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« … Que fera de sa vie celui à qui nul n’a appris à demeurer seul avec soi ? Quelle sorte de son rendra-t-elle, si la musique n’éveille en lui qu’un vague tressaillement ? Quelle intelligence, si nulle question ne lui est plus posée ? Quel signe saura-t-il tracer, s’il n’aime ni la langue ni la terre ? Quelle parole s’il ne connait rien du silence ? Quelle clef s’il n’a aucune porte à ouvrir ?…
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… Il fut un temps où je poussais dans mes racines de par ici, ne connaissant des lointains que la rêverie et de la langue des mots les plus approximatifs. Mais j’ai quitté l’allée de buis et le petit jardin. Je ne m’alimente plus en eau par les racines mais par le ciel… »
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Extraits de : « Une histoire de bleu » suivi de « L’instinct du ciel » 2005 Jean-Michel Maulpoix.
Illustrations : 1/« Forêt à l’automne » 2/ »Hortensias » Hishida Shunso 1874-1911.
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Faire fleurir notre singularité…
BVJ – Plumes d’Anges.
Le premier extrait est très parlant à notre époque où l’on voit tant de gens vissés à leur smartphone, les écouteurs en permanence sur les oreilles .. quand prennent-ils le temps de s’écouter eux-mêmes ? Bonne semaine Brigitte. Bises 🙂
« Une Histoire de Bleu » est peut-être, juste après les recueils de Guillevic, mon recueil de poèmes préféré !
Merci….
« Je ne m’alimente plus en eau par les racines mais par le ciel…”
J’aime bien cette pensée .
Et toujours de belles illustrations .
Comme je plains l’être qui ne sait aimer le silence et qui a peur d’être seul ! Belle journée à toi. Bises. Joëlle
Rien de plus difficile en effet que d’apprendre à se connaître. Un beau voyage pourtant qui nous mène vers plus de sérénité lorsque l’on y arrive.
Etant déracinée, je sais pourtant que mes racines continuent à me nourrir afin de pouvoir continuer à voir le bleu du ciel…
Bises
J’ai déjà noté ce titre sur d’autres blogs, mais pas encore lu cette « histoire de bleu » que tu illustres si bien – merci, Brigitte.
J’aime e de plus en plus le silence. Il me nourrit différemment et élargit ma conscience. Bonne semaine, amie Brigitte !
deux superbes extraits et deux peintures superbes, je sors de chine chez Tania et je viens chez toi, une belle journée
» Savoir demeurer seul avec soi « , peut être un privilège de la maturité….
Merci Brigitte pour ces pages de lectures et belles illustrations qui font réfléchir, enchantent, apaisent …
Des bises à toi.
J’aime le premier extrait! Savoir être soi et non pas un personnage emprunté au temps présent est très difficile!
La singularité, c’est la quintessence de soi.
C’est tout le contraire de l’égoïsme ou de l’individualisme.
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Ah, Maulpoix… Tu me donnes envie de m’y replonger.
Merci pour ce partage !