Avis de recherche…

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AVIS DE RECHERCHE

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On nous dit que… bientôt… si l’on se tient bien… il suffit !

Dans quel état moral sont les acteurs, les chanteurs, les danseurs,

les musiciens, les artistes en tous genres…

Les femmes, les hommes et les enfants du monde…

 OÙ EST PASSÉE LA CULTURE ?

OÙ EST PASSÉE LA CONVIVIALITÉ ?

OÙ EST PASSÉE LA JOIE ?

Le p’tit café du matin, le restaurant du midi ou du soir, le thé de l’après-midi,

le repas partagé en famille, entre amoureux et entre amis ?

OÙ EST PASSÉE LA TENDRESSE ?

Se prendre dans les bras et se serrer bien fort… un rêve !

ET LE SOURIRE DES GENS ?

vous vous souvenez ?

Cette petite forme délicate qu’une émotion fait naître,

qui se dessine doucement ou jaillit d’un simple regard.

Un sourire égaye une journée, enchante la vie,

c’est une bulle de lumière et de légèreté offerte à l’autre,

il me semble que c’est peut-être lui qui

me manque le plus depuis ces longs mois.

Le sourire est un cadeau, il atteste de notre humanité,

scelle un échange, transforme une vie, opère tel un charme,

jaillit d’un regard ou se dessine doucement sur un visage,

c’est une illumination.

Depuis plus d’une année, l’offrande est comme interdite,

de simples robots se croisent dans les rues,

qu’en penseront les bébés, nouveaux venus sur la Terre,

quel sera leur avenir ?

Dites-moi, je cherche et me désespère de cette voix unique,

de cette peur distillée sans relâche,

ce monde d’intelligence artificielle me glace…

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 » Dans l’air vibre la corde

Silence tendu silence rompu

Chute mate d’une fleur de camélia »

Natsume Soseki

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Illustrations : 1/« Petite fille et oiseau »  – détail –  Pavel Künl 1817-1871   2/« La comtesse de Tillières »  – détail –  Jean-Marc Nattier
1685-1766.

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Retrouver l’illumination…

BVJ – Plumes d’Anges.

21 commentaires sur “Avis de recherche…”

  1. Adrienne dit :

    tout ça reviendra 🙂
    dimanche matin pour la première fois j’ai pu prendre un cappuccino sur une terrasse 🙂
    bises!

  2. Anne dit :

    Flûte, j’ai mal fait le code, perdu mon commentaire…….
    Adrienne dit « tout ça reviendra », mais non, plus rien ne sera comme avant. Si on ne tire pas des leçons de la crise, elle se répètera.
    Où sont passés l’insouciance, la tendresse, l’espoir?
    Je comprends que certains mal lotis, craquent…………….
    Ton article dit tout ce qui nous a manqué et qui fait notre humanité.

  3. thé ache dit :

    avec le numérique et les écrans on pourrait penser que tout concoure à nous robotiser, transformer ce qui reste d’humain en machine à compter : tant et tant et tac ça fait tant ….

  4. Il faut tenir bon, envers et contre tout, et garder la tête haute en mettant en valeur ces principes de vie dont tu parles. Sais-tu que la prochaine exposition au Musée Granet ouvre le 19 mai et est consacrée à Zao Wou Ki ? En voilà un beau projet, non ?

  5. Aifelle dit :

    Je suis à peu près dans le même état d’esprit que toi. Je me raccroche à l’idée du déconfinement et d’un retour à une vie plus normale, surtout dans les contacts sociaux. Bonheur du jour donne une très bonne nouvelle au dessus. Zao Wu Ki est un peintre qui j’apprécie beaucoup et dont j’ai eu la chance de voir plusieurs expositions. J’espère que l’été me permettra de retourner à Paris pour voir le plus d’expos possibles. De quoi mettre du baume au coeur 🙂 Courage Brigitte, nous aurons des jours meilleurs. Je t’embrasse.

  6. Fiorenza dit :

    Chère Brigitte, nous fléchissons tous sur nos bases mais à travers
    les réflexions comme celles-ci, nous savons que l’essentiel est préservé !

    La sensibilité, la culture, les échanges non interrompus,
    tout cela refleurira…à condition que nous remettions
    la quête éperdue de l’HARMONIE au centre de nos vies !

    Les tableaux que tu nous offres en sont une si belle illustration…
    souriante ❣️

  7. Tania dit :

    Chère Brigitte, je viens de t’envoyer une chronique lue hier dans La Libre, ton billet m’y fait penser. Son titre : « Souriez, vous êtes démasqués ». Sur le même sujet, il fait remarquer que c’est au niveau des yeux que l’on peut « distinguer le plus précisément le sourire sincère du sourire forcé », une observation cautionnée par des neurologues.
    Comme à toi, les sourires me manquent, même si je me souviens des nombreux visages penchés vers un téléphone autour de moi dans les transports en commun. Comme toi, je m’inquiète pour les bébés à qui manqueront ces visages des autres que leurs tout proches.
    Laisser tomber le masque à un double anniversaire fêté récemment, entre frères et soeurs vaccinés, nous a fait tant de bien ! Je t’embrasse et t’envoie un large sourire. Merci pour tes illustrations si bien choisies.

  8. DANIEL dit :

    Ce fut une époque déshumanisée et pleine d’interdits, une époque d’immobilisme et paradoxalement de grande créativité: initiatives nouvelles, projets nouveaux, comportements différents.
    Comment le monde va-t-il sortir de tout cela? Saura t-il tirer les leçons de cette épreuve ?

  9. Ma grande fille me disait que leur petit dernier stagnait dans l’apprentissage du langage, lorsqu’il y avait de longues périodes de crèche dues à leur travail. Les Tout Petits ont besoin de voir les lèvres qui leur parlent en plus d’entendre les mots, besoin de voir les sourires. C’est pour eux qui se construisent, que je me fais le plus de souci. Nous, nous saurons surmonter, retrouver très vite les liens qui nous manquent tant.
    Oui ce virus et ses conséquences pour les réa nous ont contraints, nous ont fait plier mais les jours meilleurs arriveront. Il ne faut pas que nous perdions espoir et tes pages nous y aident grandement !
    Merci Brigitte pour ce cadeau des deux tableaux, quelle délicatesse ! Je t’embrasse !

  10. Chewbyspirit dit :

    Cela manque tant de voir les visages des gens, leur sourires, leurs expressions… A

  11. Colo dit :

    Bien sûr, bien sûr chère Brigitte, il est insupportable de ne pouvoir toucher, embrasser surtout les gens très âgés, les enfants qui en ont tant besoin.
    Le temps, meilleur maintenant, permet de se voir dehors, c’est gai.
    Je t’envoie mon meilleur sourire.

  12. Chère Brigitte,
    Un très beau texte qui dit bien la situation actuelle.
    Nous vivons une période difficile et certains jours sont plus doux que d’autres. On veut oublier pour garder notre équilibre. Parfois on chute et on dérive un peu.
    Je pense surtout à nos enfants et à nos petits enfants. Il faut garder notre espoir dans des jours meilleurs. Je t’embrasse et te souhaite une belle fin de journée

  13. Chewbyspirit dit :

    Merci beaucoup pour cet article magnifique, il est si douloureux de ne plus voir les visages, de ne plus toucher, avoir des instants de complicité… Tout y est remplacé par la méfiance et la peur, c’est terrible… Je te souhaite, chère Brigitte, une très agréable journée. Amitiés.

  14. Dominique dit :

    comme je comprends tes mots, mon manque le plus aigu c’est de ne pas voir mes enfants et petits enfants, certains sont loin, certains sont très très loin et impossible de les serrer dans nos bras c’est insupportable
    mais je te suis quand tu parles d’autres liens, ceux qui nous relient les uns aux autres dont on fait fi en ce moment, plus de repas partagés, tout de fait à distance c’est cruel cela fait des petits trous dans le coeur

  15. Des remarques bien fondées…. Où est passé notre art de vivre ? …Merci pour les détails des tableaux choisis. belle journée à vous.

  16. angedra dit :

    Je partage totalement ton texte.
    Le masque est reconnu comme inutile en extérieur, sauf dans une foule, et quel bonheur de respirer librement, de montrer et voir des sourires.
    Les repas en famille reprennent avec la belle saison et la fin des 10 km…
    la semaine prochaine nous reprendrons le petit café du matin, le repas partagé sous le soleil face à la mer avec des amis…
    Assez d’entendre ces alarmistes qui ne semblent exister depuis un an que dans l’annonce d’un futur funeste. Distiller la peur plutôt que l’espoir.

  17. Célestine dit :

    Je peux te le dire : tous les gens que je rencontre, sans exception, en ont ras le bol de cette situation.
    On ose à peine en parler à demi-mots, alors qu’en fait, on sait au fond de nous, que la vie, ce n’est pas ça. Mon leit-motiv c’est : à quoi bon préserver la santé des gens si on n’a plus le droit de rien faire ? Et quel goût aurait la vie si on gardait encore des années ce bâillon sur la bouche ?
    Merci d’avoir écrit ce que nous pensons tous.
    Bisous du coeur
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

  18. eki eder dit :

    je pense que nous apprécierons doublement quand nous pourrons retrouver nos habitudes d’avant.
    bonne soirée et dimanche Brigitte

  19. gazou dit :

    période difficile mais nous pouvons glaner , tout au long de la journée, les petites joies qui viennent à nous..Parfois, sur le chemin où je vais me promener,une rencontre suffit à mefaire retrouver la joie de vivre

  20. Ulysse dit :

    Oui Brigitte tu poses une question fondamentale : comment vont pouvoir s’épanouir des bébés et des jeunes enfants qui n’ont pas vu le sourire de leurs parents !Bon dimanche

  21. dasola dit :

    Rebonjour Plumes d’anges, tu va me faire pleurer. Car à part faire peur aux gens depuis plus d’un an, on n’a plus envie de rire ou sourire. Enfin moi, j’arrive à sourire derrière mon masque. Vivement que l’on revienne à une certaine normalité. Bonne journée.

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