Des femmes…

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Tout près de moi… tout près de nous… des femmes, des femmes en souffrance, des femmes combatives face à un mal sournois , des femmes dont on ne peut qu’admirer le sourire et la belle humeur.

Que faire pour les aider ?

Les écouter, faire silence peut-être, puis tenter de rire ensemble de certains tracas, se raconter les soubresauts du printemps, la promesse des bourgeons sur l’arbre, la fleur qui lentement éclos, la joie des jeux d’enfants, la musique qui enchante le cœur…

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J’aurais envie de leur glisser ces mots de Pascal Quignard :

« C’est de l’intérieur de soi que vient la défaite. Dans le monde extérieur il n’y a pas de défaite. La nature, le ciel, la nuit, la pluie, les vents ne sont qu’un long triomphe aveugle. »

 Refuser la défaite, oserai-je leur dire ?

Les mots me semblent vains, ils ne viendront jamais à propos dans leur combat.

Simplement leur tenir la main et regarder loin,

regarder haut la beauté du monde et des cœurs,

nourrir leurs rêves, leurs projets,

partager ces doux moments ensemble…

et apprécier le jour présent qui nous offre, à nous, une belle santé.

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Illustrations : 1/« Beauté révélée »  Sarah Goodrige  1788-1853  2/« Illustration de crabes (détail) »  Maria Sibylla Merian  1647-1717  3/« Fleur de magnolia »  Pierre-Joseph Redouté  1759-1840.

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Apprécier la grande valeur d’une bonne santé…

BVJ – Plumes d’Anges.

19 commentaires sur “Des femmes…”

  1. bizak dit :

    Quels mots de coeur j’entends ici, là
    Ils sont le baume et le levain
    Nulle femme ne doit baisser son front
    La vie est verte pour tous les êtres
    Le bleu du ciel, l’arôme des fleurs
    Appartiennent à notre éxistence
    Femmes et hommes doivent s’y baigner
    S’y retrouver pour l’amour et la vie.

  2. Ne pas lâcher leur main.

  3. Tania dit :

    Quelle délicatesse, Brigitte, pour aborder ce sujet grave. Bon courage à celle ou celles qui t’ont inspiré ce billet. Merci pour les mots de Pascal Quignard et cette « Beauté révélée ».

  4. gazou dit :

    Cet article me parle beaucoup ! Merci !

  5. Colo dit :

    Oui, surtout rester à côté, tu as raison, écouter et raconter, faire rire et accompagner. Se balader dans le vent…

  6. Aifelle dit :

    « leur tenir la main » c’est le minimum et peut-être la seule chose véritable que nous puissions faire pour elles. Combien de fois mes petits tracas se trouvent effacés en pensant à toutes ces femmes qui m’entourent et connaissent cette épreuve parfois très jeunes.

  7. Nikole dit :

    La phrase de Quignard comme un mantra !

  8. ulysse dit :

    Sacha Guitry disait « je suis contre les femmes, tout contre…. » et j’avoue que la superbe poitrine que tu nous montres nous en donne envie !

    Sinon j’adhère au propos selon laquelle la défaite est intérieure. Mandela a montré que rien ni personne ne peut dompter un être qui ne se rend pas

  9. Fiorenza dit :

    Ces mots d’une tendresse infinie nous aident à comprendre
    la hiérarchie de nos préoccupations :
    merci, chère Brigitte, de nous rappeler les priorités que nous
    négligeons parfois !

  10. ZaZa dit :

    Merci pour ton billet qui a une grande profondeur. « Que faire pour les aider? » C’est une question vraiment difficile ….les mots sont dès fois inutiles…. je pense qu´il faut laisser parler nos coeurs et nos âmes, tout simplement … et surtout apprécier le moment présent….
    Douce journéé, Brigitte.
    ZaZa

  11. Merci pour ce billet Brigitte tout en douceur et d’une grande pudeur.
    Une amie proche est touchée…être là, ne rien brusquer, les silences sont parfois lourds d’angoisse, écouter, faire de courtes promenades ensemble à son rythme, regarder les crocus qui pointent leur nez, respirer ensemble l’air encore frais.
    Je comprends la phrase de Pascal Quignard mais comme toi, je pense que ces mots peuvent parfois être vains…c’est si difficile pour elles…
    Je t’embrasse en te remerciant très fort pour ce beau billet. Claudie.

  12. daniel dit :

    Les écouter, les aider, leur dire de garder espoir….C’est vrai la défaite vient de l’intérieure.

  13. Poussy dit :

    Quand un être souffre, un autre ressent cette souffrance et la fait sienne. En echangeant leurs forces, ils entament alors ensemble la remontée vers le plus pur.
    Tu sais que je pense très fort à elle, sa maladie est ma maladie et la nôtre à tous.
    Je lui envoie beaucoup de choses et sans le savoir, elle m’en envoie autant.
    Chacun de nous à un moment de sa vie, actionnera ce levier d’amour.
    Ah je nous aime, nous les humains!

  14. C’est un peu un mantra pour moi : « Etre là ».
    Je suis très émue par votre billet et je suis sûre qu’il touchera toutes celles qui souffrent et ont besoin d’être accompagnée dans leur combat.
    Merci. Je vous embrasse.
    Bon dimanche.

  15. Dominique dit :

    Beau billet Brigitte
    Leur tenir la main, les écouter mais aussi parler aux hommes, aux garçons adolescents, convaincre, faire comprendre et cela dès l’enfance
    Soignante j’ai vécu la pression du pouvoir des hommes qui ajoutaient à leur pouvoir habituel celui de médecin ! c’est le combat de toutes les femmes qui osent prendre la parole

  16. alezandro dit :

    Des mots volontaires que ceux de pascal Guignard. Oui, refuser la défaite et ne pas tomber systématiquement dans la victimisation. Dénoncer, agir….

  17. Florinette dit :

    Très beau et émouvant hommage pour toutes ces femmes si combatives ! Merci Plumes d’Anges et bon dimanche, je t’embrasse

  18. christinegio dit :

    A quelles noces, à quelle invitation, à quelle fête nous convie la Maladie ?
    Recevoir la Maladie comme une amie chère, qui nous fait bougonner dans un premier temps, puis qui nous comble de cadeaux, si on l’embrasse avec affection.

    J’ai lu quelque part et je l’ai repris à mon compte :
    « Ce à quoi je résiste persiste,
    Ce que j’embrasse s’efface. »

    Des bises, Amie

  19. Ariaga dit :

    écoute, silence, humour (une arme redoutable) je me sens en harmonie avec ce que tu proposes et tes superbes illustrations. Amitiés.

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