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» La Vérité – est inamovible –
Osons présumer – que les autres forces bougent
C’est – donc – sur elle qu’on peut le mieux se reposer –
Quand les plus vieux Cèdres vacillent –
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Et que les Chênes dénouent leurs poings –
Et que les Montagnes – affaiblies – penchent –
Comme c’est parfait d’avoir un Corps, qui
Tient debout sans Squelette –
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Quelle vigueur dans une Force
Qui se tient sans Soutien –
La Vérité s’étaye Elle-même – ainsi chaque homme
Qui lui fait confiance – reste debout – fièrement.
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Poème 882/1864 d’Émily Dickinson 1830 – 1886.
Tableaux : 1/ « Femme tenant une rose » 2/ « Été » 3/ « Dans le jardin » 4/ « Printemps » Thomas Wilmer Dewing 1851 – 1938.
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Rechercher la lumière de la Vérité…
BVJ – Plumes d’Anges.
Un vérité si bien construite sous le pinceau de Dewing qui vient placer ses corps de femme ainsi que de franches ponctuations dans un paysage qui tend vers l’Ether. Merci, car je l’aimais beaucoup et j’avais perdu son nom , alors ravie de venir le voir se raviver ainsi aux côtés du poème d’Emily.
Quel peintre ! je vais aller voir son oeuvre de plus près.
Emily : Dame blanche mariée à l’absolu, et tellement forte, absolument « vivante » :
« J’ai bu une Gorgée de Vie –
Savez-vous ce que j’ai payé –
Exactement une existence –
Le prix, ont-ils dit, du marché.
Ils m’ont pesée, grain par grain de Poussière –
Ont mis en balance Pellicule contre Pellicule,
Puis m’ont donnée la valeur de mon Etre –
Une unique Goutte de Ciel. »
Merci Dame Plumes
Emily Dickinson est inépuisable, j’ai beaucoup aimé « la dame blanche » cette mini biographie de christian bobin
le choix des tableaux est particulièrement réussi
Quelles jolies illustrations pour ce texte d’Emily Dickinson, magestueux!
Bisous, bisous et merci ma belle pour ton adorable commentaire
Quelles douces illustrations pour ce billet. Vérité… il y aurait beaucoup à écrire à ce sujet. Quoi qu’il en soit, je suis une adepte !
Que de douceur chez toi et quelle force dans la vérité Chère Brigitte .EB
Je me délecte, tu le sais, de chaque mot d’Emily Dickinson, cette amie que je ne vois pas et dont pourtant j’entends la voix si douce et si vraie, qui à chaque fois me remet debout.
Tu m’as fait un grand plaisir, Brigitte, un vrai cadeau de luxe, un petit morçeau de ciel.
Je t’embrasse.
Des toiles d’une fraîcheur incroyable, merci pour toutes ces « plumes » à rêver, à contempler, à savourer!