Fatigue…

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« …Il me semble qu’une des causes fréquentes de la fatigue chronique réside dans le fait de vivre constamment en désaccord avec son propre rythme. Tout être humain a un rythme biologique. Si on le contrarie de manière systématique, il finit par s’affaiblir et se fatiguer.

Carl Gustav Jung a établi que celui qui travaille dans le respect du rythme de la nature et de son propre rythme est plus performant que celui qui les néglige. Travailler contre son propre rythme revient en fin de compte à faire violence à sa propre nature. C’est usant. Le rythme de la nature nous régénère. En respectant le rythme de notre âme et de notre corps , nous nous maintenons en relation avec la source d’où nous tirons notre force créative. Travailler contre son rythme, c’est se couper de sa source intérieure. Bien des gens prétendent ne pouvoir vivre que l’œil fixé sur la montre. Ils veulent travailler, encore et toujours, quelle que soit l’heure. Ce faisant, ils se violentent eux-mêmes…

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… Le recherche sur le cerveau a établi que l’individu s’affaiblit quand il ne trouve plus en lui d’image qui le motive et suscite de nouvelles associations d’idées. Il est donc essentiel de se pencher sur ses propres représentations, de voir si elles sont paralysantes ou motivantes, si elles encouragent la vitalité ou la fatigue. De ces représentations dépend notre capacité à affronter les défis de l’existence. Si nous n’arrivons pas à y répondre activement, nous nous vidons de notre énergie… »

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J’ai apprécié dans cette lecture plusieurs observations de l’auteur qui nous amènent à une belle réflexion. Il nous faut avoir une vision pour donner du sens à notre vie, c’est elle qui nous donnera l’énergie nécessaire pour avancer…

Extraits de : « Retrouver le goût de la vie »   2013  Ansel Grün.

Illustrations : 1/« Danseuses en rose »   Edgar Degas  1837-1917   2/« Mésange sur une branche »  Christoph Ludwig Agricola  1667-1719.

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Respecter notre propre rythme…

BVJ – Plumes d’Anges.

16 commentaires sur “Fatigue…”

  1. Marie Minoza dit :

    Merci pour ce partage!
    Une réflexion à méditer et à vivre

  2. J’aime beaucoup ce qu’il écrit. Sa pensée est pleine de cohérence et de sagesse.
    Bonne journée.

  3. Fiorenza dit :

    L’équilibre, l’harmonie, sont l’œuvre de toute une vie, n’est-ce pas ?
    Au long des années, nous « sentons » de plus en plus ce qui nous chagrine…
    mais aussi ce qui nous met en joie !

    Choisir ses lieux de vie, ses amis, ses activités, tout cela nous est possible …
    à condition de le décider dans son jeune âge, une existence passe si vite !

    Merci, chère Brigitte, tes questions nous forcent à y répondre clairement,
    quelle douce violence !…

  4. Aifelle dit :

    Je ne peux qu’adhérer à ce qu’il dit. Mais il y a le rythme que nous pouvons respecter nous-mêmes et puis le rythme qui nous est imposé de l’extérieur par le travail ou autre responsabilité. Celui-ci, il est plus difficile à bouger et parfois il faut gratter loin pour trouver le sens … Bonne journée Brigitte, bises.

  5. daniel dit :

    C’est pour cela que je fais du yoga depuis longtemps. La pratique quotidienne m’a beaucoup apporté sur le plan de l’équilibre……Respirations, méditation, des outils simples pour se transformer .

  6. Tania dit :

    Accepter son propre rythme prend du temps, des années même. Combien de fois on se force et puis on s’écroule. Cela n’a peut-être pas de rapport, mais ton billet me rappelle l’essai de Mona Chollet, « Chez soi », qui va aussi dans ce sens.
    Contre les tensions inévitables de la vie, cela me paraît en effet la meilleure chose à faire que de se tourner vers sa source intérieure pour retrouver son cap et son rythme.
    Bonne journée, Brigitte. J’espère que le mauvais temps s’éloigne.

  7. Dominique dit :

    sage recommandation mais pas toujours facile à suivre hélas

  8. angedra dit :

    Suivre son rythme, cela est possible lorsque nous ne dépendons plus de certaines contraintes. Malheureusement cela est rarement possible à l’heure actuelle avec une famille à s’occuper, un travail à conserver, les réunions, rendez-vous, etc
    La plupart des personnes n’ont pas d’autres choix que de suivre le rythme qui leur est imposé.

  9. Adrienne dit :

    voilà un billet qui me parle fort, je suis épuisée en ce moment…

  10. Merveilleux moments, parfois atteints notamment lors des longues plongées dans le travail d’écriture, où je réussis à accorder le rythme de mon corps et celui de mon âme. La marche aide aussi, déroulées en de longues journées paisibles.
    Ce texte me parle, oui.

  11. Poussy dit :

    À moi aussi ce billet parle fort…
    Une thérapeute m’a dit un jour que la fatigue arrivait lorsqu’on n’assouvissait pas ses besoins vitaux et qu’il suffisait de le faire pour éviter d’avoir à passer par l’épuisement corporel.
    Découvrir mon propre rythme a été libérateur mais le respecter c’est un travail à plein temps et de la diplomatie de haut-vol.
    Je rejoins Daniel, pour moi pas de yoga mais de la sophrologie pour me réunifier.
    Et merci pour la petite mésange sur fond rose, exquise délicatesse dans laquelle tu es toute.

  12. Ulysse dit :

    Comme le disait Socrate connais toi toi même

  13. Comme ton texte est juste ! Je repense à ces années avec les gardes qui vont totalement à l’encontre du respect de son propre rythme. Certes, nous étions plus jeunes, mais je souffre encore en voyant nos enfants courir, souvent malmenés, en souci pour leur emploi. Leur vie est incontestablement plus difficile que la nôtre…
    Comme le dit Angedra, tout concilier tient parfois de l’exercice de l’équilibriste ! Je t’embrasse.

  14. alezandro dit :

    Tout semble affaire derviche, mais il est bien difficile de savoir l’appréhender et de le conserver! Un très bel écrit!

  15. Colo dit :

    Ah, oui, je suis tout à fait d’accord bien sûr! Une fois à la retraite, il est bien plus facile de s’adapter aux battements de son corps…
    Parfois on se sent mésange, oui, oui!

  16. Célestine dit :

    Vivre à son rythme, oui c’est le rêve de chacun…
    Pourquoi la société contrait-elle l’individu en permanence ?…
    Et puis un jour, parfois, on envoie tout cul par dessus tête. Et on revit !
     •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

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