LETTRE SUR LE BONHEUR
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« Lettre à Ménécée.
Épicure à Ménécée*, bonjour.
Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique. Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que, pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus. Sont donc appelés à philosopher le jeune comme le vieux. Le second pour que, vieillissant, il reste jeune en biens par esprit de gratitude à l’égard du passé. Le premier pour que jeune, il soit aussi un ancien par son sang-froid à l’égard de l’avenir. En définitive, on doit donc se préoccuper de ce qui crée le bonheur, s’il est vrai qu’avec lui nous possédons tout, et que sans lui nous faisons tout pour l’obtenir.
Ces conceptions, dont je t’ai constamment entretenu, garde-les en tête. Ne les perds pas de vue quand tu agis, en connaissant clairement qu’elles sont les principes de base du bien vivre… »
*Ménécée était l’un des disciples d’Épicure.
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« Lettre sur le bonheur » – Épicure -342/-270
« Philosophie » – Robert Lewis Reid 1862 – 1929.
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Réfléchir, parler, échanger, vivre… philosopher… jour et nuit…
BVJ – Plumes d’Anges.
Philosopher, c’est penser sa vie et vivre sa pensée…à méditer !
Un joli texte magnifiquement illustré.
A méditer, effectivement.
Bonne journée.
L’illustration a déjà été mise en valeur par Kenza dans l’un de ses merveilleux billets, j’espère qu’elle ne m’en voudra pas, d’autant plus que c’est après avoir « fait » celui-ci que je m’en suis aperçue.
Cette lettre continue, elle est fort intéressante, Épicure aborde de nombreux sujets, fait part de ses réflexions et dit à Ménécée, en conclusion : « …ainsi vivras-tu comme un dieu parmi les humains… ». Alors, devenons épicuriens pour être encore plus heureux ! À bientôt. brigitte