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Quand un être cher vient à disparaître, une multitude de souvenirs remonte à la surface. Le temps n’existe plus pour ces bulles de mémoire, passé lointain ou proche se mêlent.
La mère de mon époux vient de nous quitter, c’est une lourde peine, toute « disparition » est un chagrin. Elle est partie dignement, en quelques jours, sans souffrance excessive, merci à elle d’avoir eu cette élégance.
Elle a aimé la vie, elle aimait particulièrement la nature, à l’automne dans la forêt des Maures, elle débusquait girolles et safranés… Au printemps, sur les criques du Brusc, les oursins la ravissaient…
Je me souviens, au début des années 70, une découverte m’avait émue, celle d’un joli partage dans une famille très nombreuse : mes beaux-parents habitaient une maison ancienne avec un jardin séparé en deux : au fond, le potager de monsieur T., admirablement entretenu, avec pour proche voisin, un grand prunier Reine-Claude, généreux en fruits. T. avait plaisir à nous offrir ses légumes de belle taille, joufflus, brillants, à la chair sublime. Il ne manquait jamais, étant d’origine polonaise, de planter un rang d’« Ogorki », cornichons/concombres… hommage aux ancêtres !
Devant la maison était le jardin de fleurs de madame R. Elle adorait ses fleurs, chaque année elle réinventait son monde, agençait diverses essences, réfléchissait aux couleurs ou semait un gazon japonais qui offrait ses surprises. Elle aimait particulièrement les rosiers. Elle les nommaient par leur nom, ainsi Grâce de Monaco papotait avec Sarah Bernhard ou la Baronne de Rothschild… R. nous invitait à nous approcher pour sentir ces parfums sublimes, nous vantait la palette des tonalités, la qualité des pétales veloutés, arrachait une herbe sauvage. Elle glissait dans un autre monde, celui de la poésie. Sa grande douleur, ces dernières années, fut de ne plus pouvoir s’occuper de son « pré carré », la terre devenant trop basse.
J’exprime un seul vœu, que le ciel soit son nouveau jardin de roses !
Vos chers disparus ont dû, eux-aussi, vous laisser riches de beaux souvenirs ?
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« Une fleur tombée
Remonte à sa branche
Non, c’est un papillon »
Takahashi Mutsuo
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Illustrations : 1/ « Femme et fleurs » 2/ « La palme » Pastels d’Odilon Redon 1840-1916.
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Les beaux souvenirs nous fortifient…
BVJ – Plumes d’Anges.
Tout départ est forcément un détachement mais ce n’est pas une fin. La vie continue autrement, sur un autre plan. Qu’elle monte heureuse dans le ciel !
Sincères condoléances ma Plume.
J’ai perdu aussi mon papa jardinier et ce fut un chagrin immense.
Elle est partie, ta belle-mère, retrouver les racines de ses fleurs qu’elle aimait tant.
Je suis sure qu’elle sera une magnifique jardinière céleste.
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nous espérons tous, d’une manière ou d’une autre : la paix, qu’elle soit jardin ou tout autre, quand une ou un s’en va nous nous devons de les repenser, ils viennent de temps en temps nous rêver ?
oh j’en suis désolée, toutes mes condoléances!
je sais comme on peut s’attacher à une belle-maman…
puisse-t-elle survivre encore longuement dans les souvenirs de ceux qui l’ont aimée
En communion affectueuse, chers amis 🕊
Les jardiniers sont les petits princes sur notre planète TERRE
et celle-ci ne sombrera jamais tant que ces artistes au quotidien
continueront à l’embellir !
Trop de laideurs s’installent légalement ;
nous, nous continuons à ciseler notre univers, simplement
mais ardemment : votre chère maman savait que le paradis
se cultive chaque jour 🌹
la mort, le départ, l’arrachement sont durs difficiles à vivre, heureusement ils restent les souvenirs, les moments partagés de bonheur
on pense à toi Brigitte avec un pincement au coeur car cela nous rappelle à la fois notre finitude et la peine ressentie lors de nos propres pertes
Un deuil est toujours un bouleversement profond, les pertes nous affectent et nous rappellent la fragilité de la vie (y compris de la nôtre). Toutes mes condoléances Brigitte, mes pensées t’accompagnent.
Que le jardin céleste accueille cette amoureuse des fleurs avec lumière et sérénité ! L’absenc s’apprivoise sans vraiment s’accepter, le temps agit c’est bien là son utilité première….. Courage à vous.
Ces deux Redon de toute beauté et tes mots sont une douce offrande à celle qui vous a quittés. Elle vous offre en retour, jour après jour et pour toujours, ces bons souvenirs, cet amour des fleurs et des merveilles de la nature, et tout ce que vous avez partagé.
Que ta belle-mère soit « partie dignement » et accompagnée par ses proches est une grande consolation, même s’il faut du temps pour reprendre l’équilibre quand disparaît un pilier de votre vie. Je vous embrasse tous les deux.
Quel doux et tendre témoignage d’une vie tu écris aujourd’hui Brigitte entre Redon et la poésie de ce haïku.
Je pense fort à ta famille Brigitte qui est dans la peine et je t’embrasse encore plus fort.
Ma Chère Brigitte,
Je compatis à votre peine. Tu as fais un très bel hommage de cette dame.
L’absence d’un être cher est toujours douloureuse. Parfois on croit guérir puis la peine revient.
J’ai perdu ma mère il y a peu et même si ce n’était pas la meilleure des mères son départ m’affecte.
Lorsqu’il y a de beaux souvenirs et des moments de bonheur partagés c’est comme un baume.
Je t’embrasse bien fort et te souhaite une douce semaine.
bel hommage que tu rends à tes beaux-parents.
je trouve que c’est l’absence qui est le plus dur, heureusement qu’il reste les souvenirs.
Courage et sincères condoléances.
Je t’embrasse.
Un très joli billet fleuri avec Odilon Redon tant aimé. Elle a eu de la chance de partir doucement, en paix; c’est un privilège!
Je lui souhaite aussi d’avoir rejoint un paradis fleuri et accueillant. Lorsque vous verrez des fleurs, vous penserez à elle……..Amitiés et consolation!
Brigitte je suis à un âge où j’ai perdu de nombreux êtres chers mais ils vivent en moi et dans les lieux où nous avons vécu ou que nous avons parcourus ensemble Mes plus chaleureuses condoléances Belle semaine
Une séparation difficile, ô combien. Un vide dont on se console avec des souvenirs, avec ce départ « digne ».
Ton billet est plein de tendresse, je t’ambrasse affectueusement.
L’âme de ta belle-maman danse dans les nuages, (elle vous l’a prouvé ! ), elle gambade dans des prés de fleurs fraîches et de champignons, elle caresse de sa main la mer à l’Almanarre, elle chante pour vous la musique de l’absolu, c’est si beau et émouvant!!
Je vous embrasse très fort tous les deux
Coucou. Nul doute que là-haut, ta belle-maman continuera de faire fleurir les essences du paradis. L’année passée, j’ai perdu deux amis très chers et cette nuit et je ne cesse de penser à eux à travers de multitudes de souvenirs, gais ou moins gais. Les êtres chers qui nous quittent laissent de douces fragrances, pour ta belle-maman, ce sont celles des fleurs qu’elle aimait tant. Bises alpines affectueuses.
L’absence est toujours difficile, heureusement les souvenirs restent pour faire revivre ceux qui sont partis