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« Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux ! »
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Poème de Martha Medeiros – 2000
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Dans les déserts à traverser, dans les épreuves à vivre,
il y a l’acceptation puis la méditation.
Enfin vient le temps de l’action.
Celle-ci est parfois vaine, tous nos jours ne sont pas glorieux ou fructueux,
mais un matin arrive où l’on sent un souffle nouveau,
un besoin impérieux de rebattre certaines cartes,
d’initier un mouvement – peut-être le dernier –
et de repeindre notre univers aux couleurs de la VIE…
Avez-vous déjà arpenté ces chemins ?
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Illustrations : 1/« Femme aux chardons » 2/« Femme aux pivoines » Alfred Agache 1843-1915.
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Redonner de la lumière à notre vie…
BVJ – Plumes d’Anges.
Oser de nouvelles approches de sa vie par-delà les rites,
les habitudes, le chemin tout tracé…et nous voilà exposés
aux vents du large !
Mais le cap de bonne espérance n’est-il pas toujours le même,
celui de la beauté d’où découle la sérénité ?
Merci pour les pivoines, chère Brigitte, elles illustrent à merveille
le poème incandescent !
un poème à écouter souvent surtout l’âge venant où quoique l’on fasse on a tendance à restreindre son horizon hélas
j’ai fait immédiatement un copier coller pour mon carnet de poésie qui grâce à toi s’enrichit
Je ne cesse de chercher de nouveaux chemins à parcourir et de nouvelles musiques pour mes chansons, je ne cesse de m’émerveiller devant les levers et les couchers de soleil et de danser au rythme de mes battements de coeur ! Belle semaine Brigitte !
le chemin est fait de hauts et de bas, les affronter, marcher d’un pas décidé, inviter les forces à se joindre à soi et puis découvrir dans les livres et la poésie (tous les arts) de nouveaux horizons….
Quelle belle page poétique et lumineuse !
Bises Brigitte
Medeiros a traversé ma vie il y a quelques années. Je dois à ce poème, placé au bon moment sur ma route, d’avoir changé ma vie et rallumé mes étoiles. Alors venir chez toi aujourd’hui et le retrouver, c’est comme un pélerinage.
Merci ma Plume.
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Magnifique poème (superbement illustré, bien sûr) qui rappelle que nous avons tous nos périodes de sécheresse mais qu’il nous faut cultiver sans cesser notre jardin intérieur pour en faire un paradis.
Il pleut énormément de ce côté-ci de la rade…
Les tableaux choisis sont superbes Brigitte !
Il est certain que la routine dans laquelle nous nous engluons souvent, met des œillères et rétrécit notre vie.
Ton poème est bienvenu, il nous pousse dans les chemins de traverse toujours riches. Merci !
Je te souhaite une très belle fin de dimanche !
Les chemins vont rarement en ligne droite, ils sont plutôt chaotiques ; Il y a des périodes de stagnation ou l’on a l’impression que cette fois-ci on ne repartira pas et puis si, même de manière réduite, on repart. « la femme aux chardons » a l’air sévère, je préfère « la femme aux pivoines ». Bonne semaine Brigitte, bises.
Je suis en ce moment dans le temps de l’action et ce n’est pas facile tous les jours, mais cela me met malgré tout en joie de suivre ce que mon cœur me dicte. Merci Brigitte pour cet article qui redonne cet élan lumineux pour aller de l’avant ! Belle semaine, je t’embrasse
Bonjour Brigitte,
Il faudrait le lire et le relire souvent ce poème. Il est plein de bon sens.
La routine est ennuyeuse et néfaste. il faut toujours faire l’effort de trouver un petit quelque chose en nous afin de nous aider.
Douce semaine à toi Chère Brigitte
J’adore ce poème qui, ma famille s’en plaindra peut-être-:)), m’incite à poursuivre dans mes changements, fantaisies et autres « frivolités ».
Parfois, c’est si vrai, il faut du courage pour balayer ce/celui/celle qui nous tourmente, mais après…on se met des ìvoines dans les cheveux et on prend la pose, si élégante et décidée du premier tableau.
Merci Brigitte, un beso de neige aujourd’hui!
Des pivoines….pardon, le P est resté ici.
Où trouver un mode d’emploi pour éviter les raz-de-marée des débordements passionnels ?
Cependant… définitivement adepte inconditionnelle da la passion qui se manifeste en un tourbillon exaltant de réalisations émotionnelles tout en ayant suffisamment de raisonnement pour ne pas me perdre.dans un univers en partage entre pivoines et chardons…
En pivoines pensées, agréable semaine chère Brigitte :-))
Michèle
si je lis cet extrait de Marthe Medeiros avec le regard de tous ceux dont je suis en train de faire la généalogie, en ce moment, je ne peux que me dire que Marthe a tout faux.
Ou si je le lis avec le regard de tous ces malheureux sur la planète aujourd’hui, qui ne lisent pas parce qu’illettrés, qui ne voyagent pas, etc.
Bref, elle me fâche, Marthe 😉
Je crois que dans la vie il faut être curieux et ouvert. Les habitudes, le train train quotidien sont de puissants somnifères. L’inconnu peut être une source de progression. J’aime beaucoup ce texte qui me parle!
Vivre, c’est oser. Toujours et inlassablement. Foi de Dédé. Merci pour ce poème qui remue! Bises alpines.
Une page merveilleuse qui nous invite à VIVRE pleinement l’instant présent