Ondes…

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Lorsque je lis un livre, je suis sensible à l’écriture de son auteur, à l’histoire racontée,

à ce qui en émane, à ma perception intérieure…

puis je copie certaines phrases qui deviennent alors ouvertures

ou sujets de réflexions ou couleurs ou instants de poésie…

Je ne réduis pas le livre à ces mots mais je note ceux qui tintinnabulent

en moi et j’aime le livre rien que pour ce cadeau…

La peinture ne résonne pas de la même façon, la vision est globale et immédiate,

je la reçois dans sa totalité,

si un seul détail « gène » ma vue, si une tonalité ne vibre pas en moi,

si la lumière n’est pas captée ou suggérée,

je ne parviens pas à apprécier l’œuvre picturale.

La création et le regard porté sont à multiples facettes,

nos différences trouvent toujours à puiser et à partager,

à s’enrichir les unes les autres,

n’est-ce pas merveilleux ?

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Qu’en est-il pour vous ?

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Il y a aussi la musique, la danse… ce sera la petite histoire d’un autre jour.

Sereine journée à vous qui passez par-là…

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« Rien qui m’appartienne

Sinon la paix du cœur

Et la fraîcheur de l’air »

Kobayashi Issa

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Peintures : 1/« Bergère en lecture » 2/« Femmes et enfants à la plage »  Anton Laurids J.Dorph 1831-1914.

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Capter de belles ondes…

BVJ – Plumes d’Anges.

12 commentaires sur “Ondes…”

  1. kakushiken dit :

    En ce qui me concerne je perçois autant l’écriture que la peinture… Mais je ne m’arrête pas à ce que l’on voit ; je ressens… En peinture, par exemple, c’est le trait qui je perçois, au-delà de l’image… Dans l’écriture, c’est la sensibilité et non le récit…
    Mais qui suis-je comparé à l’artiste ?…

  2. Daniel dit :

    Pour ma part, j ‘essaie de mettre mon mental de côté et de percevoir avec mes sens. J’y arrive très bien avec la musique. Cela permet d’avoir un ressenti plus profond.

  3. angedra dit :

    Les mots sont comme pour la peinture, une sensibilité qui saura m’emporter ou non. Cependant la peinture agit plus rapidement, au premier regard je ressens ou non cet emportement qui me laisse sans mouvement devant lui. Simplement mon coeur qui cherche à y pénétrer.
    Pour la lecture cela est plus lent, plus progressif. J’ai toujours de quoi noter une phrase, un mot et y revenir. Très belle journée.

  4. Aifelle dit :

    Je note des phrases comme toi, mais j’aime bien aussi m’attarder à la perception d’ensemble que j’en ai quand j’ai terminé. Et j’oublie assez vite certaines lectures qui m’ont pourtant marquées sur le coup ; par contre, d’autres grandissent dans mon souvenir, je ne sais pas forcément dire pourquoi. Pour les œuvres d’art, c’est immédiat, elles doivent me « taper dans l’œil » tout de suite, d’instinct.

  5. Dominique dit :

    L’immédiateté dans la peinture, c’est comme un choc sensoriel et émotif qui n’est jamais rationnel, il me faut plusieurs visions d’un tableau pour être capable de mettre des mots et encore pour certains ça reste au-delà de l’explication, je peux être « transportée » par un tableau au sens propre d’être ailleurs pendant quelques secondes quelques minutes

    Pour les livres aussi il y a parfois, exceptionnellement pour les très bons livres, une sensation immédiate dès les premières pages que la personne qui parle me parle à l’oreille, s’adresse à moi, là aussi c’est du domaine de la sensation, c’est vrai bien sûr pour les romans et la poésie. Souvent il me faut une seconde lecture pour démêler mes impressions. Comme tu le dis certains livres font sonner en nous une petite cloche enfouie, un souvenir, un paysage, une émotion

  6. LOU dit :

    Examiner, scruter, « radiographier », dénuder un tableau, m’enivre lorsque je tombe quasi en extase face à une toile. C’est pourquoi j’aime tant fréquenter les musées. Je m’enivre à suivre les mouvements du pinceau ou de la spatule, j’imagine le mouvement de la main du peintre. De son dynamisme ou et de sa précision.
    Dans la lecture, depuis l’enfance j’ai trouvé et retrouvé la richesse du vocabulaire, l’imaginaire, la couleur, l’ailleurs. Et tout comme toi, je notais les belles phrases et dans un cahier, retrouvé récemment, j’annotais mes lectures et attribuais mes échelles d’appréciation.
    Je n’ai guère plus le temps de lire et encore moins les yeux, mais je continue à m’entourer de livres et, paradoxalement, à en acheter. 😉

  7. Martine dit :

    J’aime lire, passionnément, j’aime la peinture et en suis entourée mon homme étant peintre-sculpteur et j’aime la musique, je suis justement en train de l’écouter jouer du violoncelle pendant que je te lis! Et je me réjouis de te lire sur la danse que j’aime beaucoup aussi, j’ai suivi, jeune, Maurice Béjart à Lausanne où je faisais mes études et allais à toutes ses premières, plus tard on a eu la chance de le voir en répétitions car mon homme dessinait les danseurs en mouvements, bises et belle soirée

  8. Isadova dit :

    La poésie ,
    la peinture , la photographie ,
    tout comme la musique
    et toute expression artistique ,
    savent m’émouvoir
    quand elles sont l’écho ou la résonance
    de la représentation intérieure
    que je m’en fais .

  9. Je suis le mot,
    Je suis la couleur,
    Je suis le son.
    Et ça change à chaque instant.
    Là c’est « voyage ».

  10. Célestine dit :

    « Je ne réduis pas le livre à ces mots mais je note ceux qui tintinnabulent
    en moi et j’aime le livre rien que pour ce cadeau… »

    C’est bien ça. C’est exactement comme ça que je lis, en laissant pénétrer les mots en moi et en retenant ceux qui me font vibrer.
    Les tiens ont eu ce pouvoir aujourd’hui.
    Je retiens ta phrase.
    Bises étoilées
    ¸¸.•*¨*• ☆

  11. naline dit :

    Que je me retrouve dans tes mots…
    Se laisser émouvoir, par un livre, une toile, un dessin, une musique, une chorégraphie, c’est faire vibrer nos parcelles d’humanité.

  12. Je rajoute ce beau tableau de la bergère lisant dans ma galerie virtuelle de femmes ou d’hommes lisant.
    Merci.
    Bon week end.

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