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« Le petit frère inquiet »
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« Tous nos désirs sont issus de notre besoin initial d’être en sécurité. Aujourd’hui encore,
le petit enfant en nous reste inquiet, apeuré. Et pourtant, l’instant présent ne comporte
aucun problème, aucune menace. Donc, si nous n’avons pas de problème dans le
moment présent, cela veut dire que nous n’avons pas de problème du tout. Pourquoi
alors continuer à cultiver nos peurs ? Communiquons cette sagesse à l’enfant qui
demeure en nous et disons-lui bien qu’il n’a plus aucune raison de s’inquiéter. Nous
pouvons aller marcher seul et le rassurer : mon petit frère chéri, je sais que tu souffres.
Aujourd’hui, toi et moi avons grandi, alors n’aie plus peur, nous avons les moyens de
nous protéger. Viens avec moi et vivons ce que nous offre le présent. Viens, prends ma
main, marchons ensemble et savourons chacun de nos pas. »
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Citation de Thich Nhat Hanh extraite du Monde des religions – Mai 2014.
Illustrations : Etudes (détails ) – Thomas Sully 1783-1872.
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Balayer nos peurs…
BVJ – Plumes d’Anges.
je ne peux m’empêcher de penser à ces frères et soeurs séparés par le sort et à qui toute la vie il manque un point d’attache les réfugiés aujourd’hui doivent vivre ça
Les peurs sont la source de tous nos maux. Elles génèrent de la souffrance, de l’agressivité. Elles remontent bien souvent à notre enfance. Nous devon mieux faire connaissance avec elles afin d mieux les gérer. Et c’est un connaisseur qui parle !!
L’enfant qui est en moi est bien présente…
Et elle vit de ses rêves. Tant qu’elle peut.
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Je retiendrai aussi qu’il faut marcher, aller de l’avant.
Très bel extrait. Merci.
J’apprécie les écrits de Thich Naht Hanh, j’en ressors toujours plus calme. Sa simplicité désarme et ramène à l’essentiel. Bon week-end Brigitte. Bises 🙂
il y a hélas dans notre monde beaucoup d’enfants terrifiés…..
Bonjour Brigitte,
Merci beaucoup de votre passage chez moi. Le temps venant, nous sommes en effet plus ouverts aux apparentes « petites » choses de la vie. Ce n’est pas que nous plaçons la barre plus bas, nous la plaçons ailleurs.
Merci aussi pour votre texte toujours si joliment illustré. Même si je pense que pour beaucoup, l’instant présent représente une immense menace, la leçon reste sage, même dans le danger. Pratiquant depuis longtemps la méditation, je ne peux qu’être en accord avec cette sagesse et cette bienveillance là.
Merci et à très bientôt,
Marie-Paule
Il me semble qu’avec les années, l’inquiétude, même si on ne la cultive pas, impose de plus en plus sa présence. C’est un vrai travail sur soi de tous les instants de la repousser et de se recentrer sur la vie au présent et ses présents. Merci pour ces paroles de sagesse, Brigitte.
Ne plus avoir peur…quelle bonheur ineffable ! Douce soirée à toi Brigitte. Bises. Joëlle
C’est extraordinaire une parole pareille, chaque mot est pour moi primordial, tu sais pourquoi…..
C’est une chose très puissante que de de revenir vers l’enfant qu’on était, s’asseoir auprès de lui et lui dire qu’on a compris, que c’est facile et beau, qu’à deux on va s’en sortir, qu’à deux on est Un, que la lumière revient.
Merci Brigitte pour Thich Nhat Hanh le merveilleux, ce frère de coeur.
Entourée de vous tous, on se sent si bien dans l’humanité!
Merci pour ce texte « simple » et sage. Oui, l’instant présent.
Et pourtant ici et maintenant et pour maintes raisons les besoins de se rassurer sont légions, cela fait beaucoup de mains à prendre!
Chaque jour suffit sa peine… C’est tellement vrai !! Si aujourd’hui rien ne nous menace, alors pourquoi avoir peur ? Profitons pleinement de ce moment de plénitude ! Merci Plumes d’Anges pour cet extrait qui nous ramène à l’essentiel et beau dimanche, je t’embrasse
De l’émotion à lire ce texte, je pense que je projette un peu …
Un beau moment chez toi ce soir, à méditer. Chez moi, c’est trop calme ce soir, les petites et ‘mes enfants’ sont repartis, bises et belle soirée à toi
Pourquoi, en effet, s’appliquer avec ténacité à nourrir nos peurs à chaque instant, jour après jour ?
Les sages sont là pour nous poser la question depuis des milliers d’années et nous n’écoutons jamais. Enfants dissipés que nous sommes !
Je me saisis avec soulagement de cette main tendue.
Des bises
Quelle douceur chez un homme dont le visage respire la fermeté !