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« Je suis las des lieux
Où l’homme se donne en spectacle
J’ai assez vu le théâtre humain
Les gesticulations de ses pantins
Toutes leurs petites histoires
Ce qui m’intéresse à présent
Ce sont les champs silencieux
Qui s’étendent alentour
Les mouvements de la mer
Le ciel semé d’étoiles
Le rapport entre mon corps et l’univers
Entre les nébuleuses et mon cerveau. »
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Que la poésie est puissante, elle efface les bleus de l’âme et les petits désagréments,
les médias sont de plus en plus fatigants et
initient des grandes fêtes d’une qualité douteuse.
Nous avons eu aujourd’hui , mon mari et moi,
la très mauvaise idée d’aller faire un marché alimentaire
dans un temple de la consommation…
Nous en sommes sortis épuisés,
il y avait des animations autour Halloween,
c’était terrifiant !!!
Ce soir je me dis :
On ne changera ni rien ni personne,
c’est à nous de nous questionner,
à nous de nous adapter,
à nous de prendre du recul,
à nous d’explorer les possibles,
à nous d’enrichir notre esprit,
à nous de choisir nos chemins,
à nous de créer,
à nous de suivre les troupeaux ou d’en sortir,
à nous de nous ouvrir à un autre monde…
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MERCI AU POÈTE qui nous offre sa lumière.
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Extrait de : « Un monde ouvert » Anthologie personnelle – 2007 – DU MERVEILLEUX Kenneth White.
Illustrations : 1/« Étude de fleurs » Abbott Handerson Thayer 1849-1921 2/« L’adieu » Mikhail Clodt 1832-1902.
…..
Emprunter d’autres chemins, découvrir d’autres jardins…
BVJ – Plumes d’Anges.
Quelles belles illustrations. Cela donne envie de s’y plonger. Merci pour cela. Pour le poème aussi. J’ai choisi il y a longtemps de ne pas suivre le troupeau. Je crois bien que vous aussi, non ?
Bonne journée du 1er novembre. La pluie a cessé de mon côté de la rade ; du moins pour l’instant.
Tu vois, j’ai vécu à Paris, à bordeaux. Je connais la ville. Mais je vis en Périgord, loin de ces temples de la consommation, sous la voûte étoilée et je n’ai plus envie de participer à ces fêtes si tristes…….A force, ce monde qui nous est promis, est désespérant. En même temps, il faut parfois savoir s’adpater, sinon, les petits-enfants ne viennent plus voir les solitaires………..uùn compromis à trouver………….Nos vies sont des vies de funambules; le fil où nous marchons est si fragile……je t’embrasse!
Surtout ne pas suivre le troupeau !!!! Essayer d’arriver à faire de soi une île et de vivre ainsi… les temples de la consommation sont terrifiants surtout lorsqu’arrive cette période où des montagnes de peluches agressives, de chocolats de Noël, de gadgets terrifiants ne donnent qu’une envie, c’est fuir… Alors, merci pour les belles illustrations de votre blog et les textes choisis… Là on a envie de rester… Belle journée à vous.
Nous ne supportons plus ces temples de la consommation si inhumains…Il paraitrait, que dans les années à venir, les gens feront de moins en moins leurs courses dans ces supermarchés, d’où ce battage effréné et organisé lors d’Halloween ou autre …il faut espérer…
Je t’embrasse Brigitte, Merci pour tes belles illustrations et tes textes qui font tant de bien.
Je me tiens à l’écart de ces temples de la consommation, surtout au moment des grandes fêtes. En ville, je peux facilement faire autrement et j’en suis ravie. Très belles illustrations. Bonne journée Brigitte, bises.
Kenneth White est un monsieur que j’admire beaucoup et que j’aime
la pantomime des gouvernants !! Avec un président américain qui annonce une apocalypse migratoire, si ce n’était pas aussi triste on en rirait
Etre soi, suivre son chemin…….Quel beau poème !!
merci pour le beau poème, les splendides illustrations, les sages leçons…
merci pour cette chaleur humaine
bises et bon week-end!
… Oui, à nous de nous éloigner des grands magasins, aussi 🙂 … je n’y vais plus … mais passons.
Ton billet me parle, cette poésie me parle, les illustrations sont ravissantes et émouvantes.
Ce que tu nous offres est toujours si précieux.
L’environnement, médiatique, consumériste nous font du mal, et nous ne les fuyons pas assez.
Merci pour les découvertes ici, et celle de K. White, que je ne connaissais que de nom …
Tendres baisers, quiets et affectueux.
Superbe étude de fleurs, merci, Brigitte, et aussi pour les vers. A nous de choisir, oui, quelle chance de pouvoir éviter les heures d’affluence ou d’agitation, les lieux toxiques.
Bonne soirée, j’espère que les chantiers sont à l’arrêt en ce temps de Toussaint et que le mauvais temps s’éloigne de chez vous. Je t’embrasse.
Message à Tania : comment accéder à ton site ? Si je clique, je tombe sur un journal (ça fait un moment déjà).
Autres jardins, dis-tu, Brigitte ?
Bien sûr que nous fuyons les horribles zones commerciales !
Quelle insulte pour les commerçants indépendants qui s’échinent à présenter leurs marchandises
dans des décors soignés, loin des hangars immenses où dominent les odeurs de…
poissonnerie !
Et puis, loin de cette laideur, plane la poésie, la pure poésie !
Après de nombreuses résidences, Kenneth White a choisi la Côte de Granit Rose
pour continuer son œuvre : un privilège pour nous, ses voisins de coeur !
Hier, devant les fleurs de mon cimetière breton, je repensais à ton message du matin :
il correspondait tant à la quiétude du lieu où nous rencontrons, chaque année,
nos compagnons de vie, présents et passés…belle fête de Toussaint !
Avec toute mon amitié !
Que le poème est beau, tes illustrations splendides!
Quiétude, merci.
À propos de troupeaux, quelques mots de V. Hugo: » Quand on n’a pas en soi la lumière intérieure que donne l’instruction, on n’est pas un homme; on n’est qu’une tête du troupeau multitude, qui se laisse faire, et que le maître mène tantôt à la pâture, tantôt à l’abattoir. »
Bon week-end Brigitte, un beso.
P.-S. J’avais omis de mettre ma nouvelle adresse url sous mon pseudo, je la corrige ici. J’ai répondu à Nikole sur son blog. Merci, Brigitte.
Te lisant, me reviennent ces mots d’Eric Ferrari qui souvent m’accompagnent :
« Ce qui arrive et ce qui n’arrive pas
S’il fallait s’en soucier
C’est que nous ne serions pas
Ivres d’être ».
Là est l’essentiel. Le reste : poussière.
Bien à toi, Brigitte.
On est toujours bien dans ton jardin d’images et de mots.
Merci ma Plume
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Oui Brigitte il nous revient de changer le monde en bannissant de notre vie ses vanités, ses puérilités ses stupidités, ses emballements médiatiques stériles
Bises
Bon dimanche
Ce sont des endroits assourdissants et je plains les personnes qui y travaillent toute la journée !! Je n’ai pas envie de m’y adapter, je préfère m’ouvrir à cet autre monde, certes silencieux, mais qui grandit de plus en plus… Merci Plumes d’Anges pour ce beau poème et belle fin de journée, je t’embrasse.