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« Le printemps qui s’en va
hésite
parmi les derniers cerisiers »
Yosa Buson
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Un goût d’enfance inaltérable dans nos vieilles mémoires : le temps où nous grimpions lestement sur une échelle pour dévorer ces fruits charnus, où les robes du jour se trouvaient maculées de taches écarlates, où nos féminines oreilles se lestaient de cerises unies par leurs pédoncules…
Ah, les doux moments, un peu de nostalgie peut-être ? Oui, la nostalgie de cette insouciance, seule comptait la joie de s’empiffrer et, si l’on daignait en récolter dans un panier d’osier, celle de confectionner des confitures, des tartes ou des clafoutis…
Hum, les doux moments, vous-en souvenez vous ?
Laissez-vous tenter, vous ne regretterez pas le voyage…
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– LE CLAFOUTIS AUX CERISES –
Ingrédients : 600g de cerises, 100 g de sucre vanillé (maison), 3 œufs, 100 g de farine, 25 cl de lait, 20 cl de crème fraiche.
Réalisation : Battre les œufs et le sucre, ajouter la farine tamisée, le lait et le crème.
Répartir les cerises dénoyautées ou pas, dans un plat à gratin beurré, verser la pâte et enfourner 45 minutes environ à 180 degrés.
Se régaler comme des enfants…
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« Rien qui m’appartienne
sinon la paix du cœur
et la fraîcheur de l’air »
Kobayashi Issa
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Illustrations : 1/ « Fleurs et cerises » Clara von Sievers 1854-1924 2/ et 3/ Photos BVJ – juin 2025.
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Cueillir la vie avec gourmandise…
BVJ – Plumes d’Anges.
le temps des cerises un fort moment : souvenirs et symbolique, enfants je m’en souviens et même plus tard, un régal, et toutes ces variétés qui ont permis de savourer ensuite dans les conserves toute l’année, et puis la chanson pour accompagner
Qu’il est bon mais qu’il est loin ce temps des cerises de notre jeunesse mais il a toujours le goût sucré et gourmand de nos folles années!
un billet appétissant, super
bonne soirée
Qu’il est beau ce temps des cerises !
Bien amicalement Brigitte
Bon lundi de Pentecôte
Hélas Béatrice on nous annonce un futur sans cerises à cause de la mouche de Suzuki qui dévaste les cerisaies ! Belle semaine à toi
J’aime aussi le temps des cerises qui me rappelle mon enfance c’est bien vrai, puisque j’avais la chance d’avoir un jardin ce qui n’était pas le cas de tout le monde et de vivre en périphérie de la ville et puis…quand j’étais lycéenne et étudiante, les paysans du coin nous demandaient de l’aide pour les ramasser, cela nous faisait un peu d’argent de poche et puis notre jeunesse aidant on grimpait plus haut dans les arbres et on mettait moins de temps à remplir les paniers 🙂 Merci pour ta recette de clafoutis, dans le mien point de crème mais pourquoi ne pas essayer 🙂
Mon commentaire ne passe pas !
Comment être insensible au clafoutis aux cerises ? Un incontournable du début de l’été, de l’enfance, du partage… Merci pour le rappel de la recette. Débattrons-nous sur : avec les noyaux ou sans les noyaux ?
En rentrant d’une dizaine de jours d’hospitalisation
conclue avec succès et exempte de nuages menaçants,
je découvre tes cerises mirifiques, ma chère Brigitte !
Le retour aux belles choses suffit à mon bonheur ce soir 💚
C’est l’époque des cerises et je les adore crues ou cuites. Invite moi à déguster ton clafoutis !
Le cerisier que j avais la chance d’avoir dans mon jardin est mort subitement… mais je continue à faire des clafoutis pour le plus grand plaisir des enfants.
Pour moi, pas de crème mais je veux bien essayer pour le prochain
Un délicieux billet gourmand.
Les cerises sont un régal, mais je les préfère fraîches. Et j’aime beaucoup le haïku de Issa, tellement juste.
Oh oui que de souvenirs avec la cueillette des cerises, les noires surtout sur l’échelle ou sur les branches les plus hautes pour ne rien laisser perdre… ou glissées autour des oreilles pour jouer…. puis le clafoutis délicieux à la maison pour goûter.
merci brigitte pour ce plaisir des yeux et du palais.
bise