux qui acceptent le temps qui passe, et continuent de se réjouir du temps qui est là. Cette intelligence-là, c’est aussi celle du bonheur…
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… Pour cultiver notre bonheur, nous avons à tourner tous nos efforts vers le présent. L’enrichir de notre passé, et non pas l’en alourdir ou l’en entraver. Faire la paix avec soi-même : une des clefs du bonheur…
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… La pratique du bonheur s’apparente ainsi à un patient jardinage de notre âme. Ou à l’apprentissage d’un instrument de musique : tous les jours faire des efforts, brefs et légers. Pour de temps en temps sentir l’apesanteur des moments de grâce…
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… Juste accepter ce qui vient, et revenir doucement au moment présent à chaque fois que notre esprit « s’en va »ailleurs… »
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Extraits de : « De l’art du bonheur » 2006 Christophe André.
Tableaux : 1/Le Lac d’Uri » 2/« Torrent de montagne par temps orageux » 3/« Paysage suisse » Alexandre Calame 1810-1864.
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Décider d’être heureux…
BVJ – Plumes d’Anges.
Oui, gratitude universelle, rien d’autre que ça.
Gratitude pour tout ce qui EST, absolument tout.
Gratitude « Quand le cœur se trouve dans l’alignement même du soleil ».
Gratitude devant ce sublime patchwork suisse.
Gratitude pour le temps parfait d’aujourd’hui, pour celui qui nous fait naître et qui nous emporte.
Gratitude pour toi.
Oui ! oui ! décidons d’être heureux !
Comme disait Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux, c’est bon pour la santé. »
De plus, en ce moment, avec le retour du soleil, on ressent un certain bien-être…
Je te souhaite une belle journée remplie de bonnes choses…
Cela s’apparente beaucoup à l’art d’aimer qui s’apprend et s’affine au jour le jour. Merci pour vos beaux écrits qui nous apportent tant. Amicalement. Joëlle
j’aime beaucoup Christophe André et ses leçons de méditation m’ont accompagné à la clinique avec efficacité
Bonheur finissant ….moi je suis ces jours dans la version bonheur naissant avec l’arrivée d’un sixième petit enfant qui a donné bien du souci pendant la grossesse et qui a fait une arrivée toute douce et heureuse
J’ai entendu deux fois Christophe André en conférence et c’est toujours un moment riche et apaisant. Le dernier tableau a presque l’air d’une photographie. Bonne journée Brigitte, bises 🙂
Rechercher le bonheur en soi afin d’être heureux par-tout… Belle fin de semaine, chère Brigitte
A mettre en parallèle avec « L’art d’aimer » d’Erich Fromm (peut-être) et Alain (sûrement)