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« … Tu sais, ce qui m’intéresse, ai-je poursuivi, c’est de comprendre de quoi nous sommes constitués, fabriqués. Par quelle opération nous parvenons à assimiler certains évènements, certains souvenirs, qui se mélangent à notre propre salive, se diffusent dans notre chair, quand d’autres restent comme des cailloux coupants au fond de nos chaussures. Comment déchiffrer les traces de l’enfant sur la peau des adultes que nous prétendons être devenus ? Qui peut lire ces tatouages invisibles ? Dans quelle langue sont-ils écrits ? Qui est capable de comprendre les cicatrices que nous avons appris à dissimuler ?… »
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Extrait de : « D’après une histoire vraie » 2015 Delphine de Vigan.
Illustrations : 1/« Cachemire » 2/« Chardons » John Singer Sargent 1856-1925.
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Tenter de comprendre pour mieux accepter…
BVJ – Plumes d’Anges.
Une auteure que je n’ai pas lue encore. J’aime beaucoup le premier tableau. Bonne journée Brigitte, bises 🙂
J’aime beaucoup le 1° tableau, et la citation e D. de vigan, ça me touche, tout ça::
pas lu non plus mais j’aime aussi cette illustration
L’enfance nous marque à jamais et conditionne bien souvent notre vie. A nous de retrouver notre propre originalité !
Les cicatrices sont nécessaires sur la toile du tableau de notre vie. Amitiés.
Cachemire , cache-mirettes ou cache-misère ?
Une illustration qui me parle beaucoup ,
une fois de plus .
Une image ne vaut-elle pas mille mots ?
Pour info , Brigitte ,
l’image de mon dernier poème
est une oeuvre de Daniel Gerhatz .
Il est important d’accepter pour avancer, car sinon certaines blessures peuvent devenir des freins. Bises et beau week-end Plumes d’Anges, je t’embrasse
« Ces traces de l’enfance sur la peau des adultes que nous prétendons être devenus » Tout est dit en quelques mots! J’aime assez Delphine le Vigan!
J’avais trouvé le livre bien mené mais très troublant…Bises et bonne semaine.
Jour après jour, en un inlassable labeur, être archéologue de ses mythologies.
Classer, trier, scruter, étiqueter mais enfin ne plus jamais archiver.
Pour qu’il ne reste rien.
Des bises de la Fille du Vent, qui commence à peine à le savoir.