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… »Ne pas donner son cœur aux fantômes. Les fantômes, ce ne sont pas les morts, certes non, ce sont les vivants quand ils se laissent emmailloter par les bandelettes de leurs soucis…
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… L’enfance est longue, longue, longue. Après vient l’âge adulte qui dure une seconde et la seconde suivante la mort éclate, ruisselle…
… Je n’admire pas une œuvre parce qu’on me dit de l’admirer, mais par la puissance d’amour qui vibre en elle…
…L’amour donné un jour, c’est pour toujours qu’il est donné…
… L’humain est ce qui est à venir. Nous partons de bas, de très bas. Nous sommes si bas que nous ne sommes même pas à la hauteur des yeux d’un enfant. Nous savons donc ce qui nous reste à faire : travailler à rendre vivant ce qui ne l’est pas encore. »…
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« Autoportrait au radiateur » 2000 Christian Bobin.
Tableaux : 1/« Jeune maman contemplant son enfant » Albert Anker 1831 – 1910 2/« Petite fille tenant une poupée » Fritz Zuber-Buhler 1822 – 1896.
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Donner son cœur à la vie…
BVJ – Plumes d’Anges.
J’aime aussi Christian Bobin.
Belle journée
manon
Je m’attache particulièrement à la dernière citation. Il a bien raison Bobin.
Bonjour ma belle,
Me voici de retour et comme toujours émerveillée de ma visite chez toi!
Un texte qui me touche et deux toiles d’une tendresse émouvante!
Merci pour ces petits moments de bonheur que tu partages avec nous!
Bisous et très belle semaine
j’apprécie beaucoup les extraits de textes ainsi que les superbe oeuvres d’arts que vous nous faites partager.
Merci infiniment, cela me touche beaucoup 🙂
Que j´aime Christian Bobin.
Merci Brigitte de ce texte que je ne connaissais pas.
Bonnes vacances
un passage chez toi Brigitte est toujours une grande douceur , belle journée .EB
Christian Bobin est l’absolu écrivain de la bonté!
Dans chaque phrase de chacun de ses livres, il parle du Coeur, en tout et pour tout, et il a, en tout cas, mis en oeuvre quelque chose qui a radicalement transformé le mien!
Ah quel bonheur de début de journée, merci Brigitte-la-fée-qui-nous-enchante!
Je t’embrasse.
Etre heureux à l’âge adulte, c’est se rappeler toujours que l’on a été »enfant ». Retrouver cette légèreté de l’enfance( qui n’est malheureusement pas donnée à tous les enfants, certains grandissent prématurément et ne connaîtront jamais cet âge d’or, d’insouciance où l’adulte est là pour sécuriser et contenir et non l’inverse).
Un amour constant et bienveillant donne à jamais l’amour de la vie et permet de rebondir.
Mais, j’ai l’impression que notre société vieillissante fait tout l’inverse, elle ne mise pas sur l’enfant et a même peur de sa jeunesse. Tient-elle réellement à » l’humain »?
Donner gratuitement sans attendre de retour tel devrait-être la devise de tout adulte.
Aimer sans compter
Je relis toujous avec bonheur Bobin, pas le temps de reprendre son livre, juste le trouver chez toi qui écrit près d’une fenêtre et de tableaux………….
Oh… j’aime beaucoup cet ouvrage de Bobin !
Merci de me le remémorer !
Délicatesse, douceur, amour…Une note vibrante!